Tizi Ouzou : les pions d’El Hadi Ould Ali sont toujours en poste

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El Hadi Ould Ali
El Hadi Ould Ali

KABYLIE (TAMURT) – Le règne du président-dictateur Abdelaziz Bouteflika et plus particulièrement celui de son frère Said, n’est pas du tout devenu une page du passé. Certes, Abdelaziz n’est plus président et son frère n’est plus le décideur suprême et illégal dans le pays mais les pions et les relais locaux imposés par Said Bouteflika par l’entremise de ses valets sont toujours là.

Dans la wilaya de Tizi Ouzou, tous les pions placés de force par El Hadi Ould Ali afin d’imposer sa dictature et celle de ses maitres sont toujours en poste et ils continuent de profiter des privilèges infinis que leur confère leur statut. C’est le cas de Nabila Gouméziane, directrice de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, imposée par El Hadi Ould Ali juste après sa « promotion » en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports par Said Bouteflika et Ali Haddad. Nabila Gouméziane, qui était une illustre inconnue, n’a aucun profil qui puisse justifier sont intronisation à la tête du secteur de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou. Pourtant, elle continue à y régner sans partage malgré l’éjection, vraie ou supposée, du clan de Bouteflika. D’ailleurs, on ne lui connait aucun CV qui rendrait son choix en tant que directrice de la culture légitime. Le seul critère : c’est El Hadi Ould Ali qui l’a choisie et qui l’a installée à son poste. C’est le cas aussi de Farid Mahiout, imposé aussi par El Hadi Ould Ali comme directeur du théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. Farid Mahiout était caméra man à la maison de la culture de Tizi Ouzou avant d’être « promu » directeur d’un théâtre régional en plein règne de la médiocrité et de la docilité. Farid Mahiout était directeur de campagne de Bouteflika dans la région de Ain El Hammam ou ex-Michelet. Il n’a aucune relation avec le théâtre ni de près, ni de loin, ni de très loin.

Pourtant, malgré le départ de ses parrains, il reste toujours maitre de ce théâtre dont le budget annuel s’élève à plusieurs milliards de centimes, sans compter les privilèges et les voyages pris en charge à 100 % par les caisses de l’Etat. D’autres individus de la même trempe que Nabila Gouméziane et Farid Mahiout, installés par Ould Ali à des postes de responsabilité qu’ils ne méritent guère, sont toujours là et continuent à faire la pluie et le beau temps malgré leur incompétence avérée, confirmée et connue de tous. De quel changement parle-t-on alors en Algérie ? C’est tout simplement de la poudre aux yeux.

Tarik Haddouche

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