Décédé le 7 février 1960 : Hommage à Imache Amar à Ath Mesbah

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Amar_Imache
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HOMMAGE (Tamurt) – Pour marquer le 58 ème anniversaire du décès de l’un des pères du Mouvement national algérien, le kabyle Imache Amar, un programme commémoratif consistant est mis en œuvre depuis hier dans son village natal Ait Mesbah, dans la région des Ath Douala. C’est l’association culturelle portant le nom de ce militant exceptionnel et aussi intellectuel hors-pair pour son époque, qui a initié cet événement commémoratif.

Les activités commémoratives s’étaleront jusqu’à ce vendredi, apprend-on en outre. En plus d’une riche exposition relatant le parcours de Imache Amar dans le mouvement national, le public peut aussi en apprendre plus en assistant à la conférence que donne son fils Mohamed qui a eu l’ingénieuse idée de rassembler tous les écrits dans un seul livre publié récemment en Algérie : « Carrefour ». Il y a aura également, dans le même sillage, annonce-t-on dans le programme, une projection d’un film-documentaire sur le parcours de Imache Amar au niveau du CEM Mouloud Feraoun de la ville d’Ath Douala ainsi qu’un recueillement et dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe du défunt au cimetière du village Ait Mesbah et au carré du village.

Imache Amar est né à Ath Mesbah dans la région d’Ath Douala où il fit sa première scolarité. La misère en Kabylie le pousse à travailler alors qu’il était encore très jeune. Puis, il émigre en France.  C’est en tant que travailleur qu’il commencera à militer d’abord dans les rangs du Congrès des ouvriers nord-africains de la région parisienne pour défendre les droits des Algériens, Marocains et Tunisiens. C’est ce syndicat qui devint plus tard l’Étoile nord-africaine qui prône la lutte pour le progrès social.

La majorité des fondateurs de ce mouvement étaient kabyles comme Belkacem Radjef, Si Djilani, Rabah Moussaoui… Depuis, Imache Amar n’a pas cessé de militer et de contribuer intellectuellement également avec des idées écrites. La maladie met fin à son élan militant et à son engouement. Il revient dans son village Ath Mesbah où il mourut en 1960 après une longue maladie.

Tarik Haddouche

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