Tout en lui exprimant son « soutien total », Lyazid Abid : Le mandat d’arrêt contre Ferhat Mehenni est une «absurdité»

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Ferhat Meheni avec Lyazid Abid à Berlin
Ferhat Meheni avec Lyazid Abid à Berlin

KABYLIE (TAMURT) – Pour Lyazid Abid, porte-parole de l’Union pour la République Kabyle (URK), le mandat d’arrêt international lancé par le parquet de Sidi M’hammed (Alger) à l’encontre du président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) est absurde, selon des déclarations rapportées par le journal électronique marocain ‘’Akhbarona’’. En outre, Lyazid Abid estime que c’est « toute la Kabylie qui est visée » à travers ce mandat d’arrêt.

Interrogé par le média marocain ‘’Akhbarona’’ sur l’annonce d’un mandat d’arrêt lancé par Alger contre le leader indépendantiste Ferhat Mehenni, le porte-parole de l’URK, Lyazid Abid a qualifié cette mesure « d’absurdité ». « Le mandat d’arrêt international émis contre Ferhat Mehenni est une absurdité, dont l’Algérie seul est capable d’en produire », a-t-il déclaré. Pour lui, le militantisme pacifique du président du MAK est connu et reconnu par tous. « Tout le monde sait que Ferhat est un homme de paix et de dialogue. Personne ne croira le pouvoir algérien, qui veut présenter la Kabylie comme étant terroriste.

A travers Ferhat et les autres militants, c’est toute la Kabylie qui est visée », a soutenu Lyazid Abid. Celui-ci accuse le régime d’Alger d’avoir l’instrumentalisé l’assassinat du jeune de Miliana à Larbaa Nath Irathen pour diaboliser le MAK. « Depuis la reconnaissance des Etats-Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara Occidental et le Maroc du droit du peuple kabyle à l’autodétermination, l’Algérie est prise de panique. Je condamne l’instrumentalisation du meurtre de Djamel et j’exprime mon soutien total au président du MAK Ferhat Mehenni, ainsi qu’à tous les prisonniers d’opinion qui croupissent dans les geôles algériennes », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, Lyazid Abid, qui a exprimé sa solidarité avec les familles endeuillées suite aux incendies criminels perpétrés en Kabylie, se dit convaincu que « la famille de Djamel sait pertinemment que ce n’est pas la Kabylie qui a tué son enfant ».

Arezki Massi

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