KABYLIE (TAMURT) – Quarante-cinq nouveaux cas de patients ayant contracté le coronavirus ont été recensés, hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, alors que ce nombre ne dépassait pas les 5 par jour avant le début de cette troisième vague.
La troisième vague risque d’être lourde de conséquences surtout quand on constate l’absence totale de décision de la part du gouvernement algérien, censé réagir avant qu’il ne soit trop part. Pour l’instant les responsables concernés, à commencer par le ministre de la Santé, se limitent à faire des constats et à tirer la sonnette d’alarme. Sans passer à l’acte. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, le nombre de nouveaux cas quotidiens a d’abord doublé en passant d’une moyenne de 5 à 10 avant de connaitre un rebond en atteignant les 45 cas. On déplore aussi plusieurs morts depuis le début de la troisième vague à la mi-avril dernier. Ni le port du masque ni la distanciation sociale ne sont respectés nulle part. Le mois de ramadan a encore accentué le relâchement puisque tous les lieux publics sont constamment bondés de monde.
C’est le cas un peu partout. Ce qui favorise inéluctablement la hausse des contaminations. L’arrivé du variant indien, le plus virulent d’entre tous, fait craindre le pire dans un pays où une grande partie de la population ne prend pas du tout au sérieux la dangerosité de ce virus et où les gouvernants ne savent pas sur quel pied danser.
Idir Tirourda
