Cour de Ruisseau : Mandat de dépôt renouvelé contre sept militants kabyles

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Tribunal de Ruisseau
Tribunal de Ruisseau

ALGER (TAMURT) – La chambre d’accusation près la Cour de Ruisseau (Alger) a ordonné, ce mercredi 11 mai, le renvoi du dossier des détenus kabyles Ali Mimoun, Zahir Djemai, Boudjemaa Malek, Arezki Oulhadj, Hanafi Ould Mohand, Zahir Messaoudene et l’ex journaliste de Liberté Mohamed Mouloudj devant le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed d’Alger pour complément d’enquête. Leur demande de remise en liberté provisoire a été refusée.

La chambre d’accusation de la Cour d’Alger a décidé, ce mercredi, le renvoi du dossier de sept militants kabyles, arrêtés en septembre dernier, dans le cadre de la répression menée par le régime algérien en Kabylie, devant le juge d’instruction pour complément d’enquête. La même juridiction a rejeté la demande de remise en liberté provisoire introduite par la défense, tout en ordonnant le renouvellement du mandat de dépôt pour quatre mois à l’encontre de ces militants. Ainsi, Ali Mimoun, Zahir Djemai, Boudjemaa Malek, Arezki Oulhadj, Hanafi Ould Mohand, Zahir Messaoudene et l’ex journaliste de Liberté Mohamed Mouloudj resteront encore en prison, en attendant une nouvelle programmation de l’examen de leurs dossiers. Cela fait plus de sept mois qu’ils croupissent dans les geôles algériennes pour des accusations infondées et farfelues, dont appartenance à une organisation terroriste sur la base de l’article 87 bis.

A noter que plusieurs ONG dont Amnesty International ont appelé à l’abrogation de cet article controversé et ont dénoncé les dérives du régime algérien, qui instrumentalise la justice pour étouffer toute voix discordante.

Lyes B.

1 COMMENTAIRE

  1. Libération sans conditions de tous les prisonniers. Que ce soit des membres de partis reconnus ou non reconnus, la kabylie exige la fin des poursuites infondées souvent insensées.

    Les problèmes politiques ne peuvent être réduits à un problème d’ ordre public, pour mieux activer le pouvoir discrétionnaire des administrations, qui ne bougent jamais quand il s’agit des exactions commises par les plus citoyens!

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