Dans un article signé par un illustre inconnu : TSA dénigre Boualem Sansal

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Boualem Sansal
Boualem Sansal

ALGÉRIE (Tamurt) – Décidément, tout va bien en Algérie. Il n’y a plus personne à critiquer ou à vilipender et rien à dénoncer. Il ne reste qu’un écrivain qui s’appelle Boualem Sansal. Le meilleur et le plus courageux d’entre tous. Un auteur dont les romans sont, dans leur majorité, salués à l’unanimité par la critique littéraire des plus grands pays du monde. Il ne reste que Boaulem Sansal dont le dernier roman, « 2084, la fin du monde » a reçu le Grand prix du roman de l’Académie française. Il n’y a plus de dictateurs en Algérie, ni de corrompus encore moins d’islamistes fanatiques à critiquer.

Il n’y a que Boualem Sansal. Un homme libre qui a choisi la manière la plus noble qui existe pour exprimer ses idées : la plume. Boualem Sansal ne fait qu’écrire. Il défend des opinions qui sont les siennes et qui sont, sans doute, partagées par d’autres citoyens du monde. Car au stade où en est la renommée qui est celle de Boualem Sansal, on est universel et on n’est plus otage d’idéologies comme celles dont le pouvoir algérien n’a pas cessé d’empoisonner l’esprit des algériens depuis l’indépendance. Certes, on est libre de ne pas être d’accord avec Boualem Sansal. On est libre d’avoir même des positions contraires à celles prônées par Boualem Sansal mais de quel droit peut-on interdire à ce dernier d’avoir ses propres convictions.

A moins d’être stupide au point de croire que l’on détient la vérité. Auquel cas, Galilée se retournerait dans sa tombe.  Si au moins, l’auteur de l’article de TSA ne s’est pas échiné de tenter de réduire à néant le talent littéraire de Boualem Sansal (encore faut-il être un idiot pour croire que l’on puisse le faire dans un article aussi haineux soit-il). Cette contribution, descendant en flamme le plus grand écrivain algérien vivant et l’un des meilleurs de tous les temps, aurait pu tenir, quelque peu, la route si l’auteur s’était limité à étaler des arguments valable pour dénier le droit à Boualem Sansal de signer une pétition. Puisqu’en Algérie, on ne fait désormais que ça : interdire. Bien au contraire, l’auteur de l’article, inconnu au bataillon de la littérature n’ayant  jamais rien publié et peut être même rien lu de sa vie, s’est amusé à déverser son venin même sur Boualem Sansal l’écrivain.

Ce qui lui ôte toute crédibilité car n’importe que lecteur sensé (nous ne parlerons pas des critiques et analystes littéraires) ne peut pas ne pas trouver du génie dans l’œuvre romanesque de Boualem Sansal. Même Rachid Boudjedra, qui tire sur tout ce qui bouge, reconnait le talent exceptionnel de Boualem Sansal. Cet article est donc un coup d’épée dans l’eau. Mais réagir à cet écrit est une nécessité pour rappeler qu’en Algérie, on continuera à assassiner les écrivains, d’une manière ou d’une autre. Heureusement que le reste du monde, un monde souvent meilleur, est là pour les accueillir chaleureusement.

Tahar Khellaf  

1 COMMENTAIRE

  1. Excellent remarque..
    En effet Boualam Sansal a été élu comme le bouc émissaire de toute propagande du régime arabo-fachiste d´Alger, bouc émissaire est un terme trop poli car en vérité il s´agit d´une véritable meute composée de pseudo-journalistes en fait des baltajias
    du pouvoir arabo-fachiste lancée contre une libre penseur, contre un écrivain doué et contre un homme intègre.

    Boualma Sansal ne plait pas à la propagande arabo-fachiste du pouvoir car Boualam Sansal dit tout haut ce que la majorité pense . Boualan Sanasal exprime en tremes littéraires, dans ses romans et dans des intervention une vérité très simple:

    -L´empereur Abdellaziz Bouteflika est nu…..

    Oui, l´empereur est nu. Toute cette  » Algérie » voulue par le pouvoir arabo-fachiste corrompu est une entité artificielle, une coulisse de théâtre, une manipulation à grande échelle comme d´ailleurs les autres républiques  » démocratiques socialistes populiares arabes (Sic!) teles l´Irak, le Yémen, la Libye, la Syrie sans oublier les monarchies « arabes » corrompues jusqu´à l´os.

    Donc quand un « journaliste  » de TSA ( tout sur l´Algérie ou rien du tout sur l´Algérie?)
    prononce une Fatwa contre Boualam Sansal c´est une Fatwa dictée et rédigée par la machine de propagande du régime arabo-fachiste d´Alger.

    Signalons que TSA n´est pas le seul organe voix de son Maître.

    Une publication titulée ALGÈRIE PATRIOTIQUE (sucez le mot) excéle non dans l´information sur les grèves interminables des médecins matraqués, la misère, le chômage, la défaillance manifeste du système arabo-fachiste, l´inflation galopante, les sonnettes d´aalrme de la Banque Mondiale et du FMI , de la corruption et j´en passes, mais excéle dans trois sujets principaux :

    1-Attaques répétées contre Israël et les juifs en général.

    2-Réduction du Maroc, pays à majorité amazighe .

    3-Attaques contre Boualam Sansal.

    Relisons sur  » ALGÉRIE PATRIOTIQUE » quelques exemples d´articles :

    -Boualam Sansal compare l´ALN aux criminels de Nice….
    -Boualam Sansal l´idiot utile de la presse de France…
    -Le coup de pouce de l´écrivain alibi Boualam Sansal à Israël pour justifier ses crimes à Gaza.
    Etc.. etc..

    Donc et TSA et  » ALGÈRIE PATRIOTIQUE annoncent clairement, ce qui est louable, qu´ils sont des organes aux ordres de la mafia arabo-fachiste d´Alger.

    Il ne faut pas s´étonner que ces deux organes de propagande « nationaliste » du pouvoir algérien haïsse comme la peste les intellectuels qui ont le courage de dénoncer la faillite de ce régime.

    Un trait commun à ces organes est leur manipulation de la lutte légitime des peuples amazighs dans toute la région.

    À titre d´exemple et le MAK et les autres mouvements amazighs sont sans cesse soit attaqués, soit passés sous silence.

    Dans un sens, il est important que ces organes montrent la couleur de leur patte car un ennemi que l´on connait est meilleur que celui qui se dissimule.

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