ALGERIE (Tamurt) – Ali Laskri, membre de l’Instance Présidentielle du FFS, député de Boumerdès, a quitté le Front des Forces s´Socialistes sans donner de raisons de son départ. Il a promis de le faire lors du conseil national. Ali Laskri a rappelé dans sa lettre de démission que son parti est dans l’obligation de convoquer un congrès extraordinaire, en respect des statuts du parti, puisque il ne reste que trois membre au sein de présidium du FFS.
Mais dans les coulisses du parti la raison du départ d’Ali Laskri est connue. Les Balloul, qui dirigent le FFS dans l’ombre depuis plus de 20 ans , puisqu’ils sont les beaux frères de Hocine At Ahmed, sont en conflit avec Ali Laskri. C’est eux qui décident de tout au FFS. C’était Hocine At Ahmed qui leur a confié le parti depuis le début des années 2000 et ils agissent au sein de cette formation politique comme s’il s’agisait de leur propriété privée.
C’est eux qui nomment les premiers secrétaires et c’est eux aussi qui confectionnent les listes électorales. La famille Balloul décide de tout au FFS et les militants de ce parti kabyle leur reprochent souvent leur connivences avec le régime en place.
Ravah Amokrane
Laski a démissionné du directoire et non pas du FFS.
Bien que votre aversion envers le FFS n’est plus à démontrée, la déontologie nécessaire au métier de l’information exige d’avoir un minimum d’honnêteté.
Ce sont la les conséquences des nominations par le haut, une pratique du FFS depuis sa création.
Seul Hocine Ait ahmed (que Dieu ait son âme) décidait de qui sera quoi au FFS.
Dans tous les cas ce parti est devenu insignifiant, si ce n’est sa proximité volontaire avec les décideurs, lui, le FFS.
C’est fou la déchéance.
« Ni Etat policier ni Etat intégriste » c’était le slogan en vogue du FFS durant les années 1990 celles de la grande illusion.Trente ans après nous sommes dans un Etat policier et intégriste en bonne due forme arrogant et narquois.Les partis dit kabyles (FFS et RCD) ne tiennent qu’à un fil celui des privilèges que confèrent les élections municipales et législatives.En tournant le dos à leur base sociale naturelle,le peuple kabyle, ils sont condamnés à errer et à jouer aux figurants pour des strapontins à l’APN et cautionner la dictature arabo-islamique en place en échange de quelques sièges de députés sans danger pour le pouvoir.