2ème édition du festival de la plante médicinale – Plante médicinale : un atout pour la Kabylie

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Caravane médicale

ECONOMIE (Tamurt) – La conférence qui a porté sur la protection de l’environnement et le développement durable a suscité un grand intérêt.

En effet, c’est devant une assistance nombreuse marquée par une forte présence féminine que les conférenciers ont présenté leurs communications qui entre dans le cadre de la sensibilisation afin de contribuer à l’enracinement d’une culture écologique en Kabylie.

Le professeur Rachid At Ali Uqasi a mis en lumière l’importance des plantes médicinales en se référant aux amérindiens qui possèdent une richesse naturelle importante conjugué à un savoir de qualité dans le domaine de la médecine traditionnelle : « les grandes firmes occidentales exploitent toutes ses richesses et tout ce savoir pour se faire des profits colossaux sur le dos des amérindiens, un peuple autochtone, en volant et en exploitant leur intelligence dans l’industrie pharmaceutique. Ce phénomène ne doit pas nous arriver surtout quand on sait le potentiel dont dispose la Kabylie en matière de plantes médicinales ».

Le professeur Rachid At Ali Uqasi a insisté sur le fait que le respect de la dignité des peuples autochtones est un impératif vital pour assurer le développement durable à l’échelle planétaire car ces peuples sont les meilleurs protecteurs de l’environnement.

Sur le plan de la protection de l’environnement, le conférencier a donné quelques recommandations qui repose sur 4 points :

1- L’éducation qui commence dans la famille, puis à l’école et enfin dans la société à travers le mouvement associatif à travers des campagnes de sensibilisations.

2- La mobilisation de la société civile afin de s’émanciper de la culture de l’assistanat et aller dans le sens de la protection de l’environnement.

3- L’implication des pouvoirs publics à travers des politiques environnementales et l’octroi d’aides financières aux acteurs qui interviennent dans ce domaine.

4- Travailler en collaboration avec les organismes internationaux pour bénéficier de subventions et des formations adéquates.

Le professeur Rachid At Ali Uqasi a conclu son intervention en reliant la question de l’environnement à la question identitaire en déclarant : la pollution environnementale est la conséquence directe de la pollution identitaire et linguistique. Le règlement de la question identitaire est un préalable à tout développement et elle ne peut se faire que dans le cadre du projet proposé par le MAK.

Belaid Hamoum, spécialiste dans le développement rural, a entamé son exposé par la nécessité d’entrevoir l’avenir de la Kabylie, voire de la planète dans une optique de développement durable. Pour ce spécialiste : les ressources pétrolières algériennes s’épuisent du fait de l’absence de la diversité de l’activité économique depuis 1962 sans oublier que les réserves sont minimes. Compter sur la rente pétrolière qui est dilapidée pour construire l’avenir est un crime. Il est temps d’explorer d’autres énergies nouvelles à l’image de ce qui se fait dans le monde entier ».

Le conférencier a abordé le développement rural en insistant sur la nécessité d’adapter les politiques de développements à l’environnement du fait qu’on ne peut pas préconiser les mêmes solutions à la Kabylie qu’au sud.

Belaid Hamoum a mis en avant l’importance du développement rural en déclarant : nul développement n’est possible sans prendre en considérations les spécificités locales. Le développement est le fait d’acteurs locaux ».
Dans le même ordre d’idées, il préconise une participation effective des acteurs locaux dans l’élaboration et l’exécution des politiques de développement à travers des collectivités locales souveraines. « Tant que c’est le pouvoir central et ses Walis qui décident, aucune chance de voir se réaliser le moindre développement en Kabylie ».

Dans le cadre du développement rural, ce spécialiste a insisté sur la formation qui doit à la fois être de qualité et conforme aux besoins de la région.

Mettant en lumière les potentialités locales, le conférencier dans une approche de développement rural a exhorté les kabyles à aller dans le sens de l’identifications de toutes les ressources dont dispose leur régions et adopter une meilleure stratégie de leur exploitation en créant une complémentarité entre l’activité économique et la protection de l’environnement.

Belaid Hamoum a mis l’accent sur la valorisation du produit local et sa labellisation dans une optique d’exportation. Pour le conférencier, cette valorisation repose sur trois dimensions :

1- Dimension économique : tout produit doit être rentable.

2- Dimension sociale : assurer une meilleure répartition des richesses.

3- Dimension environnementale : protection de l’environnement

En conclusion, le conférencier qui a salué l’initiative de l’association Tigmi, a exhorté les organisateurs à poursuivre ce travail de recherche et de valorisation des plantes médicinales : il ne faut surtout pas se limiter à ce festival qui doit juste permettre une meilleure sensibilisation. Avec le travail, les miracles sont possibles ».

8 Commentaires

  1. « Tant que c’ est le pouvoir central et ses walis qui décident,il n’y aura aucun développement en Kabylie »,autrement dit le pouvoir central et ses walis sont là pour étouffer tous les développements économique et humain en Kabylie.Cet état de fait réjouit le kabyle renégat tout en désespérant le kabyle « iqlalhen ».

  2. Azul d Amuqran i Mas Rachid At Ali Uqasi !

    Bienvenue sur le champs revendicatif Kabyle !

    Une ultime solution, cher Ami: {{UN ÉTAT KABYLE}}, FONDÉ PAR DES KABYLES, SUR TOUT LE TERRITOIRE KABYLE, ET SELON LES VALEURS KABYLES ÉPRISES D HUMANISME, DE RESPECT D AUTRUI ET DE LA NATURE, TOLÉRENTES ET OUVERTE SUR LE MONDE.

    {{Tous et toutes avec le MAK-GPK !}}

    Toutes les forces kabyles comme la tienne et tant d’autres doivent se fédérer d’une manière ou d’une autre, nous devons nous unir c’est URGENT ET C’EST UNE QUESTION DE … VIE OU DE DISPARITION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVES DE CHACUN D’ENTRES-NOUS.

    Ar melmi ?

    Vive la kabylie LIBRE ET INDÉPENDANTE !

  3. Azul
    je vis a UK et chaque fois que j’ai un malaise dans mon corps (estomac,rhum ,ou autre ..)je prefaire apeller ma mere ou mes tantes en kabyle que d’y aller voire mon medecin elles sont iletre mais des grande professionelle en plantes medicinal……il faut en profite a aprendre sur nos veielles et vieux et passe ce savoir a nos enfants notre patrie cache beaucoup de secret
    thanmirth

  4. Le MAK avance et gagne chaque jours, voila nos intellectuels commencent a contribuer et a s’intégrer dans le projet politique du MAK merci bonne continuation.

    • Azul d’azizzan akkwit,

      Alors pourquoi continuer a effectuer des branchements au gaz ?? La solution si l’on veut réellement respecter l’environnement c’est lHydrogène, le solaire et autres sources d’énergie naturelle, d’une part

      Créons notre silicone vallée afin d’élaborer nos propres produits pharmaceutiques, nos imprimantes 3 D, le pétrole est une relique et est condamné à l’obsolescence.

      L’Avenir c’est la recherche fondamentale et appliquée et le respect de l ‘environnement, bien des essences sont en voie de disparition tels = le sapin de Numidie (abies Numidica), le frêne (fraxinus angustifolia) et notre fameux lion de Numidie (léo numidica) qui ne survit çà et là dans quelques zoos!!

      Bref la liste est trop longue….

      Leconstat est là….Il faut agir, réagir avant le point de non retour.

      Agwzul

  5. azul
    voila j’ai une fille agée de 14 ans atteinte d’un syndrome néphrotique (perte de proteine dans les urines) traitée malheureusement par des corticioides (cortancyl) ce qui est très mauvais pour elle donc je cherche une plante médicinale qui pourrait l’a guerir actuellement elle prend des queus de cerises qui lui sont vraiment bénéfique contre les oedémes je vous remercie d’avance

    • Bonjour,

      On m’a parlé d’une plante cueilli dans l’ahaggar très efficace , connue des touaregs, mais j’ai oublié le nom scientifique, tatai , on pourrait je penses l retrouver dans l’ouvrage de Abdallah sahki botaniste , sur la flore de l’Ahaggr.

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