Enterré ce samedi dans son village natal, Medkour : Le cercueil du militant Boualem Bouakeur était couvert de l’emblème amazigh

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Boualem Bouakeur
Boualem Bouakeur

TIZI N’BERBER (Tamurt) – Pour la première fois dans la région d’Aokas, le drapeau amazigh a flotté dans le cimetière lors d’un enterrement. Il s’agit de l’enterrement du grand militant kabyle Boualem Bouakeur, en cet après-midi du samedi au cimetière de Medkour son village natal, relevant de la commune de Tizi N’Berber. Il est décédé dans un hôpital parisien le mercredi et sa dépouille a été rapatriée ce samedi matin par avion.

Avant l’arrivée du cortège funèbre, il y avait déjà deux drapeaux amazighs qui flottaient à l’intérieur du cimetière. À l’arrivée, tout le monde a constaté que le cercueil du défunt était couvert de l’emblème amazigh, une manière de lui rendre hommage à titre posthume, lui qui n’a pas cessé de défendre la cause amazighe en général et la cause kabyle en particulier. À l’enterrement, il y avait vraiment foule tellement le défunt était très estimé et respecté par toute la population de la région d’Aokas et au-delà des frontières.  Rachid et Djaffar, des amis à lui, militants eux aussi de la cause, ont fait le déplacement à partir de Paris pour accompagner le cercueil du défunt.

Il est utile de rappeler que Boualem Bouakeur, un simple travailleur dans une usine, qui s’est hissé parmi les grandes figures kabyles de France, a fait partie des membres fondateurs de l’association numidienne d’échanges et de culture dont le but était la promotion de la langue et de la culture amazighes. Il était parmi les rares émigrés des années 70 à placer la question identitaire et la culture amazighe au centre de sa raison d’être.

Amaynut pour Tamurt      

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