La justice algérienne : Les griefs retenus contre des militants kabyles, dont Abdennour Abdesselam

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Abdenour Abdeslam en conférence à Tichy
Abdenour Abdeslam en conférence à Tichy

ALGER (TAMURT) – Ce mercredi 13 juillet, la chambre d’accusation près la cour d’Alger (Ruisseau) a examiné le dossier de plusieurs militants kabyles, dont Abdennour Abdesselam, Tahar Amichi et Sofiane Mehenni. Le parquet avait fait appel du ‘’non-lieu partiel’’ prononcé le 13 avril dernier concernant le chef d’accusation lié à l’article 87 bis porté contre ces militants. Le verdict est mis en délibéré pour le 03 août prochain, a déclaré Me Allili Yamina.

Reporté à maintes reprises, l’examen du dossier du chercheur en langue amazighe Abdennour Abdesselam, ainsi que d’autres militants kabyles, dont Tahar Amichi et Sofiane Mehenni a été finalement examiné, ce mercredi 13 juillet. Selon un comité de défense des détenus, le dossier examiné renferme aussi l’affaire des militants Hamza Bououne, Bouaziz Ait Chebib et Lounes Hamzi, mais sans donner plus de détails. Pour rappel, quelques-uns de ces militants ont été arrêtés en septembre 2021 et d’autres, bien avant, en juin de la même année. Ils ont été accusés notamment d’«appartenance à une organisation terroriste » (MAK) sur la base du très controversé article 87 bis.

Toutefois, le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed avait prononcé, le 13 avril dernier, un « non-lieu partiel » pour Abdennour Abdesselam et ses codétenus, tout en ordonnant la requalification des faits pour la correctionnelle. Le parquet est alors revenu à la charge en interjetant appel. Cela fait plus de dix mois que ces militants sont pris en otage et croupissent injustement dans les geôles algériennes.

Aksil K.

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