Répression : Le militant indépendantiste Chafa Baymout condamné à cinq ans de prison ferme

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Chafa Baymout
Chafa Baymout

BORDJ BOU ARRERIDJ (TAMURT) – Le tribunal criminel de Bordj Bou Arréridj a condamné, ce mercredi 22 février, le militant kabyle Chafa Baymout à cinq ans de prison ferme. Il a été poursuivi sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien. Son avocat Sofiane Ouali a dénoncé un procès à huis-clos, en violation de l’article 285 du code des procédures pénales.

Originaire du village Chekbou, dans la commune de Djaafra, le militant kabyle Chafa Baymout a été condamné, ce mercredi, à cinq ans de prison ferme. Pour rappel, ce jeune kabyle a été arrêté par les forces coloniales algériennes le 21 novembre dernier, au niveau de son village. Il était assis dans un café en compagnie de ses amis quand des policiers en civile se sont présentés devant lui pour l’arrêter. Il a été même menotté, alors qu’il n’a rien commis de mal. Son seul tort est d’aimer sa Kabylie et de militer pacifiquement pour sa libération. Il a été faussement accusé de « terrorisme ». Pourtant, ce militant est connu pour son implication dans des initiatives associatives en faveur du développement de sa région et de l’intérêt général.

Son avocat, Me Sofiane Ouali, a dénoncé la tenue d’un procès à huis-clos, en violation de la loi en vigueur. « La famille et les proches de l’accusé ont été empêchés d’assister à l’audience, ce qui est en violation de l’article 285 du code des procédures pénales, des textes de la constitution algérienne et des chartes internationales et régionales sur les droits de l’homme, qui portent sur la publicité des audiences et le procès équitable », a-t-il déploré.

Aksil K.

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