Le livre sera présenté à Tizi Ouzou : « La Kabylie par ses romanciers »

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CULTURE (Tamurt) – L’écrivain Abdelaziz Khati sera l’invité  de la ville de Tizi-Ouzou, ce samedi 27 janvier pour y présenter son tout nouveau livre consacré aux écrivains de la Kabylie. Le livre de Abdelaziz Khati est intitulé « La Kabylie par ses romanciers ». Il est édité chez l’éditeur Casbah et la rencontre aura lieu ce samedi à partir de 13 heures à la librairie Cheikh au centre-ville de Tizi-Ouzou.

« La Kabylie par ses romanciers » est un essai de plus de 300 pages consacrés aux grands écrivains enfantés par le pays kabyle. Dans ce livre, l’auteur parle certes de écrivains de Kabylie et de leurs romans mais il s’agit en même temps d’une plongée dans toutes les facettes de la société kabyle, notamment durant les périodes décrites par les écrivains en question, dont bien sûr le pionnier Mouloud Feraoun et l’illustre Mouloud Mammeri. En analysant les romans de ces deux écrivains, dont les portraits agrémentent d’ailleurs la couverture de l’ouvrage, Abdelaziz Khati, explore par exemple les traditions de la société kabyle durant les périodes considérées mais aussi les lois spécifiques au peuple kabyle, leurs religions, l’émigration, le colonialisme ainsi que le passage inévitable mais parfois difficile de la tradition à la modernité qui s’est effectué chez les kabyles.

La place et le rôle cardinal de la femme dans la société kabyle a été aussi l’objet d’une analyse pointue effectuée par le chercheur Abdelaziz Khati.  A travers les différents personnages féminins émaillant les romans de Mouloud Mammeri et Mouloud Feraoun, Abdelaziz Khati tente de faire une extrapolation pour passer « au peigne fin » cette facette de la société kabyle. La première réaction inévitable que l’on pourrait avoir une fois la lecture du livre « La Kabylie par ses romanciers » de Abdelaziz Khati terminée, c’est de se rabattre sur tous les romans de Mouloud Mammeri et Mouloud Feraoun pour les relire avec un autre regard, bien sûr. Car la lecture de l’essai de Abdelaziz Khati permet une irruption plus approfondie et plus attractive dans par exemple « La colline oubliée » de Mouloud Mammeri ainsi que « La terre et le sang » de Mouloud Feraoun.

Tahar Khellaf

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