Le régime algérien refuse d’ouvrir les tombes anonymes des années du terrorisme

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enterrés sous x en Algérie
enterrés sous x en Algérie

ALGÉRIE (Tamurt) – Le régime algérien, en place depuis 1962, refuse catégoriquement de faire la lumière sur l’affaire des 20 000 civils portés disparus par les services de sécurité.  Les familles et les proches des victimes, qui ont des preuves solides et irréfutables, sur l’implication direct des services de sécurité dans les enlèvements des civils durant les années 1990, ont vu leur requête rejetée par les autorités algériens quant à leur demande d’identifier les tombes dites X. La raison est simple: le pouvoir ne pourra jamais élucider les affaires des enlèvements dont lui même est le seul coupable.

On ne peut pas confier une enquête à un accusé ou à un criminel. Des milliers de tombes de personnes inconnues existent en Algérie. Elles ont été enterrées dans la précipitation par des autorités  sans jamais chercher à les identifier. Ces victimes ont été exécutées sommairement généralement par les services de la sécurité militaire. Et contrairement à ce que laisse croire la presse algériennes, la plupart des disparus ne sont ni des terroristes ni des militants islamistes.

Parmi ces 20 000 enterrés sous x, une bonne partie sont des militants démocrates, notamment du RCD, FFS et MDS. Les Algérois d’origines kabyles sont les premières victimes des enlèvements des services de sécurité, faut-il le préciser. La Kabylie doit aussi demander le sort de ses enfants.

Ravah Amokrane 

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