 – Les communes d’Aqvu, Toudja, M’cisna et Feranoun, relevant du département kabyle de Vgayet, où les élections locales algériennes du 27 novembre dernier n’ont pas eu lieu, seront désormais gérées par des administrateurs. Ceux-ci viennent d’être officiellement installés par le représentant du régime algérien à Vgayet, en l’occurrence le wali Kamel Eddine Kerbouche.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – Les communes d’Aqvu, Toudja, M’cisna et Feranoun, relevant du département kabyle de Vgayet, où les élections locales algériennes du 27 novembre dernier n’ont pas eu lieu, seront désormais gérées par des administrateurs. Ceux-ci viennent d’être officiellement installés par le représentant du régime algérien à Vgayet, en l’occurrence le wali Kamel Eddine Kerbouche.
A défaut d’organiser des élections partielles dans les communes sans maires, l’administration algérienne a choisi la voie la plus facile. En effet, elle a procédé tout simplement, lundi dernier, à l’installation d’administrateurs exécutifs communaux (DEC) pour la gestion des affaires des communes où il n’y a pas eu lieu d’élection le 27 novembre dernier. C’est le cas des municipalités d’Aqvu, Toudja, M’cisna et Feranoun, où aucune liste électorale ne s’est présentée aux dernières élections locales algériennes.
Certainement, la gestion des cinq communes du département de Tizi Wezzu, en Kabylie, à savoir Tademaït, Ath Mahmoud, Ath Boumahdi, Illilten et Aïn El Hammam, sera également confiée à des administrateurs. Le pourvoir algérien sait que la population de ces communes rejettera une éventuelle organisation d’une élection partielle. Pour rappel, la Kabylie avait massivement rejeté les élections algériennes du 27 novembre dernier.
Certaines communes se sont retrouvées avec une seule liste comme au temps du parti unique. En somme, ces élections ont donné lieu à des maires élus avec très peu de voix, dépourvus ainsi de toute légitimité populaire.
Arezki Massi