A moins d’une année de la présidentielle : C’est le flou total en Algérie

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présidentielles en Algérie
présidentielles en Algérie

ALGÉRIE (Tamurt) – A moins de douze mois de la tenue des élections présidentielles en Algérie, c’est le flou total. Les manœuvres ont certes commencé dans l’ombre depuis longtemps mais concrètement, il n’y a rien de palpable. On n’en parle même pas. Les médias algériens, même ceux qui étaient les plus audacieux il y a quelques années, ont fini par tourner le dos à cet événement censé être important par crainte de représailles de la part du régime algérien.

Ce dernier ne tolère  plus ce qu’il qualifie de « dépassements ». Quant aux candidatures, il n’y a pour l’instant qu’une seule qui a été officiellement annoncée, celle de Fethi Gharès, porte-parole du MDS, qui n’est bien sûr à ne pas prendre au sérieux car ce parti ne pourrait même remporter une élection dans la plus petite commune d’Algérie. Alors qu’il reste moins d’une année, c’est la rumeur qui a pris le relais du black-out total qui frappe cet événement politique et électoral. On évoque ici et là un cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika.

Les partisans de Bouteflika, dont Djamel Ould Abbès donnent l’impression de s’adonner à un cirque et à prendre les algériens pour des cons en déclarant par exemple, ce samedi, textuellement : « On demande à Dieu de nous donner la force de convaincre Bouteflika à se présenter pour un cinquième mandat ».  Ce genre d’affirmations ridicules n’étonne désormais personne, connaissant le profil ringard de Djamel Ould Abbès. D’ailleurs, c’est ce profil qui a plaidé en sa faveur quand les décideurs l’avaient placé à la tête du parti unique, le FLN.

Quant à l’opposition, ça fait longtemps qu’elle n’existe désormais plus. Il faut reconnaître au régime de Bouteflika qu’il a réussi à la laminer. On n’entend plus parler d’elle. En Algérie, les élections présidentielles sont synonyme de lutte féroce entre les différents clans. Ces derniers finissent par s’entendre à la dernière minute sur un candidat commun appelé pompeusement le candidat du consensus. Sera-t-il encore Bouteflika pour la cinquième fois ? Si c’est le cas, une chose est sûre : ce ne sera pas du tout une surprise.

Tarik Haddouche     

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