Les menaces qui guetent le peuple kabyle

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Nucléaire iranien
Nucléaire iranien

Ayant lu l’article de l’OCCIDENTALE que je partage à 100% avec notre Ministre des Relations Internationales, Mas Arezqi At Hemmuc, que je trouve très vigilant quand aux menaces qui guetent le peuple kabyle.

Les trois commentateurs qui m’ont précédé ne semblent guère éveillés à ces risques et me paraisent vraiment naifs. Naiveté kabyle légendaire peut etre. Lounès MATOUB disait dans une de ces toutes premières chansons (Attan Attan Dda3wessu) :

A Kunwi wi d-yeqqimen,
kkest afrag i wallen-nwen
At-twalim wi i wen-idewren
D atmaten negh d at lexla.

Analyse de stratégie globale kabyle :
En octobre 2005, Ahmadinejad, dans un discours consacré à Israël, déclara qu’il adhérait aux propos de l’Ayatollah Khomeiny, selon qui « ce régime qui occupe Jérusalem doit disparaître de la page du temps ». Après la publication des caricatures de Mahomet en décembre 2005, il dénonça le « mythe du massacre des Juifs » et proposa de créer un État juif en Europe, aux États-Unis, au Canada ou encore en Alaska. Il mit en doute la réalité de la Shoah, qualifiant Israël de « tumeur », et demandant cyniquement à l’Allemagne et à l’Autriche de céder une partie de leur territoire pour établir l’État d’Israël.

Nous nous rappelons que ces déclarations irresponsables voire incendiaires suscitèrent une vive réprobation y compris en Kabylie et contribuèrent à la dégradation de l’image de l’Iran chez nous en Kabylie autant que dans les pays occidentaux. Des Etats européens furent tentés de rejoindre la position américaine, selon laquelle il était impossible de négocier avec un régime pareil (iranien) car devenu une véritable « plaie » sinon une menace pour la paix globale et donc y compris de notre existence nous en tant que peuple et nation kabyle.

POURQOUI et COMMENT ?
Et bien, la disparition d’Israel du Moyen Orientl, en tant qu’un facteur déterminant de la stabilité actuelle de la paix mondiale signifie ipso-facto également l’extermination de notre propre existence en tant que peuple et nation Kabyle, quelques années après.

Le Moyen Orient en tombant dans le giron des faschistes verts les tenant de l’islam politiques (arabes sunnites et perses chiites confondus) servira de rampe de lancement d’une guerre d’aune autre époque contre le monde civilisé et contre les spécificités culturelles et religieuises. On pourra espérer continuer d’exister seulement comme esclaves, dhimmis, en consentant d’abandonner notre langue kabyle, nos spécificités religieuses, notre culture démocratique et laique ancestrale de nos villages en nous soumettant à l’hégémonie belliqueuse et totalitairi des arabo-islamistes basés u Moyen Orient reconquis et qui nous auraient dominé jusqu’à notre extinction.

Dans le meilleurs des scénnarios, le peuple kabyle s’il souhaite survivre quand meme, ne leur servirait que de réservoir de chaire à canon, pour démontrer sa loyale allégeance, dans leurs inéluctables guerres totales, déjà préparées et fignolées pour pourfendre et détruire les entités de l’Occident chrétien pour atteindre les objectifs visés par l’Islam politique et le Messianisme que preche Khomeyni et ses adeptes aujourd’hui.

C’est un retour à une politique d’expansionnisme islamiste (Re-Foutouhat Islamia de l’Occident). L’hIstoire va-t-elle se recommencer alors pour nous ?

D’autre part, les déclarations antisionistes et antisémites ne datent pas uniquement d’Ahmadinejad. Elles fondent malheureusement la doctrine politique des régimes islamistes depuis bien avant la “Révolution Islamique” et signifient clairement que si ce n’est pas l’Iran ce sera la Turquie islamiste (dans moins de dix ans !) ou le Wahabisme de se lancer dans ce pogrom belliqueux et criminel objectif militaire contre Israël, si, du reste, ils en possèdent les moyens (arme nucléaire).

L’audience de l’Iran dans le monde musulman de plus en plus gagné aux thèses des islamistes n’en reste pas moins limitée. Les mouvements d’inspiration salafiste, à l’image d’Al-Qaïda Bien qu’honnissent l’Iran, phare du chiisme au Moyen-Orient, s’accordent sur l’objectif de détruire le monde civilisé, le monde des libertés. Quant aux Gouvernements sunnites, notamment ceux du Golfe, ils observent la montée en puissance de l’Iran avec inquiétude. Seule la Syrie reste l’alliée fidèle de Téhéran, efficace contrepoids face aux Etats-Unis et allié utile au Liban, et donc maintenant y compris l’Algérie à l’extreme occident.

D’où notre notre préoccupation légitime pour la permanence civilisationnelle de notre peuple kabyle.

Donc bien qu’un Iran nucléaire ne constituerait pas a priori une menace directe grave pour le peuple kabyle ni pour l’Europe et ancore moins pour les Etats-Unis, la question, en revanche, se pose avec accuité pour Israël.

Et c’est ce qui nous importe ici en tant que Kabyles. Compte tenu de l’exiguïté du territoire d’Israel, une seule arme nucléaire mettrait en péril l’avenir de l’Etat juif. On peut comprendre que ses dirigeants refusent de prendre le moindre risque et estiment que la destruction préventive des capacités nucléaires militaires iraniennes s’impose, comme ce fut le cas pour les capacités irakiennes en 1982 et syriennes en 2007.

Les risques majeurs que nos compatriotes kabyles ne semblent pas mesurer peuvent etre déduits des déclarations totalitaires et extrémistes des leaders iraniens qui nous ont amené à renforcer notre vigilance en tant que peuple kabyle car ces déclarations renforcent la perception de cette menace.

Mes compatriotes kabyles ne doivent jamais oublier que L’ayatollah Khomeiny avait déclaré en 1980 à son retour d’exil après le triomphe de la “Révolution Islamique” :« Nous ne vénérons pas l’Iran, nous vénérons Allah. Le patriotisme est le masque du paganisme. Je vous le dis : ce pays peut brûler. Je vous le dis : ce pays(i.e. L’Iran) peut bien partir en fumée, du moment que l’Islam en ressort triomphant dans le reste du monde et sur toute la surface de la terre ».

Et qu’il a fallu plus de 500.000 morts iraniens avant que Khomeiny se décide à stopper la guerre insensée avec l’Irak, qui aurait pu être arrêtée beaucoup plus tôt. L’ayatollah Khamenei a fait son éducation religieuse au séminaire de Mashad où on développe une interprétation ésotérique des textes sacrés et où l’on considère que la raison et la foi sont incompatibles. Le président Ahmadinejad a été influencé par le messianisme de l’ayatollah Mohammed Taqi Mezbah Yazdi. Même le discours des dirigeants iraniens réputés ragmatiques suscite des interrogations. La formule de Hashemi Rafsandjani, selon laquelle « l’emploi d’une seule arme nucléaire contre Israël détruirait tout sur cette terre (d’Israël), mais ne causerait que des dommages limités au monde musulman » incite à la méfiance.

Lors de la dernière visite de Bouteflika en Iran, et dans le cadre des accords de coopération “stratégiques” programmés entre les régimes d’Alger et de Téhéran, Mr. Hossein Abdi Abyaneh, Ambassadeur de l’Iran à Alger à clairement dévoilé les objectifs visés par Alger dans cette coopération en qualifiant l’appui de l’Algérie à l’Iran de “stratégique” et “….L’Algérie a une vision profonde et précise vis-à-vis de ce dossier, cela ne peut que nous réjouir. ”. Qu’est ce que cela signifie alors exactement en langage diplomatique ? sinon la collusion du régime de Bouteflika dans les menées aventureuses du proliférant en excellence dans la destabilisation de la paix mondiale. En effet, on peut lire ceci dans le journal El Watan : “..Des investisseurs algériens envisagent d’ouvrir une usine de production pharmaceutique en Iran. A Téhéran, on met souvent en avant les progrès scientifiques du pays dans le domaine du nucléaire. Un pays qui compte 5000 savants. Lors d’une précédente visite en Iran, Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, a demandé un appui iranien pour le développement du nucléaire civil en Algérie. Demande acceptée par Téhéran compte tenu du soutien de l’Algérie sur le plan international autour du dossier atomique. « L’appui de l’Algérie est plus que stratégique. Il conforte notre combat pour la maîtrise du nucléaire à des fins pacifiques, mais il constitue un signal fort pour les pays africains, musulmans et globalement pour le tiers-monde. L’Algérie a une vision profonde et précise vis-à-vis de ce dossier, cela ne peut que nous réjouir », a déclaré à la presse Hossein Abdi Abyaneh, ambassadeur d’Iran à Alger. Selon lui, l’Iran est convaincu que les pays africains et musulmans arriveront un jour à maîtriser la technologie nucléaire. « L’Iran est le premier gendarme, qui se place au-devant de cette longue et grande bataille pour le nucléaire », a-t-il appuyé.

La doctrine algérienne est de soutenir ce droit légitime des pays membres du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) à accéder à la maîtrise de la technologie nucléaire à « des fins pacifiques ». Principe réitéré dernièrement par le ministre algérien des Affaires étrangères à New York. Mourad Medelci a eu des entretiens avec son homologue iranien Manouchehr Mottaki, en marge de la conférence de suivi du TNP qui s’est tenue au siège de l’ONU de cette conférence.

Ihi yewwi-d i wakken ad nellit nezzeh allen nnagh, ad nwalit wi i gh-d-yezzin, d acu i ttnadin ghernegh ?

A bon entendeur salut !

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