Akfadou – Coup d'envoi du festival "Lumieres sur l'Akfadou"

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Festival Lumière sur l'Akfadou
Festival Lumière sur l'Akfadou

Le festival qu’on surnomme déjà  » La capitale des cultures amazighes » a tenu sa première édition sur les hauteurs de l’Akfadou, qui est la jonction entre la basse et la haute Kabylie.

C’est vers 15h que l’ouverture officielle du festival a été donnée par le premier magistrat de la commune aux côtés de l’un des co-organisateurs de cette manifestation culturelle aussi riche que variée, Mokrane Gacem (journaliste à BRTV ndlr) qui dira que cette rencontre se veut être « une expression identitaire et citoyenne » et d’ajouter  » le festival est itinérant et aura la lourde tâche de mettre de la lumière sur tous les villages Kabyles. »

À noter la présence de plusieurs personnalités Kabyles à la cérémonie d’ouverture, on citera Karim Abranis, Louiza, Ghana Maameri, Aziz Tari .

Deux conférences se sont succédées. La première est donnée par Chaabane Cheriet de par sa fonction de conservateur des forêts à la wilaya de Tizi-Ouzou, et sa passion pour la nature, il a traité du thème :  » patrimoine forestier de l’Akfadou ».
Le conférencier dira  » l’Akfadou a intérêt à rester parc naturel, ce qui implique des aménagements pour le tourisme pour devenir un parc national. « 

Rachid Oulebsir abordera l’ « identité et mémoire » le thème phare du festival. À son tour il dira  » le kabyle est passé de la culture de création à la culture de consommation. » avant de tirer la sonnette d’alarme sur la déperdition du lexique en donnant l’exemple du tissage de laine. Une femme âgée connaît parfaitement tout le procédé et le lexique adéquat. Une femme d’une quarantaine d’année aura, elle, des difficultés dans le procédé ou dans les noms. Enfin une jeune fille ne connaît que le nom « azzetta » ! En résumé à chaque génération 50% du lexique et des pratiques ancestrales disparaît.

La soirée de la première journée a été dédiée au M’zab. Une conférence sur les événements de Ghardaïa. Le conférencier a dénoncé la campagne de salafisation au dépens de l’islam ancestral des mozabites. Un spectacle a été donné en solidarité avec les mozabites.

Ikhtus

2 Commentaires

  1. Et pourquoi le drapeau kabyle a été frappé D INDESIRABILITE lors de cette manifestation culturelle en kabylie profonde et haute AKAFADOU,?!

  2. Hormis les anciennes générations,déjà chez les jeunes filles et les jeunes garçons la robe kabyle et le burnous se font rares aujourd’hui.La très grave chose c’est que le burnous fait « complexe » chez les jeunes d’aujourd’hui.Mais pourquoi je ne sais rien. Quant aux jeunes filles et jeunes femmes il y en a plein qui savent pas préparer un bon couscous. Alors ces nouvelles générations doivent se ressaisir à ce sujet parce que c’est d’abord notre culture,mais aussi à la fois une économie,une solidarité et une beauté.

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