Ils ont tenté de rejoindre les côtes espagnoles : Deux jeunes de Nat Rached périssent en mer Méditerranée

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Les deux victimes Rachid et Fares
Les deux victimes Rachid et Fares

TUVIRETT (TAMURT) – Tout Nat Rached est sous le choc. Deux jeunes originaires de ce village, dans la commune de Leqser, relevant du département de Tuvirett, ont péri, mardi 26 juillet, près des côtes oranaises (l’Ouest algérien). Ils ont tenté de rejoindre la rive espagnole via une embarcation de fortune. Les deux victimes, Fares et Rachid, n’ont que vingt ans.

La terrible nouvelle de la mort de deux jeunes vingtenaires, natifs du village Nat Rached, a jeté la consternation au sein de la population de cette paisible bourgade. Leur embarcation a fait naufrage, alors qu’ils tentaient, ce mardi 26 juillet, de rejoindre la côte espagnole à partir de la plage oranaise Ain Boucefair. « Je suis complètement sonné, fortement ébranlé et sous le choc. La photo ci-dessous (qui accompagnait son post Facebook, NDLR) est celle du petit-fils de ma grande sœur (83 ans). C’est donc mon petit neveu. Il s’appelle Fares et il n’a que 20 ans. Sa vie s’est arrêtée hier mardi 26 juillet dans l’après-midi. Il est mort avec un autre jeune du même âge qui s’appelle Rachid et tous deux originaires de mon village natal Nat Rached (Leqsar de Bouira, en Kabylie). Et pas n’importe quelle mort.

C’est toute la question qui doit interpeller tout un chacun », a écrit Arezki Semache, proche de l’une des victimes, à propos de ce drame. Malheureusement, beaucoup de jeunes kabyles tentent la traversée de la Méditerranée via des embarcations de fortune, au péril de leur vie. Pour rappel, le corps sans vie d’un jeune kabyle, originaire de M’cisna, dénommé Abdelkader Bitous, dans le département de Vgayet, a été repêché, dernièrement, sur les côtes espagnoles. Il a tenté de rejoindre l’Europe, en cherchant « un avenir meilleur ».

Arezki Massi

3 Commentaires

  1. Il faut déconseiller la traversée clandestine. Outre le risque de mort il y a la certitude de faire l’objet d’expulsion, au cas de « réussite » la vie en clandestin durant la crise actuelle en Europe. rendrait la vie amère. Les partis politiques devraient prendre au sérieux ce dossier. Imposer une gestion régionale des dossiers emplois et assistance.

    Une jeunesse sacrifiée pour que les nababs vivent en rois.

  2. Les jeunes désespèrent au point de réfuter l’éventualité de tout danger devant leurs mésaventures, certains politiciens de comptoir (vivants par ailleurs sur les deux rives de la méditerranée !) ont tenté en vain de faire de nos jeunes des soudards d’une conquête contre l’Islam(isme) (au profit des Toufik et des pro-fransa !!) pour donner un sens à leurs vies, leurs inventer un engagement contre un système intransigeant devenu à leurs yeux colonialiste (parce que CE système, pas les autres qui gangrènent la hiérarchie est trop rigide avec un certain occident !) …

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