Alors qu’il prétend être un parti national, les 5 membres du présidium du FFS sont tous des kabyles

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Présidium du FFS
Présidium du FFS

ALGÉRIE (Tamurt) – S’il y a bien un parti politique en Algérie dont le discours et les actes sont truffés de contradictions, c’est bel et bien le Front des forces socialistes (FFS). Ainsi, le plus vieux parti d’opposition (qui n’a d’opposition, actuellement, qu’un lointain souvenir) continue de se présenter comme un parti politique à dimension nationale.

Or, la réalité du terrain montre tout à fait le contraire. Il s’agit en réalité d’un parti kabyle. Voire, même pas puisque même en Kabylie, les jours du FFS sont comptés, n’eut été le soutien dont il bénéficie ces dernières années de la part du pouvoir algérien, qui lui confie, en contrepartie, la mission de jouer le rôle de parti d’opposition. Un jeu assumé déjà par le RCD depuis sa création. Le FFS ne fait donc qu’emboiter le pas à son frère-ennemi dont il semble avoir tiré le modèle de fonctionnement. Mais l’un des indices les plus flagrants qui confirme que le FFS n’est qu’un parti kabyle qui sera toujours rejeté par tous les autres algériens, c’est tout simplement le fait que les membres du présidium du parti (la présidence collégiale) sont kabyles, issus des deux wilayas de Tizi-Ouzou et Bougie. Même Ali Laskri, qui active dans la wilaya de Boumerdes, est originaire de la daïra de Tizi Ghennif dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Quatre parmi les membres du présidium sont de la wilaya de Tizi-Ouzou et la cinquième membre (une femme) est de la wilaya de Bougie. Comment alors,  avec un tel indice aussi frappant, les responsables du FFS ne cessent de crier sur tous les toits que leur parti est national. Ceci, sans compter le fait que son défunt président Hocine Ait Ahmed est kabyle ainsi que les membres fondateurs du parti dont le regretté Si Lhafid Yaha et les autres. Il en est de même de la majorité des personnalités politiques ayant eu à occuper le poste de premier secrétaire depuis 1989 comme Saïd Khelil, Hamid Lounaouci, Karim Tabou, Mustapha Bouhadef, etc. La preuve supplémentaire, si besoin est, que le FFS est un parti kabyle et non pas national, c’est son incapacité à présenter des listes de candidats pour les législatives du 4 mai 2017 dans des wilayas où il n’y a pas une forte communauté kabyle.

Tahar Khellaf pour Tamurt  

2 Commentaires

  1. Oui le FFS est un parti kabyle qui a honte de sa kabylité .Tout le problème est là.C’est un parti kabyle pour les algériens et un parti algérianiste pour les kabyles.Ce qui le rend insaisissable,il n’est ni kabyle pour les kabyles,ni algérien pour les algériens.Il est suspendu entre sa kabylité non assumée et son algérianité douteuse pour les algériens.C’est un cas unique au monde,des kabyles avec leurs spécificités propres (niées par l’Etat algérien) qui veulent jouer aux gladiateurs de la démocratie pour les algériens qui les rejettent globalement et dans le détail ! Or la régle de la démocratie c’est la dictature de la majorité.Donc les kabyles resteront toujours en marge du pouvoir,en raison de leur poids démocratique inférieur à celui des algériens.En plus de cela,les algériens majoritairement n’adhèrent aux valeurs de liberté,de démocratie,de laïcité,de l’alternance etc…Ce qui complique les choses.

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