Une française anime une conférence sur le cinéma kabyle à Aokas

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AOKAS (Tamurt) – Les cafés littéraires prolifèrent en Kabylie depuis que le pouvoir colonial d’Alger a décidé de s’attaquer à ces espaces culturels. Que ce soit du côté de la vallée de la Soummam ou dans les communes du littoral Est, tous les citoyens redoublent de rencontres pour créer leurs propres cafés littéraires.

Mais bien entendu, le café littéraire de la station balnéaire d’Aokas, le plus connu, reste une sommité en la matière du fait qu’il a résisté malgré les maintes tentatives d’intimidation. Chaque samedi, il y a un conférencier qui anime u ne rencontre culturelle pour ces assoiffés de savoir venant de toutes les localités avoisinantes y compris le chef-lieu de wilaya qui regorge d’enseignants universitaires qui fréquentent assidûment cet espace aokassien.

Pour l’après-midi de ce premier samedi du mois de février, c’est Frédérique Devaux-Yahi, maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille et néanmoins réalisatrice indépendante, qui a été invitée pour venir disserter autour de son livre traitant de la naissance du cinéma kabyle au cinéma amazigh. Confirmant sa maîtrise de deux cultures laquelle est considérée comme une chance, la conférencière dira que le postulat de base de son livre est cette question de  partage de la culture.

Elle expliquera, pour le cas de l’Algérie, qu’il n y a pas d’état ni d’enseignement, contrairement à la France, ce qui l’aurait forcée à écrire ce livre dans le but de faire partager cette vision en France  comme en Algérie. Comme d’habitude, l’assistance assez cultivée a débattu largement avec la conférencière.

Amaynut        

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