Aït-Aissa-Mimoun : un combattant FLN de la guerre d’indépendance crie à l’iniquité et exige réparation

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SOCIÉTÉ (Tamurt) – Un combattant du Front de Libération Nationale (FLN) de la guerre d’indépendance crie désespérément à la réparation de l’iniquité qu’il subit depuis l’année 1967 à ce jour.

Il s’appelle Mohamed-Arezki Arabi et né le 14 février 1937 à Ouaguenoun et demeure au village Akaoudj, commune d’Aït-Aïssa-Mimoun (Tizi-Ouzou). Comme tout Algérien assoiffé de justice et surtout de vivre libre, Mohamed-Arezki Arabi, qui était travailleur en France, prit les armes contre la France coloniale quand le FLN sonna le tocsin en 1954.

Mohamed-Arezki Arabi qui était donc sur le sol français au moment du déclenchement de la guerre s’inscrivit sur le registre des combattants de la Fédération FLN de France. Un document délivré par l’instance compétente du FLN renseigne que Mohamed-Arezki Arabi fut incorporé dans l’aile militaire du FLN en 1957 au 13ème arrondissement (Paris).

Son jeune âge, sa puissance et surtout sa férocité au combat firent de lui un chef de commando. Lors de l’ouverture du second front du FLN en 1958, Mohamed-Arezki Arabi était parmi les premiers combattants choisis par les responsables du FLN à mener des opérations militaires contre l’ennemi.

En 1961, au cours d’un accrochage particulièrement sanglant entre un commando du FLN et les forces de sécurité françaises, Mohamed-Arezki Arabi fut grièvement blessé. Les projectiles qu’il reçut sur son corps lui firent perdre à jamais la vue. Les examens médicaux établis à cette époque mentionnent : « Globes atrophiques yeux atteints à 100% et l’hypoacousie bilatérale – perte auditive globale -4,2- (10%. Taux global d’invalidité : 100% ».

La notification d’une pension délivrée par le ministère des Anciens Moudjahidine , référencée I/A/ 34I /63000054 du onze juin 1963, a fixé le montant de la pension à 3.600 NF (nouveaux francs) et avec majoration de 1.080 NF, et ce en conformité avec l’article 6. A noter qu’après sa blessure, Mohamed-Arezki Arabi fit transféré par les cadres et dirigeants de la Fédération FLN de France en Allemagne pour recevoir des soins. Toutefois, la nature de la blessure exigea des soins particuliers lesquels relevaient de la compétence d’une clinique espagnole. C’est pourquoi, Mohamed-Arezki Arabi, après les premiers soins prodigués par les médecins allemands, se retrouva , toujours par le biais du réseau du FLN, dans une clinique d’Espagne.

En dépit de tous leurs efforts, les médecins espagnols ne purent faire retrouver la vue à Mohamed-ArezkiArabi. Pour quitter enfin le territoire espagnol, le chef de commando FLN avait besoin de passeport. Et pour ce faire, le réseau du FLN lui fit parvenir à partir du Maroc un document de voyage marocain. Celui-ci porte le numéro de série 003988.

Après le recouvrement de l’indépendance et la reconnaissance du dinars comme nationale, la décision de pension toujours référencée I/A/34I du 11 juin 1963 consacre le montant de la pension de Mohamed-Arezki Arabi en sa qualité de blessé en tant que combattant du FLN à 3.600, 00 DA. Pendant les quatre années qui suivirent l’indépendance de l’Algérie, Mohamed-Arezki Arabi vivait dans la fierté. La perte totale de sa vue lui a procuré même un vrai sentiment de fierté puisqu’il portait en lui la preuve de son accomplissement du devoir national. Hélas, cette fierté fut transformée en cauchemar en 1967, année où le statut de blessé de guerre fut modifié, on ne sait ni comment ni par qui, pour devenir victime de la guerre. En dépit d’une protestation pour corriger cette erreur, aucune mesure correctionnelle ne fut arrêtée.

Aujourd’hui encore, soit 47 ans après, Mohamed-Arezki Arabi ne fut pas rétabli dans ses droits. Pire encore, la référence de son dossier de pension fut modifiée. En effet, le I/A/34I/ 63000054 fut modifiée pour devenir 000/6300054. Alors la question : pourquoi a-t-on remplacé le I/A/34I par 000 et quel autre dossier a-t-on décidé de référencer par le I/A/34I ? En 2008, l’un des enfants de Mohamed-Arezki Arabi qui se prénomme Moussa a décidé d’enfourcher son cheval de bataille pour tenter de faire rétablir son paternel dans son droit « le plus inaliénable ». Hélas, pour Moussa Arabi, c’est aussi le début d’une véritable galère. Les nombreuses attestations communales concernant son père qu’il a réussi à se faire délivrer au niveau de la direction des Moudjahidine de la wilaya de Tizi-Ouzou comportent, chacune, une « mention » différentes des autres. Au niveau du ministère des Moudjahidine, certains fonctionnaires, conscients de l’erreur, veulent apporter un correctif nécessaire, mais d’autres, les membres de la commission médicale notamment, veulent coûte que coûte maintenir le statut de Mohamed-Arezki Arabi comme « victime de guerre ».

« A chaque fois que je leur fournis des preuves que mon père a été blessé en tant que combattant du FLN en guerre contre la France, on me fait la promesse d’apporter le rectificatif nécessaire et à chaque fois que je considère que le problème est définitivement réglé, voilà que tout retombe à l’eau », nous confie Moussa Arabi.

Notre interlocuteur ajoute qu’en 2009, il a appris auprès de la direction des Moudjahidine de la wilaya de Tizi-Ouzou qu’une licence de tabac a été délivrée au « profit de son père ». « Mon père n’est jamais entré en possession de cette licence de tabac en question », précise Moussa lequel ne peut s’empêcher de s’interroger sur la véritable identité de la personne qui a bénéficié de la licence de tabac au nom de son père. « Quand Mon père et moi avons demandé aux responsables de la direction des Moudjahidine de la wilaya de Tizi-Ouzou de nous remettre le duplicata de la licence de tabac dans le but de connaître enfin celui ou celle qui l’exploite au nom de mon père, ils nous ont répondu par la négation ».

Moussa Arabi a indiqué encore que les responsables de la direction des Moudjahidine a essayé de l’orienter vers l’ONM (organisation nationale des Moudjahidine) mais au niveau de celle-ci, on lui a indiqué que la bonne réponse ne pouvait être donnée que par la direction des Moudjahidine. « De retour à la direction des Moudjahidine, dit-il, on m’a indiqué enfin que la bonne explication ne pouvait être donnée qu’à partir d’en haut, c’est-à-dire au niveau du ministère des Moudjahidine ».

Donc, une chose semble certaine : une personne a bénéficié d’une licence de tabac au nom de Mohamed-Arezki Arabi sans que celui-ci le sache et aujourd’hui encore cette personne continue à jouir de cette licence de tabac. La question est de savoir à présent si d’autres avantages n’ont pas été confiés à d’autres personnes ou tout simplement à cette personne qui a bénéficié de la licence de tabac au nom de Mohamed-Arezki Arabi ? Serait-ce cette personne dont le dossier de « reconnaissance » comporte la référence I/A/34I attribuée initialement à Mohamed-Arezki Arabi.

A la lumière de ce constat, tout suggère que le personnage qui veut spolier Mohamed-Arezki Arabi non seulement de son droit au statut de « combattant du FLN » mais aussi des dividendes liés à ce statut. Et si encore que tout indique que cet individu est « très puissant » dès lors qu’il défie les institutions de la république depuis 47 ans mais aussi un imposteur, il reste à savoir qui et pourquoi a-t-il choisi Mohamed-Arezki Arabi comme « sa victime » ?

Le ministère de la défense nationale reconnaît, par son document établi le 30 décembre 1967 sous le numéro I53I4/CS/ANP à Alger que « Monsieur Arabi Mohamed-Arezki, vu la décision de la commission spéciale de l’ANP du 25 décembre 1967, la qualité du Front de Libération Nationale lui est reconnue, et ce conformément à l’article II du décret 66-37 du 2 février I966 ». La Commission Spéciale pour l’ex-Fédération de France FLN spécifie dans sa décision n° 0I232 du 23 avril 1967 que « compte tenu de la décision de la Commission Spéciale en date du 25 avril I967, que la qualité de membre de l’OCFLN est reconnue à Monsieur Arabi Mohamed -Arezki». La carte militaire établie par l’ANP au profit de Mohamed-Arezki Arabi porte le N° 0I372. Le document n°600/I4/DP de la direction du personnel du ministère de la défense nationale daté du I4 juin I963 mentionne la « démobilisation de Mohamed-Arezki Arabi due à son handicap ». Le même document informe également de sa mobilisation.

Les documents délivrés par les institutions de la république algérienne, notamment l’ANP, et dont nous avons une copie de chacune d’elle ne laisse aucun doute non seulement sur la qualité de combattant du FLN de Mohamed-Arezki Arabi mais aussi sur l’origine de son handicap. Nous réitérons que Mohamed-Arezki Arabi a été grièvement blessé lors d’un accrochage sanglant entre les vaillants combattants du FLN et les forces de sécurité françaises sur le sol de la France métropolitaine. Cela veut dire clairement que ce n’est pas en se promenant dans quelque beau et enivrant jardin fleuri, la rose à la boutonnière, que Mohamed-Arezki Arabi a été touché par une balle perdue pour être reclassé comme « victime de guerre ».

7 Commentaires

  1. Quand Mon père et moi avons demandé aux responsables de la direction des Moudjahidine de la wilaya de Tizi-Ouzou de nous remettre le duplicata de la licence de tabac dans le but de connaître enfin celui ou celle qui l’exploite au nom de mon père, ils nous ont répondu par la négation ». Alors ce n’est plus la peine, Monsieur, d’aller chercher ailleurs, même pour les autres avantages dont votre pere Monsieur MOHAND-AREZKI ARABI a beneficié, se trouvent à la même adresse. C’est une opinion logique !

  2. azul

    Encore et encore et on en finit plus avec ces histoires des moujahidines  » aujourdhui classés comme des organisations terroristes ». y en a marre de ces moujarimines ! regardez la suite ! tous les moujahines doivent se cacher pour mourrir. les peuples d’algerie n’ont recolter que de la misere,de la mort ,de la tristesse et des pleures apres votre exploit. vous avez chassé les colons pour les remplacer par les heritiers d’HITLER et vous vous dites fiere.

    Cachez vous pour mourrir ou bien demandez des soins en france de vos colons comme vous aimez les nommés..

  3. http://www.hawess.com/index.php?option=com_hawess&view=venue&id=2108

    CE LIEN VOUS SERA TRÈS UTILE . Mr SAID TISSEGUOINE
    CAR C’EST LE SIÈGE DE LA FÉDÉRATION DE FRANCE A ALGER ILS ONT TOUTES LES ARCHIVES
    DES COMBATTANTS !!!
    eux seuls pourront vous aider!!a solutionner votre dossier !
    car vous avez été spolié ! de vos droits!!
    et il est fort regrettable que des individus .crachent leurs venins sur nos valeureux COMBATTANTS
    QUI NOUS ONT DONNE UN PAYS LIBRE ET UN DRAPEAU EN HÉRITAGE ET MALHEUREUSEMENT
    ON A PAS SU ETRE A LA HAUTEUR POUR RELEVER LE DÉFIS!!ils ne sont nullement responsables de nos marasmes!GLOIRE à nos MARTYRES ET UN GRAND MERCI !à votre PÈRE!!vous pouvez être FIER DE LUI!!

    • ENTRE LES COLONS D’HIER ET LES CRIMINELS D’aujourd’hui, où est la différence ..?…MAIS à choisir
      je prends celui qui maitrise le savoir…COMME CE N’EST PAS LE CAS..JE DOIS ME BATTRE ou mourir…
      L’INVASION DES BENI-HILLAL a engendré ce que nous subissons quotidiénnement ..DEPUIS 1962.. LA
      PRISE DU POUVOIR PAR LES TRAÎTRES criminels du CLAN D’oujda est une preuve irréfutable……..EN
      DÈPOSANT LES ARMES NOS MOUDJAHIDINES ASPIRAIENT À LA PAIX…..LES TRAîTRES ARABES
      AVAIENT UNE AUTRE VISION DU PAYS PRENDRE LE POUVOIR PAR LA RUSE ET LES ARMES ….la
      suite nous la connaissons..C’EST LA SOUMISSION DE NOS ÈLITES…AUX MALFAITEURS D’OUJDA…ET
      DIRE AUSSI VRAI QU’UN LÂCHE TIRAILLEUR DE L’ARMÈE FRANCAISE BENBELLA,.. VALET DE LA FRANCE ET DE L’ègypte..EST devenu;;;DÈSIGNÈ.PRESIDENT …..PAR DES MAFIEUX…comme lui;;
      FIÈRE D’ÊTRE KABYLE DEVIENT CADUQUE,VOIR PÈJORATIF DÈS LORS QU’ON ACCEPTE UNE
      COLONISATION,QU’ON SE SOUMET AUX ENVAHISSEURS AUX MINABLE.. STUPIDES.. BÈDOUINS…
      IGNORANTS, ANALPHABÈTES ;;;;;

  4. LES ZAOUIAS : DU HAUT DU CIEL CETTE BRILLANCE DES ETOILES NOUS ECLAIRE par mr@bet

    Les forces du mal s’attaquent aux lieux de culte et le spiritualité nationale

    Les commentateurs de l’histoire de l’Algérie et les scribes de la propagande malveillante discréditent la glorieuse révolution de novembre en lui collants des attributs rocambolesques et des motivations insensées. Une raison de ce jugement est cautionnée par leur omission volontaire et calculée d’occulter un acteur majeur de la résistance à l’occupant : le berceau réel de la révolution, le terreau de la révolte ininterrompue, foyer du djihad, catalyseur du combat armé et surtout refuge de la culture algérienne et de ses différentes composantes sociétales et spirituelles : la zaouïa , Banal et accessoire serait le fait de citer les accomplissements de Abdelkader Djilani , Bouamma ,el-Haddad, el-Mokrani, Boumaza , Fatma en’soumer et autres géants du djihad contre l’occupant français, après 1830. Bien avant et cela depuis 15 siècles quand l’Algérie berbère fut islamisée, tant notoires et connus sont leurs accomplissements contre les ennemis, et leurs services au pays. Leur dévouement à l’Algérie et leur contribution à sa survivance ne requièrent aucune plaidoirie, elles sont inscrites en lettres d’or dans les chroniques et les annales.
    Ces glorieux hommes ont été hélas l’objet de critique dans divers cercles profanes des dogmes modernistes ou islamistes scélérats. Les auteurs de diatribe contre la zaouïa ont pour crédit que discours stériles, commérages, accusations diffamatoires, et n’ont aucun service à offrir à la nation et au peuple. Durant les années d’incertitude et de confusion post-indépendance, l’unique œuvre concrète des penseurs officiels enfantés par l’Algérie « révolutionnaire » et les deux courants idéologiques antagonistes (laïc – islamiste) a été de démolir l’image de la zaouïa et de ses vénérables figures de proue, les garants de l’Algérie musulmane et de l’identité de son peuple. La poursuite du progrès a été le prétexte de cette croisade contre la source première et les dépositaire de l’islam millénaire authentique, la zaouïa et ses porte-drapeaux, les confréries et cheikhs soufis héritiers de sidi Abderrahmane, sidi Boumediene, sidi el Houari, sidi Lakhdar Benkhlouf, l’émir Abdelkader.
    Selon un plan de reprogrammation de la mémoire collective opéré après l’indépendance, les cheikhs ont été dénigrés; soumis aux pires sévices physiques et moraux, à l’harcèlement médiatique, administratif, et judiciaire, aux jugements arbitraires et condamnations expéditives, à l’assassinat, à l’interdiction d’enseigner, et finalement à l’obligation de fermer leurs lieux de culte !
    La mission de liquidation que la France n’avait jamais osé imaginer entreprendre en profanant ces lieux de culte, a été assumée par des algériens, par procuration, comme c’est le cas aujourd’hui avec les profanateurs des mouvements berbérophones et l’espion franco-Kabyle Rachid Neggaz au service du MAK..
    Le rôle primordial des zaouïas durant les révoltes a été occulté, les cheikhs souvent diffamés, par nul autre que
    – les utopistes du socialisme frauduleux,
    – leurs alliés de la décadence, sécularistes, « sorbonnards » militants de la dernière heure,
    – les réformateurs de la nahda,
    – les ministres du culte soudoyés par le wahhabisme et le partenaire ibadite (mozabite) adeptes de diverses configurations « fondamentalistes » sources de toutes les discordes.
    La nébuleuse du dénigrement était souvent financée par les corrompus souverains wahabites de l’Arabie saoudite et pays du golf.
    Le constat, de ce retournement après l’indépendance de l’histoire de la colonisation, transcrit la vengeance française contre les hommes qui lui avaient infligée une défaite humiliante et la perte d’un empire. Cette vendetta s’est opérée par tiers interposé : ses nombreux agents et les DAF (déserteurs de l’armée française) infiltrés dans les rouages du mouvement nationaliste avant et après 1962 ! Conséquence de ce stratagème l’islam a été, en particulier depuis le coup d’Etat le Président Ahmed Benbella enfant de la zaouia de Maghnia (Ouest algérien). Ce coup d’Etat, déguisé en 1965 de « redressement » de 1965, détourné et dénaturé sous les coups de discours empruntés aux philosophies apparues au milieu du 19ième siècle et dont les élites algériennes d’alors adoptèrent les rudiments. Certains réclamant une « purification » de la religion, par des procédés salafo-wahhabites, d’autres prêchant carrément son abandon et celui des lois religieuses par l’instauration de la laïcité/matérialisme d’essence athéiste.
    Cette offensive généralisée fut l’œuvre d’illuminés rassemblés dans la nébuleuse de la subversion, dont certains membres sont aujourd’hui toujours en exercice et en activité :
    – les initiés de la franc-maçonnerie (loges du Caire, de paris, de Rome),
    – les cancres instruits par les orateurs de la nahda et charmés par la révolution industrielle et son vernis scientiste.
    – les agents commandités de paris (« DAF » et sorbonnards), taupes infiltrées au sein de l’ALN/FLN , ayant détourné et neutralisé le sursaut nationaliste et la ferveur populaire musulmane en l’écrasant par la dictature et son adjuvant le pouvoir personnel,
    – les illusionnés du marxisme/socialisme qui se trompant de cible, déversèrent rancunes et aigreurs (de leur stérile et inféconde existence) contre les nobles de la nation qu’ils enviaient.
    L’amalgame et la diffamation devinrent des armes légales de la propagande lancées contre les saints, marabouts, vénérables cheikhs soufis, talebs (récitants, enseignants, guérisseurs).
    Traités de collaborateurs, de traitres, de rétrogrades, de charlatans, nombreux ceux qui abandonnèrent leur service à la communauté et s’isolèrent loin du tumulte du système despote et totalitariste qui entre autres avait renversé l’autorité légitime de la révolution (GPRA). Dans l’euphorie de l’indépendance, le peuple innocent, naïf, confiant en ses nouveaux orateurs démagogues avait baissé les bras et entamé sa mise en esclavage sournoise. Une illustration de ce procédé subtile d’asservissement conçu dans les laboratoires du communisme. Œuvre des talmudipèdes soviétiques, est notable dans l’objectif réel du service national, modèle de conditionnement, de gaspillage de ressources humaines, de restrictions civiques, de fraude idéologique, de punition collective, d’humiliation individuelle, et nullement conçu comme sacrifice ou acte patriotique devant servir le pays ).
    Voici, les centres d’endoctrinement et de formation/franc-maçonnerie :
    Tunis : zeitouna; Caire : nahda, frères musulmans, loges; Mecca-medina :wahhabisme; France : armée , Sorbonne, Services consulaires en pays arabes et nord Afrique.
    Les armes de déculturation dirigées contre l’Algérie visaient essentiellement la zaouïa et le soufisme
    L’islam en Algérie est en plein mutation sur un ‘islam modéré’, moins violant, plus tolérant et conviviale avec les trois religions du livre qui protègera les communautés : chrétiennes, juives et musulmane, la porte de la zaouia leur est ouverte. L’objectif final consistant en un déracinement des convictions millénaires de la masse populaire, le bannissement de la culture musulmane acquise depuis 15 siècles et les valeurs préservées, même après 130 ans de colonisation, dans ces établissements d’apparence insignifiante et souvent précaire, isolés du monde extérieur, à l’immobilier anodin, mais dans lesquels des musulmans à la foi inébranlable se façonnaient en préparation des défis à venir. Par ailleurs, nombre de zaouïas de renommée internationale attiraient des élèves de pays voisins (africains) ou ils emportaient leur savoir et confrontaient les vagues d’évangélisation et d’assimilation. L’enseignement dispensé riche et varié, basé sur le sunnisme et rite malékite, pouvaient s’enorgueillir d’offrir l’apprentissage et l’exégèse du coran, le hadith, le « fiqh », la langue arabe classique, les sciences, l’éducation civique inspirée du modèle par excellence du prophète (QSSL).
    Aussi controversiste que cela parait, le danger menaçant la survie de l’Algérie a été d’abord dirigé contre la zaouïa et ses vénérables adeptes et leurs cheikhs défenseurs de la culture et valeurs ancestrales face en premier lieu à la France et aux les mouvements berbérophone MAK , BARAKAT, etc.
    Harcelée par le colonialisme, accusée de « bidaâ » (innovation condamnable) par les wahhabites, et de rétrograde par les illusionnés du modernisme/socialisme/matérialisme, la zaouia ne doit sa survie qu’à un miracle divin tant acharnés furent ses ennemis. Avec elle, la culture et les traditions de l’Algérie, l’islam authentique, l’identité nationale, l’intégrité du territoire, la dignité des hommes et des femmes ont été sauvegardés avant et après 1962. Les traditions religieuses ayant survécu à 130 ans de colonialisme subirent alors des attaques internes plus pernicieuses, préparant le terrain aux extrémismes de diverses dénominations.
    Des changements eurent lieu, notons les commémorations personnelles décrétées solennellement (19 juin en Algérie) pendant que le sacré et noble jour du mouloud annabawi était arrêté « jour ouvrable » ! .Le mouloud annabawi est aboli par les prêcheurs wahhabites qui ne pointent jamais le doigt vers la « fête du trône » en Arabie saoudite, commémorant la colonisation de l’Arabie par ibn-Abdelaziz saoudi , allié de la couronne britannique et ami du ministre juif Balfour ! Exposer en détail les mécanismes des changements opérés pendant plus d’un siècle par ces frauduleux porte-paroles de l’islam déborde le cadre restreint de ce media, un résumé de la succession de changements enregistrés suffira à éclairer la transformation et la reformulation de l’islam au profit du fondamentalisme.
    Les adversaires de la zaouia algérienne
    Tous les conflits qui ont lacérés l’islam en Algérie pendant la décennie noire ont pour origine l’ingérence du « socialisme boumédiéniste » dans la gestion des affaires religieuses et le façonnement de la vie spirituelle du peuple par l’autorité sous la dictature, selon de nouvelles normes et convictions personnelles et de « créer un homme nouveau » à leur choix. Cela s’est terminé par un échec, avec la chute du mur de Berlin ?
    Le peuple dans sa majorité faisait appel aux zaouïas pour préserver son identité et ses convictions, ses traditions culturelles imprégnées de spiritualité musulmane. Parfois teintées de pratiques locales populaires, mais constituant un efficace bouclier contre l’assimilation, efficace mêmes lorsque entaché d’innovations non condamnables et n’affectant naturellement pas la « aâqida » du croyant: sa foi fondamentale, son attachement aux préceptes d’adoration d’allah et son amour du prophète (qssl).
    Sous l’œil attentionné du cheikh, la masse populaire était prémunie de toute aliénation orchestrée par des vagues de campagnes d’évangélisation, d’assimilation, de naturalisation, toutes menées sous la menace et les représailles, le génocide systématique et la famine, l’élimination physique, le chantage politique et économique.
    Cette endurance, patience, résilience séculaire du peuple glorieux forgea sa volonté au combat contre l’occupant et le prédisposa à l’avènement du 1er novembre 1954 !
    La zaouïa et les cheikhs ont été les garants des commandements dictés par le coran et la sunna du prophète (qssl). Après avoir recueilli respect et amour de leurs compatriotes, grâce à leur noblesse, sagesse, savoir, compassion pour le faible et le démuni, ils ont formé les hommes aguerris et parés de foi en allah et en son prophète (qssl). Des combattants déterminés au sacrifice suprême qui dans la bataille se disputaient l’accès au rang de martyr.
    Ce monument de la résistance contre l’envahisseur a survécu à toutes les tentatives d’éradication, grâce à l’attachement d’un peuple profondément croyant à ses valeurs, et à ses zaouïas en reconnaissance aux innombrables services rendus à la nation par les gardiens de ce temple du nationalisme et du savoir.
    Tous les témoignages des moudjahidines attestent de leur formation militante au sein de cet institut. Forteresse et terreau de la préservation de l’identité nationale avant et pendant la colonisation. Elle fut le prototype de l’échelle réduite de la société algérienne, la communauté, le village, le douar, la tribu, ou la confrérie. Sous la conduite d’un guide spirituel dont l’autorité était consacrée par son respect de l’islam authentique et sa dévotion à l’amour du prophète (qssl). La zaouïa fut l’institution de substitut de l’état érigé par l’émir Abdelkader, une fois la défaite consommée et la colonisation établie. La population fragmentée se réorganisa en une société composée d’une multitude de communautés adhérant au rite malékite et embrassant différentes confréries toutes se réclamant du soufisme.
    Regroupés autour des pôles spirituels et religieux des zaouïas, la société conserva sa culture et érigea des défenses contre les tentatives d’assimilation qui par vagues successives et incessantes furent lancées contre elle.
    La vérité historique a ratifié la mission de préservation de notre culture et de notre identité. La mission accomplie par la zaouïa a été la sauvegarde de nos intégrités et notre identité culturelle.
    Plus de 700 zaouias sont réparties à travers le territoire national, dont 22 en Kabylie, ces lieux de cultes constituent un véritable et gigantesque rempart infranchissable qui continu à résister aux provocations des mouvements berbérophones de la Kabylie (MAK et BARAKAT). Les zaouias sont aussi garantes de la paix et de la stabilité du pays.

    Chef de la Zaouite El mourabitoun (Sidi Daho. W de Sidi bel abbès

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