Personne ne parle des 130 jeunes kabyles tués par Bouteflika

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vicltimes du printemps noir 2001
vicltimes du printemps noir 2001

KABYLIE (TAMURT) – Les 130 Kabyles tués par Bouteflika en Kabylie entre 2001 et 2003, ne sont évoqués par personne. Les Algériens qui sortent par milliers dans les rue n’ont jamais évoqué ces victimes, qui sont assassinés pourtant pour leur Algérie. Les victimes Kabyles sont complètements ignorées.

Un mépris qui dit long sur le racisme des algériens envers les Kabyles. Comment expliquer que la presse à l’époque, entre 2001 et 2003, ne parlait que du printemps noir, et aujourd’hui que le peuple algérien est entièrement dans la rue personne ne consacre le moindre article sur les victimes kabyles?

On se rappelle tous lorsque les lycéens kabyles avaient exigé une deuxième session du BAC. Ils l’avaient revendiquée pour tout le territoire national et non pas régional, comme le souhaitait le pouvoir à l’époque. Pis encore, aujourd’hui les Algériens refusent même l’exhibition des drapeaux amazighs dans leurs manifestations. Dommages que ce soit quelques Kabyles qui font tout pour cacher ce racisme dont ils sont eux même les premières victimes.

Nadir S.

2 Commentaires

  1. La joie et la douleur sont liées à la conception du bien et du mal et de la perception de l’autre, ami ennemi ou bien l’inconnu d’où indifférent. S’attendre de l’autre qu’il vous percoive comme vous concevez ces valeurs est bete. La betise que continuent à s’infliger les kabyles paresseux. Sur cette paresse se sont construites des carriéres et des partis et richesses. Mais un peuple ce n’est pas une somme d’individus. Ce qui fait la souffrance de ces Kabyles c’est ce stade de purgatoire entre etre peuple et somme d’individus. Le pas de plus nécessaire entre la perception passive des élements constitutifs de la différence et la nécessité de se dépasser en passant de cet individu à la vision de peuple et d’Etat est un sacrifice pour la liberté qui ne s’offre jamais. Si nous sommes offert comme masse d’individus ce n’est pas la faute des arabes s’ils nous reflétent notre image. Les peuples c’est la solidité entre les valeurs et les hommes, dès que vous sacrifiez une de vos valeurs en compromis, pour l’unité disent ils nos politicards, vous tuez une partie de votre etre profond. En terme d’identité c’est in and out, les rapports de verticalité sont un impératif. Qui a été accépté l’Algérianité et sa valeur « constante » arabisme et islamisme doit savoir qu’il a divisé son identité au moins par 3, meme si en terme de valeurs 1-1 = 10. L’islam religion d’Etat par exemple tue toute valeur Amazigh de liberté et solidarité version berbére et acquiert son équivalent chez les arabes et islamiques…Ainsi par l’islam on finit par faire subordonner le reste de soi aux valeurs portantes, l’arabité et l’islamité.

    Les kouliglis imposent l’arabité juste pour ne pas avoir les kabyles et leurs vision globale, Etat, culture éthique , au pouvoir.Une identité s’impose elle ne se demande pas. Qui est au pouvoir a besoin de « stabilité » il ne cherchera jamais de déplair aux arabe pour faire une égalité. Il faut refuser l’Etat arabe boycotter tout produit qui porte une écriture en arabe. Plus, l’idée meme d’admetre un Etat arabe meme à moitié signifie que l’on se sente pas vraiment chez soi mais en partie chez les arabes. Or constantine n’est pas capitale arabe mais Cirta Amazigh Tlemcen non plus Oran – Ihran- de meme. On a pas à mendier mais à imposer.

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