Écosse. Les indépendantistes écossais exigent un référendum d’autodétermination après leur large victoire aux législatives

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L'Ecosse relance le débat sur l'indépendance
L'Ecosse relance le débat sur l'indépendance

ECOSSE (TAMURT) – Les résultats définitifs des élections de renouvellement du Parlement local écossais, publiés samedi 08 mai, confirment la domination des indépendantistes en Ecosse. Le Scotich National Parti (SNP), qui aspire à l’Indépendance de l’Ecosse, a remporté ces législatives en raflant 64 sur les 129 sièges que compte le Parlement écossais. Confortée par cette victoire, la quatrième d’affilée, la cheffe du SNP, Nicola Sturgeon, a immédiatement réclamé un référendum d’autodétermination, mettant ainsi le Royaume-Uni au défi.

Bien que le parti indépendantiste n’ait pas obtenu une majorité absolue, il lui manquait seulement un siège, néanmoins il peut compter sur le soutien des Verts (8 sièges), eux aussi partisans de l’autodétermination. Lors d’une allocution prononcée à l’issue de la proclamation des résultats définitifs de ce scrutin, l’indépendantiste Nicola Sturgeon a réclamé de Londres un référendum d’autodétermination « permettant au peuple écossais de décider de son avenir ». Pour rappel, lors du vote sur le Brexit en 2016, le peuple écossais avait voté contre avec 62% des voix. Après cette victoire aux élections régionales, les indépendantistes, se remettent à rêver de l’indépendance et d’un éventuel retour au sein de l’UE. Réagissant à la demande de Nicola Sturgeon, le Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, a estimé qu’exiger un référendum dans le contexte actuel, marqué par la crise sanitaire, est « irréfléchi ». Toutefois, la cheffe du SNP a rétorqué dans une déclaration rapportée par la presse britannique que « toute tentative du gouvernement britannique de bloquer le référendum serait une insulte à la démocratie ».

Pour Nicola Sturgeon, au vu du résultat de cette élection, « il n’y a simplement aucune justification démocratique, de la part de Boris Johnson ou de quiconque, à interdire au peuple écossais de choisir son futur ». En tous les cas, la cheffe du gouvernement régional écossais menace de saisir la Cour suprême en cas de l’obstination de Londres à refuser un référendum d’autodétermination. A noter que le président du MAK et du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil (Anavad) a salué dans un communiqué publié, ce lundi 10 mai, « la victoire du parti indépendantiste écossais », « qui s’est prononcé démocratiquement en faveur d’un deuxième référendum d’autodétermination », tout en appelant le Premier Ministre Britannique, M. Boris Johnson, « en tant que gentleman, à accéder à l’aspiration référendaire du peuple écossais».

Arezki Massi

3 Commentaires

  1. Votre commentaire est en attente de modération
    Le paradoxe est que l’Algérie avait la même souche culturelle avant boukharouba le criminel et son arabisation/dépersonnalisation. A’ présent la caste, par paresse, veut faire arabiser les récalcitrants que nous sommes, pour faire valoir la règle de la « oumma ». Du coup on ne peut ne pas devenir indépendantistes si nous avions un minimum de cervelle, vu que l’alternative est faire de faux arabes qui insultent l’occident puis remplissent les embarcations de fortune les boats people’s islamiques, alors que les castes ont un niveau de vie de rois, la jeunesse n’a que les yeux pour pleurer, l’école forme la « oumma en nombre incontrôlable – allah interdit la limitation des naissances-, et le sort estde la responsabilité divine, ce qui halalise les biens mals acquis.

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