Abdelaziz Bouteflika est mort

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Bouteflika
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ALGERIE (TAMURT) – L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est mort hier en début de soirée après une très longue maladie. Le président déchu a été placé à la tête de l’Etat algérien en 1999. Depuis, il s’est accroché au pouvoir.

Abdelaziz Bouteflika avait 84 ans. Après la fin de ses deux premiers mandats, Bouteflika n’a pas hésité à remanier la constitution qui limitait à deux le nombre de mandats présidentiels. Il a changé la constitution dans la perspective de se présenter, non seulement pour un troisième mandat seulement, mais pour plusieurs fois par la suite. L’objectif étant de demeurer président à vie. Dans un état de santé grabataire, il a été imposé en 2014 pour un quatrième mandat et c’était son frère Said qui menait le bal avec bien sûr la complicité de nombreux autres hauts responsables. C’était durant son tout premier mandat qu’il y a eu le massacre de Kabylie en 2001 au cours duquel plus de 120 citoyens ont été assassinés par des gendarmes.

Ce crime est resté impuni, pour rappel. Le clan de Bouteflika a été poussé à la porte par l’Armée en 2019. Depuis, l’opinion publique n’a eu aucune nouvelle ni officielle ni officieuse du sort de Abdelaziz Bouteflika. La justice ne l’a pas appelé, non plus, dans l’infinité de dossiers de grandes corruptions dans lesquels les hommes de son clan sont impliqués à commencer par son frère Said.

Juba Gacemi

13 Commentaires

  1. L’incompétent, le minable, le médiocre, le prétentieux et l’arrogant Abd-el-Aziz, outrancier, méprisant et orgueilleux, imposé au peuple par le régime corrompu militaro-mafieux dont il n’était en définitive que la marionnette de service pendant 20 ans durant lesquels il a livré au pillage ce pays qui n’était au départ même pas le sien, car rappelons-le Abd-el-Aziz le faux moujahidine était bel et bien un sujet du royaume mitoyen. Son bilan est atrocement désastreux et catastrophique, car il a conduit ce pays à la ruine, à la faillite et au désastre économique et social, en empêchant toujours son développement et sa diversification économique, et en imposant la mono-économie de la rente gazière dont quelques généraux seulement détenaient réellement tout le contrôle. Il laisse derrière lui une Algérie en ruine, et totalement repliée sur elle-même, un peuple berbère fracturé et totalement divisé, et des pans entiers des secteurs économiques totalement sinistrés comme l’agriculture, l’industrie et le tourisme. Sans parler des incapables qu’il a lui-même nommé et imposé à des postes très importants, qui ont littéralement vidé les caisses de l’état, extorqué et détourné les fonds publics à des fins d’enrichissement personnel. Quelle honte, ce pays est devenu la risée et la honte du monde entier. C’est le pays le plus mal géré au monde. L’Algérie est entrée grâce à lui dans le club très fermé des pays en voie de développement qui ne se sont jamais développés, et dont le régime a transposé tous ses ratés, tous ses échecs et toute sa haine sur d’innocents kabyles devenus boucs émissaires pour leurs opinions. Il prétendait en se mettant le petit doigt dans le coin de l’œil, qu’il allait développer ce pays et promettait une nouvelle ère de progrès, et il laisse au bout de 20 ans un pays en ruine au fond des abysses. Il a même érigé à son nom une grande mosquée cathédrale dont la taille démesurée n’a d’égal que son égo.

  2. Il faut savoir que ce nabot a organisé avec boukharrouba le premier coup d’état alors que l’Algérie n’était même pas encore « indépendante ».
    C’est lui le marocain que boukharrouba avait envoyé pour convaincre benbella, encore un autre marocain, de devenir président après avoir évincé, Benkheda président légitime du GPRA. Avec un égo démesuré, il se prenait pour pharaon, il a fini sa vie perclus, en marionnette entre les mains d’une faune de malfrats, dont son frère, qui ne s’est pas gêné des moqueries et quolibets que sa présence faisait naître sur les télés étrangères. Il a humilié la population algérienne réduite à un troupeau bêlant et embrassant la photo de fakhamatou 1er. Bon débarras !!!

  3. Le bilan de ces émeutes est estimé par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme à 126 morts (majoritairement jeunes) et plus de 5 000 blessés. Mais en 2011, les familles des victimes réclament toujours justice.
    Finalement, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a accepté certaines revendications des Kabyles. Les gendarmes ont été retirés de Kabylie, et la langue berbère (Tamazight) a été introduite comme langue nationale dans la Constitution algérienne de 2002, puis comme langue officielle en 2016

    Les partis politiques berbères traditionnels, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de Saïd Saadi et le Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed ont été en partie marginalisés par l’activisme radical, les formes violentes de protestation et la création de nouvelles structures non partisanes comme le mouvement politique Âarch (Arouch) et le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) dont les ambitions d’autonomie régionalistes sont plus ou moins marquées.

  4. Trois jours de deuil national pour ce minable prétentieux qui a endeuillé la kabylie en 2001, il laisse derrière lui une Algérie ruinée et son économie en miettes. Il a fait exactement tout le contraire de ce qu’il aurait dû faire. Où plutôt ce nain de jardin avec toute sa smala de Oujda, n’a rien fait du tout car il n’était que dans l’inaction, l’immobilisme, le passif, l’arrogance, l’orgueil, beaucoup plus préoccupé à laisser son nom inscrit sur la façade d’une grande mosquée pour la postérité et son emprunte dans l’histoire, qu’à développer l’économie, l’industrie, l’agriculture, le tourisme, le tertiaire, les infrastructures, la recherche scientifique et médicale, les technologies d’avenir, l’enseignement supérieur, l’éducation et l’instruction. Ce type a confisqué le pouvoir durant 20 ans avec la complicité de l’armée, et avec pour seul bagage le niveau Bac du lycée français de Oujda. Un impotant gravataire agrippé à son fauteuil tel un monarque s’accroche à son trône. Quel gâchis, ce pays n’a pas progressé, il n’a pas non-plus stagné, car il n’a fait que reculer et régresser sur beaucoup d’aspects. Et plus généralement, 60 ans après son indépendance, ce pays fait toujours appel aux technologies des pays occidentaux, car incapable d’exploiter ses ressources naturelles avec ses propres technologies puisque qu’il n’en a pas, importe presque tout, y compris le blé dur et beaucoup d’autres aliments de base, car figurez-vous que l’Algérie jadis considérée comme le grenier à blé de la France, a perdu sa souveraineté alimentaire et son agriculture est quasi inexistante. Son bilan à lui, tout comme celui de ses prédécesseurs, est un désastre.

  5. ‘ L’alter égo ‘ du Colonel Boumédiène, puis ‘ marionnette ‘ des Généraux ultras.

    Boutef’ doit son ascension au puissant puissant Clan de Oudjda, puissant car puissamment amarré au puissant MALG. Le Clan organisait ses réunions dans la maison de sa mère.
    Boutef’ avait la confiance de Boussouf (le Parrain principal) et de Boukharrouba (Boumédiène)…..

    Il croyait succéder au dictateur Boumediène, mais il ne bénéficiait pas de préjugés favorables chez les Militaires, en raison de ses frasques, ses malversation….. Kasdi avait alors imposé Chadly. Commence alors l’exil pour Boutef’, qui réussa d’obtenir un poste de Conseiller auprès du richissime Eir Djaber…..

    En 1999, le Général Belkheir -le Parrain principal et Eminence grise de la Junte- l’intronisa Président…

    La Junte le garde même après son AVC, qui l’a rendu infirme, inapte, en état second…. dans le but d’humaniser / donner un ‘ vernis d’humanité ‘ à leur pouvoir….. inhumain, criminel, assassin, mafieux !

    Bref !

    Boutef est sortie par la ‘ petite porte ‘…. condamné par l’histoire !
    !

  6. Ce ni l’armé ni le hirak c’est son état de santé lamentable qui l’a obligé de mettre fin au théâtre qui a entouré sa maladie, devant un tel redicule il n’a pas eux aucun autre choix que celui d’ abdiquer mais avec garantie sans aucune poursuite jusqu’à son décès!

  7. Un très grand président, aussi grand que par sa taille, ça donne une idée de sa grandeur et de sa hauteur de vue, car il avait une vision pour l’algérie et un destin qui consiste à tout bousillé et à tout cramer. Condoléances à sa femme et à ses enfants à qui il manquera beaucoup, d’autant qu’il était le père exemplaire d’une famille invisible, un homme un vrai brut de fonderie, solide comme un chêne, taillé dans le roc. Un très grand combattant et un grand héro de la libération de l’algérie en 1962 qui n’y a mis les pieds pour la première fois qu’en 1963. Nul doute qu’il ait sa place au cimetière dans le carré des grands héros de la libération et de l’indépendance de l’algérie, rebâtisé pour la circonstance « carré des mithomanes ». Encore bravo pour son œuvre accomplie, il laisse derrière lui au bout de 20 années de présidence acharnée sans partage, une Algérie prête à relever tous les défis d’avenir, son économie est très fleurissante et très diversifiée, sa croissance est à deux chiffres, car il a su impulser toute la dynamique d’état de la corruption généralisée, et s’appuyer sur d’intègres collaborateurs dévoués à leur pays et à leurs compatriotes, très compétents, et qui par excès de zèle et conscience professionnelle, se sont cassés avec la caisse. Les hommages de tous les grands chefs d’états sont unanimes, même le président Macron qui a fait son serment d’hypocrite et qui ne veut surtout pas d’emmerdes avec la bande de tarés aux commandes de ce pays, lui a rendu un vibrant hommage.

  8. C’est l’histoire d’un sujet marocain qui vivait chez sa mère à Oujda sa ville natale, avec ses frères et sœurs. Et qui s’est fait passé pour un grand chef de guerre et un héros de la libération et de l’indépendance de l’algérie, et dont on ne comprend pas très bien au juste ce qu’il a fait de si spectaculaire d’ailleurs, à part se pointé l’année d’après. Il fait partie de ces mythomanes qui se sont inventés un rôle très important qu’ils n’ont jamais eu. D’ailleurs on ne comprend toujours pas en quoi il serait un héros ou un martyr. Après avoir été démasqué, évincé et débarqué par l’armée, Il s’est exilé en disgrâce en France puis en Suisse de 1979 à 1987, puis il revient au pouvoir en 2001 dans les circonstances que tout le monde connaît bien après la décennie noire, sous la pression de l’Arabie Saoudite. Il s’est agrippé à son fauteuil d’intermittent du spectacle durant 20 longues années où il a livré l’algérie au pillage, empêché toutes formes de développement, ruiné et sinistré toute l’économie, appauvri la population et spécialement en kabylie, tout en favorisant et en enrichissant une classe d’ultra-privilègiés appartenant à son clan la nouvelle nomenclatura. Son bilan est désastreux, il a laissé vider les caisses de l’état par sa bande de crapules qui vivent presque tous aujourd’hui comme des pachas en occident, alors que le salaire minimum « Al j’ai rien » n’est que de 80€. Nul doute que cet imposteur laissera son nom dans l’histoire de l’algérie, car c’est un imposteur. L’Algérie c’est quand-même le pays où on a vu une bande de lèches bottes offrir un cheval à un tableau. C’est le pays qui a régressé dans tous les domaines malgré ses ressources naturelles. C’est le pays qui fait encore appel au bout de 60 ans, aux compétences technologiques des européens pour exploiter les ressources naturelles de son sous-sol, car figurez-vous qu’ils ne sont toujours pas fichu de fabriquer un tuyau de gaz comme le gazoduc medgaz.

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