At Weghlis (Chemini) : L’Agora du livre revient du 20 au 23 juillet

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Agraw Udlis
Agraw Udlis

VGAYET (TAMURT) – La 3e édition du Salon du livre de Chemini, appelé aussi l’Agora du livre, revient du 20 au 23 juillet. L’évènement est dédié à la mémoire du défunt chercheur et linguiste kabyle Mohand Akli Haddadou.

Créé en 2018 par l’association socioculturelle Agraw, du village Takhlidjt, dans la commune de Chemini, le Salon du livre, connu sous l’appellation l’Agora du livre de Chemini, revient cette semaine avec une troisième édition, qui verra l’organisation d’un concours du meilleur ouvrage dénommé ‘’Prix Mohand Akli Hadaddou’’. Un concours qui récompensera trois œuvres littéraires d’expression amazighe. Au menu du programme de ce festival, des expositions de livres, des ventes-dédicaces, de la poésie, de la musique, des ateliers de peinture et même de l’artisanat. En somme, un mélange de culture, d’art et de détente. Des conférences et des tables rondes seront aussi animées par des auteurs et universitaires, invités à cet effet. Parmi les intervenants qui prendront la parole lors de ce festival, le jeune écrivain kabyle Lyes Belaidi. Il donnera une conférence, le 21 juillet, à 15h00, en compagnie de Chabha Ben Gana, sur le thème « Tatrarit di tsekla tamaziɣt » (La modernité dans la littérature amaziɣ). Il organisera aussi une vente-dédicace de ses deux livres écrits en kabyle ‘’Ungal Yezger Asaka’’ et ‘’Tasnayt tamazrayt’’. L’écrivain et enseignant de tamazight Larbi Yahioune animera quant à lui une conférence sur le thème « Ungal n teqvaylit : tignatin d ufares » (Le roman kabyle : Etat des lieux et perspectives). Pour sa part, Toufik Djerroud animera deux ateliers au profit des enfants de 10 à 15 ans et de 06 à 09 ans sur le thème « Lmed Tamaziɣt » (Apprends le kabyle).

Par ailleurs, les auteurs invités à ce Salon du livre animeront une table-ronde sur le thème « La production littéraire et sa réception dans la société ». Les organisateurs de l’évènement ont aussi prévu une exposition en hommage à la jeune écrivaine Dihya Louis, de son vrai nom Louiza Aouzellag, décédée le 30 juin 2017, à l’âge de 32 ans. Elle a publié, en 2012, son premier roman en langue arabe « Un corps m’habite » (traduit en français), suivi de « Je me tuerai devant toi » en 2013. Ensuite, elle passe à l’écriture en kabyle en publiant « Ger igenni d tmurt » (Entre ciel et terre), qui obtient en octobre 2016 le prix Mohamed-Dib. Ce roman sera publié en octobre 2017, soit quelques mois seulement après sa mort.

Lyes B.

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