 - Les dernières pluies et tempêtes de neige qu'a connue la Kabylie ont permis au barrage du Taksebt, dans le département de Tizi Ouzou, de stocker une bonne quantité d'eau. Le barrage ne cesse de se remplir à vue d'œil, au grand bonheur des habitants de la région. La sècheresse qui sévit depuis plusieurs mois avait suscité de vives inquiétudes en Kabylie. Les dernières pluies ont enfin rendu le sourire aux villageois et surtout aux paysans. Mais ce qu'il ne faut pas oublier de noter, c'est que ce barrage d'eau alimente essentiellement l'Algérois et la Mitidja. La moitié d'eau du barrage de Taksbet est pompée en dehors de la Kabylie, lorsqu'aucun barrage d'eau algérien n'alimente la Kabylie.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – Les dernières pluies et tempêtes de neige qu’a connue la Kabylie ont permis au barrage du Taksebt, dans le département de Tizi Ouzou, de stocker une bonne quantité d’eau. Le barrage ne cesse de se remplir à vue d’œil, au grand bonheur des habitants de la région. La sècheresse qui sévit depuis plusieurs mois avait suscité de vives inquiétudes en Kabylie. Les dernières pluies ont enfin rendu le sourire aux villageois et surtout aux paysans. Mais ce qu’il ne faut pas oublier de noter, c’est que ce barrage d’eau alimente essentiellement l’Algérois et la Mitidja. La moitié d’eau du barrage de Taksbet est pompée en dehors de la Kabylie, lorsqu’aucun barrage d’eau algérien n’alimente la Kabylie.
Les autorités coloniales exploitent le maximum d’eau en Kabylie au profit des Algériens. Donc, vide ou plein, le barrage d’eau de Taksebt ne sert à rien aux Kabyles alors qu’ils souffrent d’un manque terrible d’eau potable durant la saison des grandes chaleurs, et même en hiver ces dernières années. Les cris de détresse des villageois n’ont jamais trouvé un écho favorable.
L’eau, qualifiée de l’or bleu, deviendra, selon des experts, l’enjeu majeur pour l’humanité dans les années à venir. Les puissances impérialistes et occidentales commencent déjà à se pencher sérieusement sur ce sujet.
Il est utile de rappeler que les montagnes du Djurdjura regorgent de quantités incalculables d’eau, selon diverses études menées par des chercheurs universitaires. On parle même de l’une des plus grandes réserves mondiales d’eau potable. Une richesse naturelle plus que vitale.
Idir Yatafen