CULTURE (Tamurt) – Ce samedi, 18 juin, dernier jour du festival, le publique kabyle a été très nombreux dans les gradins du théâtre de la sucrière, qui était archicomble. Le vent mistral fut de la partie, comme à chaque fois lors des évènements kabyles heureux.
Le public a eu droit en début de soirée à une grande poétesse kabyle Nna Zohra, qui a rendu un vibrant hommage aux martyres de la Kabylie de 2001. Par ses poèmes percutants et pleins de sens elle a rappelé les souffrances des mères ayant perdues leurs enfants assassinés par le pouvoir à la fleur de l’âge. Nna Zohra a insisté dans ses vers pour que l’on ne les oublie jamais et pour que le combat continue afin que leur
mort ne soit pas vaine.
La soirée a continué avec moh Alileche par quelques chosons de son répertoire et une chanson en hommage à Ait Menguellat.
Puis c’est au tour de Salima Ikhlef avec sa troupe de dance qui a présenté de magnifiques chorégraphies. Il est à souligner que Salima Ikhlef est très connue dans les milieux artistique et culturelle Kabyle à Marseille. Elle forme des jeunes danseuses et danseurs dans son école qu’elle a fondée il y a 20 ans.
Puis le théâtre de la sucrière a vibré à l’entrée en scène de l’étoile de la chanson Kabyle, Lounis Ait Menguellet. Ait Menguellat a puisé de son vaste répertoire ses meilleurs tubes. Il a alterné entre la chanson rythmée et la chanson à texte.
Les militants autonomistes et les animateurs de l’association Amitié Kabylie bouches du Rhône ont marqué leur présence par l’utilisation du drapeau Amazigh durant toute la soirée.