CONTRIBUTION (Tamurt) – Très peu de Kabyles ont le courage d’utiliser leur langue maternelle dans la communication écrite de leurs entreprises ou sur les frontons de leurs magasins de peur de subir les foudres du pouvoir par le biais de ses lourdes sanctions fiscales.
Les patrons Kabyles qui insistent à investir en Kabylie ou bien ceux détiennent des biens à l’étranger subissent systématiquement des blocages voir même des persécutions.
Arezqi Iǧerruden (fell-as yeεfu) ancien patron d’aigle Azur nous a donné le bonheur et la fierté d’entendre des consignes de sécurité en langue Kabyle sur les vols de cette compagnie aérienne. Malgré les menaces du pouvoir, il a tenu tête, il n’a jamais cédé. Le peuple Kabyle lui sera toujours reconnaissant.
Un autre patron d’une petite entreprise de yaourt a eu l’agréable initiative d’écrire sur ses pots de lait fermenté « IKKIL ».
Le publique Kabyle doit privilégier les produits écrit en Kabyles Isεad Rebrab, première fortune d’Afrique, n’a jamais eu l’idée d’écrire en Tamaziɣt sur ses produits manufacturés, bouteilles d’huile ou bien sur les notices d’utilisation de ses télés, climatiseurs, fenêtres…etc.
On sait que les Kabyle qui ne défendent pas leur identité et qui essaient de plaire au pouvoir sont au mieux méprisé au pire persécutés ou supprimés, les cas de Abbane de Krim, d’Amirouches de Kasdi… le prouvent.
Kader DAHDAH