5 cas de coronavirus confirmés : panique à Bgayet et Tizi Ouzou

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5 cas de coronavirus confirmés : panique à Bgayet et Tizi Ouzou
5 cas de coronavirus confirmés : panique à Bgayet et Tizi Ouzou

KABYLIE (TAMURT) – Après la confirmation de l’existence de cinq cas de coronavirus en Algérie, une panique s’est emparée de la population de Bgayet et Tizi Ouzou qui craint désormais le pire. En effet, le système de santé en Algérie étant l’un des moins reluisants au monde, les citoyens savent ce qui pourrait les attendre dans le cas où cette maladie mortelle venait à se propager.

Les sujets de discussion autour de cette maladie commencent à occuper une place prépondérante chez les populations des wilayas de Bgayet et Tizi Ouzou depuis l’annonce du premier cas, l’Italien travaillant au sud. Mais la peur a encore pris de l’ampleur après l’annonce de l’existence de quatre autres cas dans la wilaya de Blida, région proche de la Kabylie. Les citoyens de Kabylie craignent désormais le pire. Ils ne cessent de s’interroger sur le fait que des mesures adéquates tardent à être prises afin de barrer la route à la propagation de ce virus. Alors que dans des pays comme la France, plusieurs mesures sont prises dans ce sens, dont la dernière n’est autre que l’annulation du Salon international du livre de Paris devant se tenir à la mi-mars, aucune mesure n’a été décidée par le gouvernement algérien installé, il y a à peine deux mois, et qui pourrait s’avérer manquer amplement d’expérience dans la gestion de ce genre de crises gravissimes.

A Tizi Ouzou, une rumeur sur l’existence d’un cas de coronavirus qui a circulé. L’information a été vite démentie par le directeur de la Santé de la wilaya. Mais maintenant que des cas confirmés ont commencé à être enregistrés, les choses deviennent plus sérieuses. Aucune campagne grandiose de sensibilisation n’est pour l’instant lancée afin de parer au pire. Pour rappel, le citoyen italien ayant attrapé ce virus est rentré en Algérie le 17 février dernier et ce n’est qu’une semaine plus tard que l’on s’était rendu compte de son état de santé. Pendant une semaine, ce citoyen a côtoyé une infinité de personnes aussi bien à Alger qu’à Ouargla.

Tarik Haddouche

1 COMMENTAIRE

  1. J’espere que les gens vont enfin arreter les miserables et interminables embrassades dans la rue ! Aussi quelle aubaine pour le regime qui vas en profiter pour faire pression sur les manifestations du hirak.

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