Grève dans les écoles de Bgayet et Tizi Ouzou

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Greve à Bgayet
Greve à Bgayet

KABYLIE (TAMURT) – La situation, dans le secteur de l’éducation, n’est pas du tout reluisante. Demain, lundi, une grève paralysera les écoles du cycle primaire dans les wilayas de Bgayet et Tizi Ouzou, entre autres.

En plus de la grève, on annonce aussi la tenue de plusieurs sit-in de protestation devant les sièges des directions de l’éducation de wilaya ainsi que des marches. Les élèves du cycle primaire resteront donc chez eux pour la énième fois depuis le début du mouvement de protestation des enseignants du cycle primaire, en octobre dernier, et qui se manifeste par des grèves cycliques hebdomadaires de trois jours par semaine (Lundi, mardi et mercredi). La sourde oreille du ministère de l’Education nationale face aux revendications légitimes des enseignants du palier du primaire n’a fait que maintenir ce mouvement qui compromet sérieusement le bon déroulement de l’année scolaire des élèves de 1ère à la cinquième année primaire. Et ce sont les élèves de 5ème année, devant passer l’examen de passage au collège, qui en subiront le plus de conséquences négatives.

Les enfants sont ainsi pris en otage par la faute du ministère de l’Education qui ne tend aucune oreille attentive aux enseignants qui ne revendiquent pourtant que des choses censés comme leur dispense de la mission de surveiller les élèves en dehors des horaires des cours comme cela est le cas dans les collèges et les lycées. Le fait d’exiger un statut digne de celui d’un enseignant du primaire ne peut pas être qualifié de revendication illégitime. C’est la moindre des choses. Pourtant, le ministère de l’Education nationale de l’entend pas de cette oreille. Accuser les enseignants de vouloir du mal aux élèves, c’est oublier que ces mêmes enseignants sont d’abord et avant tout, dans leur plus grande majorité, des parents d’élèves. Il s’agit donc d’un argument fallacieux avancé pour discréditer et isoler les enseignants.

Ces derniers demandent leurs droits. La grève est un droit. Mais quand il n’y a pas de réaction, la responsabilité n’incombe qu’à ceux qui ont la charge et les moyens de satisfaire ou non les revendications des grévistes.

Tarik Haddouche

1 COMMENTAIRE

  1. Dans le primaire, la surveiilance durant les récréations revient aux enseignants et ce, à tour de role selon un plannings de rotations. ca a été toujours ainsi partout dans le monde.

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