Répression : Deux jeunes kabyles condamnés à 18 mois de prison ferme pour leurs convictions politiques

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Benyahia Kouceila
Benyahia Kouceila

ALGER (TAMURT) – Le tribunal de Sidi M’hamed à Alger vient de condamner les détenus d’opinion kabyles Benyahia Kouceila et Anis Bouaichi à 18 mois de prison ferme et à 100 000 dinars d’amende. Le parquet avait requis 03 ans de prison ferme. Ils ont été arrêtés par la police algérienne pour leurs convictions politiques et leur combat pacifique en faveur de la Kabylie.

Ce mercredi 29 mars, la justice algérienne a condamné les jeunes kabyles Benyahia Kouceila et Anis Bouaichi à 18 mois de prison ferme. Originaire d’Adrar n Sidi Idir, dans la commune de Djaafra, Benyahia Kouceila est détenu à la prison d’Ain Soltan, à Bordj Bou Arreridj, depuis février 2022. Pour sa part, le jeune Anis Bouaichi croupit à la prison de Koléa (Tipaza). Pour rappel, le jeune Benyahia Kouceila a été déjà condamné dans un autre dossier à 06 ans de prison ferme par le tribunal criminel de première instance de Bordj Bou Arreridj. Le parquet avait requis contre lui une peine de 20 ans de prison ferme. Il a été poursuivi pour ‘’terrorisme’’ sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien.

Cette loi scélérate a été promulguée par l’Etat colonial algérien pour incriminer l’acte politique en Kabylie. Elle vise spécialement les militants indépendantistes kabyles, qui revendiquent le droit du peuple kabyle à l’autodétermination conformément au droit international. Lors de l’examen périodique universel auquel l’Etat algérien a été soumis en novembre 20222, à Genève, plusieurs pays membres du conseil des droits de l’homme de l’ONU avaient demandé au gouvernement algérien l’abrogation de l’article controversé 87 bis.

Lyes B.

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