Avec les conjonctures que traverse le pays : La rentrée sociale, une autre bombe à retardement en Algérie

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ALGÉRIE (Tamurt) – Le pays est voué au pillage et au rafistolage des décideurs qui continuent de chercher par tous les moyens comment sauver leurs têtes. Des situations qui leurs sont très compliquées dans la mesure où ils ont peur d’être rattrapés aussitôt par leurs méfaits.

La nouvelle épreuve pour le pouvoir central d’Algérie est à quelques semaines, voire quelques jours. La rentrée, cette bombe à retardement qui guette l’Algérie. Tous les mensonges de ces décideurs seront remis sur le tapis pour une période qui risque d’être périlleuses. Tout le front social est en effervescence devant une politique de deux poids deux mesures menés par un régime en constant désaccord avec le peuple.

Des milliards sont déboursés pour acheter la paix et continue une stratégie de corruption au dépens de la misère du malheureux citoyen. Comment peut-on faire face à ces millions de chômeurs alors que le pays recèle de richesses inestimables. La rentrée sociale peut être très difficile pour le pouvoir car, le mensonge ne peut plus faire l’affaire quand tout est dévoilé sur la place publique.

Un président hémiplégique continue, avec une santé fragile à gérer le pays en fauteuil roulant. Un ancien ministre de l’énergie, bras droit de Bouteflika, a bradé les milliards de dollars. Des hauts responsables sont frappés par des procès de corruption. C’est la jungle dans le pays où le plus fort fait sa loi. La rentrée sociale lèvera le voile sur tout ce que veut cacher le pouvoir depuis plusieurs mois.

Les enseignants reviendront à la charge pour demander leurs droits. Les hospitalo-universitaires hausseront le ton car, leurs revendications ne sont pas satisfaites. Le ministre de la santé leur a promis de prendre en charge leurs doléances mais, il n’a pas tenu ses engagements. Il est entièrement occupé par la maladie de Bouteflika alors que des centaines de milliers de malades risquent de payer ses défaillances. Les gardes communaux qui ont sauvé le pays dans les moments de braise sont mis à l’écart, marginalisés et oubliés par le régime. Ils se préparent pour une grande démonstration de force dans la capitale. Les avocats et d’autres parties de la société n’attendent que la rentrée sociale pour investir la rue. Un président hémiplégique ne pourra pas contenir tout ce raz-de-marée de la contestation sociale attendu dans quelques semaines.

Farid. D

3 Commentaires

  1. Les pratiques mafieuse optées par l’ex directeur régionale de Bejaia période (2006 fin 2009) *L’installation au niveau de tous les agences des chefs de services intérimaires ,sans aucun décret ni aucune qualification , le fondamental d’êtres un béni oui oui et que ces directives seront exécutes a la lettre pour le gonflage du volume de la consommation afin d’augmenter le chiffre d’affaire de la compagnie et falsifier les ventes dans le but de compléter un taux de perte très appréciable aux yeux de la hiérarchie Afin de parvenir a ces Objectifs de fin d’année par une prime faramineuse.
    *Les méthodes utilises par sonelgaz dans la surfacturation sont des estimations non seulement excessives mais graves et irréelles
    *Estimation allant jusqu’à 15000 kW/h.
    *Estimation sur des compteurs déjà déposes allant jusqu’à 5000kw/h, les compteurs déposes non résilier et la création des compteurs fictifs (double emploi), intimidation par des lettres comme moyen de menace de dernier avertissement avant que son affaire sera transmise a la justice
    *La surfacturation des quittances d’électricité.
    *des fraudes imaginaires factures aux abonnes entre 5000 a 10.000kw/h, menace par des P.V de fraude comme moyen de chantage qui aboutissent souvent a un règlement a l’amiable de peur d’un emprisonnement d’un an au moins et de cinq ans au plus réprime par le code pénal qui dispose en son article 350.

  2. Qui se souvient de Nauru ?

    Nauru, Atoll de Micronésie, État indépendant avec drapeau et parlement qui a volontairement raté de faire de son archipel un Monaco des Îles Marshals de cette Océanie lointaine. Sa richesse en phosphate a pu procurer une aisance et un bonheur relatif à son peuple qui était le plus dépensier du monde, à présent, livré au pillage, la pauvreté a fini par creuser les rides et les sillons d’une nation désespérée. Les responsables de ce pays là valent bien, dit-on, ceux du notre.
    Cette similitude à distance est proche du réel laxisme et de l’incompétence de nos dirigeants qui ont fait de l’Algérie, au combat pour un changement idéal en 1954, s’est depuis longtemps familiarisée avec le dénuement causé par la médiocrité de son pouvoir inapte par essence a reconnaitre ses erreurs et incapable de se corriger par une durée rationnelle du droit au dirigisme. Ce règne que l’on considère historique et éternel nous fait, en fait, engouffrer dans des situations saugrenues où ce qui était faisable hier est difficile aujourd’hui et impossible à faire demain. Cette brutalité dans la régression donne des signes qui ne trompent pas, qui sont déjà très visibles et laissent aisément comprendre que le pays est mal parti. De ce fait, il faut toujours réfléchir avant d’exciter sa joie lorsque les moyens de vivre et de survivre dépendent de la carrière pétrolière. Est-il permis d’espérer en un avenir meilleur quant le ministère de l’aumône est charger de distribuer à un peuple famélique des couffins alimentaires. Une indécente manière qui sert de baromètre à des fins de propagande. Peut-on parler d’un mauvais rêve ou d’un pacte d’un présent malade d’un bonheur oublié !
    Les concepteurs de l’avenir du pays l’on offert aux prédateurs qui on l’avantage d’être anonymes se son emparés de sa rente a leur propre profit par des manœuvres sournoises pour détourner sa richesse comme on détourne un cour d’eau pour irriguer et fertiliser sa terre.
    La complaisance et l’inconsistance du système piétine et marche sur les lois ouvrant nos ports et nos souks aux camelots de tous bords, qui on dé-lors dénature le peuple et fait de lui le plus grand consommateur et le plus improductifs du globe.
    La construction de l’État par et pour ses enfants laisse les dirigeants frapper de cécité dans une total indifférence, l’histoire finirait par démonter l’ampleur des dégâts et des nuisances qui faute de lumière ne peuvent encore voir le jour…On se sent profondément mal à l’aise pour supposé que notre vie saura un jour retrouver un élan que nous ne cessons de chercher. On attendant l’essentielle n’est pas de rester dupe de cette suite de sensations qui nous fait encore croire à ce masque de déguisement qui ne peut nous redonner un réel espoir de vivre.
    Il serait peut être temps de renouer avec la raison jusque là mise à l’écart, car, toujours inachevé, un pays se construit ou se détruit par un effort constant. Demain, on se souviendra alors d’une Algérie comme on se souvient de Nauru.

    Arezki HAMOUDI
    Détenu politique des années 70

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