Aucun candidat à la présidentielle ne parle de tamazight

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Election presidentielle
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ALGERIE (TAMURT) – La question de l’officialisation de tamazight ne semble intéresser aucun politicien ni aucun parti politique, en Algérie. Aucun candidat pour le moment n’a fait la moindre allusion à la langue amazighe. Le candidat de l’armée, le général en retraite, Ali Ghediri, agit comme si la tamazight n’existe pas. Pourtant, le directeur de campagne n’est autre que le kabyle Mokrane Aït Larbi. La question de la pseudo reconnaissance de la langue tamazight est complètement bannie de la scène politique.

Le pouvoir algérien a réussi à berner tout le monde. Il a crée une académie fantoche pour que personne n’évoquera cette question. En absence de Saïd Sadi de la course électorale, l’officialisation de la langue tamazight est écartée du débat. Pourtant cette langue n’est pas encore vraiment officielle en Algérie.

Son enseignement n’est même pas généralisé ni en Kabylie ni ailleurs. Pour l’administration, la langue tamazight est complètement absente. Dans les tribunaux, les juges font toujours appel à des interprètes kabyles pour comprendre les citoyens qui s’expriment en langue tamazight.

Ravah Amokrane

2 Commentaires

  1. Il ne faut pas s’attendre que le régime choisirait d’aller dans le socle du problème, c’est à dire l’introduction de la vision globale Amazigh, unique condition pour un système harmonieux. Il y va de sa survie, une société amazigh est incompatible avec les militaires qui valent plus du civil ni que l’Etat soit dictatorial ni de la langue arabe obligatoire et des mosquées qui s’imposent à tous. Ils vont par contre faire introduire pièce par pièce les quelques élements qui ne touchent pas le choix « irreversible » de l’arabité /islamité pour s’assurer que l’amazigihtè soit doméstiquée dans le magma islamique. Plus ils reconnaitront de moyens à thamazight plus ils arabiseront, car sans cela le citoyen se sentirait puissant et pour coloniser un peuple il faut lui donner en charité ce qu’il lui revient de droit. Donc ou c’est un Etat Amazigh ou bien c’est l’esclavage de l’Amazighité. L’unique issue possible est dans l’indépendance par ce que toute cohabitation entre esclave et maitre fait dans la reproduction de l’oppression.

  2. Vivement l’indépendance de la Kabylie.Les vrais kabyles (es) ne sont pas concernés (ès) par la pièce théâtrale du 18 avril 2019,exceptés les kabyleschou de service./

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