Aït-Aïssa-Mimoun – Journées d’information sur les arts dramatiques : « Il faut investir le terrain culturel »

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L’association culturelle « Itri Uzekka » du village Ixelwiyen organise des journées d’information sur les arts dramatiques à la maison de jeunes d’Ait Aissa Mimoun. C’est aujourd’hui qu’a eu l’ouverture de cette manifestation de trois jours en présence des représentants du mouvement associatif du Arch d’At Wagnun, des élus locaux et une forte délégation du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) conduite par son président Bouaziz Ait Chebib.

Bouaziz Aït-Chebib, en tant que représentant officiel de la famille militante et patriotique du MAK, était accompagné de trois cadres du mouvement, en l’occurrence Kamel Chetti, Djaffar Khennane et Hamid Ouyad.

Après l’ouverture de la manifestation, traduite par un monologue exécuté avec brio par l’artiste, Nacer Boukerrou, et conformément au programme tracé initialement par les organisateurs, l’animateur annonça la prise de parole.

Les intervenants, élus, représentants des associations, et le président du MAK, se sont succédés pour marteler le même mot d’ordre : investir le terrain culturel.

La délégation du MAK a étalé dans toutes leurs splendeurs, les couleurs nationales kabyles. Le discours de Bouaziz Ait Chebib est axé s principalement sur la portée non des moindres du militantisme intellectuel et artistique. Le président du MAK défrichera tous les créneaux : « les arts et la culture peuvent véhiculer des messages militants et éveiller les consciences ». Dans ce contexte précis, Bouaziz Aït-Chebib citera beaucoup de noms d’artistes et intellectuels qui, par le verbe et le geste expressionniste, ont su réveiller les consciences et donner une forme intelligente et porteuse de fruits dans cette perpétuelle balance manichéenne. En effet, le n° 1 du MAK citera les noms de Kateb Yacine, Mohia et tant d’autres personnages qui n’avaient que la plume et le verbe comme armes mais qui ont su les utiliser à bon escient pour rehausser à un niveau de hauteur insoupçonnable les justes luttes.

Très prolixe dans son discours car étant de formation universitaire en sciences politiques, le n°1 du MAK a pu prouver que la culture et les arts peuvent être des armes redoutables contre les politiques et les moyens que mobilisent souvent des despotes. C’est pourquoi, Bouaziz Aït-Chebib a vivement insisté sur le fait que les jeunes Kabyles doivent s’investir fortement dans les créneaux et espaces culturels car « de cet investissement, dépend fondamentalement la victoire finale de la Kabylie sur ses oppresseurs ».

2 Commentaires

  1. Nicolas Sarkozy, détesté à cause de ses origines juives (Kouchner)

    L’ancien ministre a déclaré à la radio que la France était un pays « raciste »

    L’ancien ministre français ​des Affaires étrangères et européennes Bernard Kouchner, a déclaré que l’ancien président Nicolas Sarkozy a été largement détesté à cause de ses origines juives, lors de l’émission « Grand Oral des GG » diffusée sur l’antenne de RMC, mardi matin.

    Dans son livre intitulé Mémoires croisées, Bernard Kouchner écrit que Nicolas Sarkozy avait été détesté par une partie des médias et de la population parce qu’il était fils de hongrois et petit-fils de Juif.

    Alors que les journalistes Alain Marschall et Olivier Truchot lui ont demandé s’il était convaincu de cette affirmation, il a répondu: « oui, absolument, je pense que la France est raciste. Il a bien su se débrouiller, il a su surmonter ça, mais oui, à l’origine je pense qu’il y a eu cette affaire, bien sûr ».

    La prétendue judéité de Nicolas Sarkozy a fait verser beaucoup d’encre, notamment lors de sa visite en Algérie pour la campagne présidentielle de 2007.

    Un ministre algérien avait déclaré dans la presse que l’ancien chef de l’Etat français devait son élection au « lobby juif » et avait insisté sur « les origines du président français et les parties qui l’ont amené au pouvoir ».

    L’ancien président, qui a été bâptisé, n’est pas juif selon la loi juive, contrairement à une partie de sa famille.

    Le grand-père maternel de Sarkozy était un Juif originaire de la communauté de Salonique, valant à l’ancien président un accueil chaleureux de la part de cette même communtauté lors de son déplacement en Grèce en 2006. Il avait déclaré à cette occasion que « ses racines étaient à Salonique ».

    Bernard Kouchner, médecin, fondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde, a notamment été ministre dans le gouvernement de François Fillon, sous la présidence de Sarkozy.

    Dans ce livre Mémoires croisées, écrit en binôme avec Adam Michnik, grande figure intellectuelle de l’Europe de l’Est, il propose ses réflexions sur la société d’après-guerre, sur ses propres origines juives, le communisme, les guerres coloniales, Mai 1968, le conflit israélo-palestinien, la guerre d’Irak, les crises européennes et les récents événements ukrainiens.

  2. Tanmirt-ik a mas Chebbi. Alak kecc d imeddukal ik igh d-ittarran tarwiht ! Ttmennigh ad terzudh ussan agi ar tghiwant n At Chaffa d Uzeffoun. Ma ulac a ten-ikcem ccluc, tilkin d wacluc. Ur ttezzit ra kan deg yiwen umekkan am terbaat n 49. Af anecta i izukar armi igh ghelben kellexen widak nnegh. Amer sxedmen iqvayliyen s lekmal nsen tili ass-a ur nettwastamar ara. Hii erzut d ar tama yagi nnegh ma yehdakn Rebbi !
    Tanmirt nwen s leqdic akk it -xeddmem

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