La population d’Aokas s’oppose à la construction d’un célibatorium de la police

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AOKAS (Tamurt) – À Aokas comme partout ailleurs en Kabylie, le pouvoir tente de propager la présence des services de sécurité pour cerner les populations et maîtriser tout soulèvement. Dans cette station balnéaire, la population en a pris conscience et elle l’a fait savoir.

Après avoir tenté d’arrêter les travaux de réalisation d’un célibatorium destiné aux policiers et voyant que les travaux se poursuivent sans que les élus ne daignent les stopper, le mouvement associatif est passé à la vitesse supérieure en appelant à un rassemblement de toute la population pour ce jeudi à 9 h 30 au niveau du chantier de ce projet de la police.

Dans la déclaration affichée à la vue de la population et signée par seize associations de quartiers, il est souligné que ce sit in se fera dans le but de dire non à ghettoïsation et l’enclavement de la population d’Aokas, halte au bradage et à l’annexion des terres de la commune et non à la militarisation d’Aokas et à la l’encasernement de la localité. Seule la mobilisation citoyenne peut freiner l’entêtement du pouvoir d’Alger à vouloir militariser la Kabylie.

Il est utile de rappeler que cette station balnéaire a vu la ville de l’avocat du FLN, le suisse Maître Nicolet, transformé en résidence secondaire du chef de la 5e région militaire, l’unique auberge de jeunes transformée en école de police, l’aire mitoyenne à la brigade de gendarmerie récupérée par l’armée pour en faire le siège de l’escadron départemental de la gendarmerie et aujourd’hui, l’assiette de terrain mitoyenne à l’école de police squattée pour y implanter un célibatorium. Basta disent les citoyens d’Aokas.

Amaynut

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