Examen périodique universel (EPU) : Les droits de l’homme en Algérie passés au crible aujourd’hui devant le CDH de l’ONU

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Siege des Nations Unies pour les droits de l'homme à Geneve
Siege des Nations Unies pour les droits de l'homme à Geneve

GENEVE (TAMURT) – La situation des droits de l’homme en Algérie sera examinée, ce vendredi 11 novembre, par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, à l’occasion de l’examen périodique universel (EPU), prévu entre le 7 et le 18 novembre 2022, à Genève. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, des ONG et associations kabyles dont celle des Kabyles d’Allemagne (DKF), ont transmis au CDH de l’ONU des rapports accablants sur la répression féroce qu’exerce le régime algérien sur le peuple kabyle et les algériens.

L’Algérie sera examinée, ce 11 novembre, pour la 4e fois par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cet examen se déroulera sous la forme d’un échange de trois heures et demie avec la délégation officielle de l’Algérie, conduite par le ministre algérien de la Justice. L’un des objectifs de cet examen est de déterminer si l’Algérie a mis en œuvre et respecté les recommandations formulées par le CDH de l’ONU lors des précédents cycles de l’EPU. La réalité montre que la situation des droits de l’homme en Algérie s’est amplement dégradée, ces dernières années.

Le régime algérien suit particulièrement une politique de répression sans précédent en Kabylie, où des centaines de militants et activistes politiques pacifiques ont été injustement arrêtés et détenus dans les prisons algériennes. Des dizaines d’entre eux sont arbitrairement accusés de terrorisme à cause de leurs convictions politiques en faveur d’une Kabylie libre du joug arabo-islamique. Par ailleurs, la diaspora kabyle s’apprête à se rassembler, ce vendredi 11 novembre, devant le Palais des Nations à Genève, en Suisse, pour interpeller l’instance onusienne sur les agissements du régime algérien, qui continue à bafouer les droits les plus élémentaires des citoyens kabyles.

Les violations des droits de l’homme en Kabylie ont atteint un nouveau seuil dans l’intolérable. Kidnappings de militants, harcèlement policier et judiciaire, perquisitions violentes au domicile familial, recours abusif à la détention préventive sont les quelques pratiques auxquelles se donne le régime algérien depuis près de deux ans.

Arezki Massi

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