L’armée algérienne tire sur des réfugiés africains à Tin Zaouatine et In Guezzam

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Les migrants africains maltraités par l'armée algérienne
Les migrants africains maltraités par l'armée algérienne

ALGERIE (Tamurt) – Un sous officier de Kabylie mobilisé dans les rangs de l’armée algérienne, dans la région du sud, a révélé à notre Rédaction que des militaires algériens auraient tiré à balles réelles sur des réfugiés africains. « J’ai assisté moi-même à des opérations de la traque des réfugiés venus de plusieurs pays africains. C’était le mois passé dans la région de Tin Zaouatine, wilaya de Tamanrasset. Des officiers algériens ont donné l’ordre de tirer sur des groupes de réfugiés, civils bien sûr, rien que pour les dissuader de continuer leur chemin vers le nord de l’Algérie.

A In Guezzam, frontière avec le Niger, trois réfugiés de différentes nationalités africaines ont été tué par l’armée algérienne. J’ai vu les cadavre mais je ne sais pas ce que l’armée algérienne a fait d’eux », nous témoigne le jeune militaire kabyle qui dit être choqué par ces pratiques. « J’ai des noms et des preuves de ce que j’avance. A la fin de mon service de vais tout dévoiler à l’étranger », nous révèle notre interlocuteur qui exige de garder l’anonymat pour le moment. « D’autres militaires, qui sont témoins oculaires, m’ont affirmé que de telles pratiques sont courantes dans les régions de l’extrême sud algérien. « A Tin Zauoatine, des femmes réfugiées maliennes ont été même violées par des militaires algériens, après elles ont été refoulées au frontières, livrées de nouveau àvdes groupes terroristes islamiques », témoigne le jeune militaire kabyle.

L’Etat algérien est-il au courant de ces pratiques? Notre témoin affirme que les pratique de viols de réfugiés et même d’exécutions sommaires de réfugiés sont monnaie courante chez des militaires algériens. Loin des regards et de tout contrôle, des milliers de réfugiés venus de plusieurs pays africains sont livrés aux pires situation de torture, de rançon, de viol et même d’exécution. On parle même de cas d’esclavage.

Aglid Nadir

3 Commentaires

  1. L’armée tue en Kabylie et c’est des Kabyles militaires qui tuent au nom de l’Algerie arabe. Nous n’avons pas à y aller jusqu’au sud pour trouver temoin d’un crime. Qui a osé assassiner Mecili homme de paix de joie et solidarité ne pouvait que finir par tuer et sacrifier tous les Kabyles possibles pour que reigne la junte arabe. Restons sur le noyau de notre question.

    • Et l’assassin de Ali Mecili s’est présenté à la députation, en kabylie, sous les couleurs du RND. Quand les kabyles avaient encore leur honneur, une pareille traîtrise au profit de l’ennemi aurait été vengée dans le sang.

      • En effet, boumediene qui a été armé par De Gaulle et installé est le fruit de la traitrise des kabyles qui sacrifièrent Abane sur l’autel de l’arabislamisme. Alors qu’il feignait l’anticolonialisme avait liquidé tous les témoins des accords d’Evian, puis utiliser les algeriens comme cobayes des essais nucléaires francais. L’armée algérienne achetait les armes Francaises et c’est Giscard qui temoignera de la volontè de boumediene de coopérer avec la France. Tout ce que l’on reprochera aux kabyles, à savoir que nous soyons le parti de la France et traitrise était l’épitete assigné meme à Abane… après le massacre de 63(silence total de la France des droits de l’homme) boumediene le kouliglis- la France avait un pacte avec eux depuis emir et messali- a cru bon l’utilisation de fonctionnaires kabyles pour feindre une adhésion politique de la région. C’est dans cette optique qu’il utilisera les militaires kabyles, obligés du régime ils obéissaient aux injonction de l’Etat arabe. Une tactique coloniale pour casser le moral d’une communauté. C’est dans cette optique que nous propose Ferhat M’henni comme traitre. Or la question est si l’on assume ou pas la totalité éthico-politique de la kabylité. L’erreur est d’assumer l’Etat algérien en dehors de la kabylité. Toute la violence a pour but de nous faire désister de concéption endogène de l’Etat, c’est à dire à partir de d’une Amazighité organique qui comprenne l’Etat né de notre éthos et notre sens des limites. Pour n’avoir pas imposé notre vision nous sommes appelés à vivre la citoyenneté par défaut, celle octroyée par les agents du Caire.Ce ne sera donc pas un criminel à pouvoir changer ce qui loge dans l’ame d’un peuple.

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