Bgayet : Trois ans de prison ferme requis contre l’ex maire FFS

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Hocine Merzougui
Hocine Merzougui

BGAYET (TAMURT) – Une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinar a été requise par le procureur près le tribunal de Kherrata à l’encontre de l’ex maire FFS de l’APC de Bgayet, Hocine Merzougui. Il a été poursuivi, entre autres, pour « mauvaise gestion et attribution de marché de manière illégale ». La direction du FFS avait qualifié cette affaire dans une déclaration, en février 2020, de « procès politique ».

Des peines allant de deux ans à un an de prison ferme ont été également requises à l’encontre de onze autres prévenus, entre fonctionnaires et élus à la même municipalité, poursuivis pour les mêmes motifs. Pour rappel, l’historique de cette affaire remonte à fin 2019 lorsque le tribunal de Kherrata s’est autosaisi suite à une lettre anonyme adressée au parquet dénonçant des malversations et des irrégularités entourant la gestion du Comité des fêtes de la ville de Bejaïa, devenu ensuite le comité communal culturel de Béjaïa.

Parmi, les mis en cause dans cette affaire figure l’ancien maire FLN (2012-2017), Abdelhamid Merouani, promu député au remplacement de Abderrahmane Dris, désigné par l’Etat algérien à la tête d’un organisme de promotion des droits de l’homme. Selon les révélations hallucinantes faites concernant cette affaire, l’ancienne équipe dirigée par Merouani aurait laissé une facture impayée de 180 millions de centimes représentant les frais de réalisation d’une revue communale de 46 pages ! Par ailleurs, défendant ses élus, le FFS avait dénoncé « les agissements autoritaires du Wali de Bejaïa contre les maires de la wilaya comme représailles pour leurs positions politiques hostiles au pouvoir de fait et à sa feuille de route hégémonique ».

Pour le parti socialiste, les accusations contre ses élus cachent « une vengeance politique » car le maire FFS de la commune de Bejaïa avait refusé « d’encadrer le simulacre électoral présidentiel » du 12 décembre 2019.

Arezki Massi

4 Commentaires

  1. Dès que vous sièger dans une assemblée du régime, locale ou nationale, vous acceptez ses règles. Le FFS n’est victime que de ses choix. Un compromis sur les principes conditionne en amont comme en aval votre parcours, avec le temps vous devenez juste une petite touche du système. Les « institutions » centrales ou de proximité sont fonctionnelles à une vision antidémocratique, le FFS n’a pas le courage de faire le mea culpa et rebrousser chemin. La culture du compromis est bonne quand le contexte est partagé. Or la culture politique Kabyle ne peut être diluée dans la vision arabe de la dictature qui occupe l’Etat algérien au nom de l’unité fictive on sacrifie la bonne tradition pour laisser place à l’hydre panislamique. Plutôt que de libérer l’Etat on a livré la Kabylie comme proie.

  2. A partir du moment vous accepter de participer aux elections organisé par ce régime, vous acceptez tout et vous vous reniez immediatement. La constitution algérienne stipule que le pays dit Algérie est arabe. Son peuple arabe, la terre est arabe, sa langue officielle est l’arabe, sa religion est l’islam est aussi officiel. etc etc,.. Participer aux elelction politque vous oblige a accepter tout ce que j’ai cité. Alors messieurs du FFS et RCD, vous le saviez ou vous l’ignorer ? Mais, le pouvoir arabe algérien sais qu’il pouvait achet les politiques kabyles avec l’argent du petrole. C’est ce qui est fait. Depuis 1989 annaée des partis politiques, les responsables kabyles ont accepté d’etre des esclaves des Arabes et Arabophones sur leur terre.

    • Cette Kabylie il faudras bien que ses enfants la gouverne meme si ils vievent plus grande hostilite du regime. Qu’a tu as propose ?

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