Une rentrée scolaire sous tension à Bgayet, Tizi Ouzou et Bouira

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Rentreé scolaire 2019
Rentreé scolaire 2019

KABYLIE (TAMURT) – La rentrée scolaire 2018/2019 aura lieu aujourd’hui, mercredi 4 septembre, dans un climat très tendue caractérisé par le retour des étudiants dans les rues puisqu’hier, des milliers d’universitaires ont marché à Tizi Ouzou. A Bgayet et Bouira, les étudiants ont continué à manifester durant tout l’été.

C’est une incertitude totale qui caractérise la rentrée scolaire d’aujourd’hui surtout dans les wilayas de Kabylie, Bgayet, Tizi Ouzou et Bouira. Des informations persistantes font état du début d’une grève illimitée dans le secteur de l’éducation à partir de demain alors que l’on parle aussi d’une grève dans tout le secteur public mais qui ne touchera pas le secteur privé pour ne pas pénaliser les citoyens. La persistance du pouvoir algérien à faire la sourde oreille face aux revendications du peuple qui exigent le départ sans conditions de toutes les personnes ayant pris part ou ayant été complice du règne dictatorial de Abdelaziz Bouteflika est pour beaucoup dans ce climat d’incertitude et de tension.

Les parents d’élèves se tiennent donc le ventre en envoyant aujourd’hui leurs enfants aux écoles car si les choses peuvent se dérouler tout à fait normalement, rien n’exclut, en revanche, l’éventualité que les choses ne tournent pas mal. C’est d’ailleurs cette tension qui a poussé le général Ahmed Gaid-Salah à faire un discours deux jours avant la rentrée scolaire pour confirmer clairement qu’il existe un grand risque sur cette rentrée. Gaid-Salah a même accusé qu’il y avait des partis politiques et des parties qui encouragent le pourrissement et la perturbation de la rentrée. Mais Gaid-Salah a oublié d’expliquer pourquoi le gouvernement de Nourredine Bedoui, placé par Said Bouteflika avant son éjection et Abdelkader Bensalah, placé par Abdelaziz Bouteflika à la tête du Conseil de la Nation sont toujours en poste. Lui-même, vice-ministre de la Défense sous Bouteflika est toujours là.

Et les manifestants exigent chaque vendredi le départ de tous les symboles du régime de Bouteflika ! C’est donc un dialogue de sourds qui s’est installé entre les centaines de milliers de manifestants et Gaid-Salah qui est le vrai décideur et homme fort en Algérie actuellement.

Tarik Haddouche

1 COMMENTAIRE

  1. Après les policiers français, voila les policiers arabes qui nous interpelle dans leur dilacte arabe dit darja qui ne s’écrit pas et n’a aucune structure grammaticale et aussi aucun bouquin n’est écrit dans ce parlé vulgaire algérois et oranais, etc,

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