Bouandès (Village kabyle de Sétif) : "Ma mère s’est vue rejeter sa demande de logement parce qu'elle est chrétienne"

59
1569
Chrétiennes kabyles
Chrétiennes kabyles

SOCIÉTÉ (Tamurt) – Une femme, originaire de la daïra de Bouandès (région kabylophone de Sétif) s’est vue rejeter sa demande de logement social par la commission de daïra à cause de sa chrétienté.

C’est ce que nous avons appris auprès de son fils aîné prénommé Samir. Ainsi, les autorités de Bouandès, rongées jusqu’à la moelle par leur phobie à l’égard du christianisme, ont osé piétiner l’article de la constitution algérienne garantissant la liberté de culte et de conscience à tous les Algériens.

Selon les textes en vigueur en matière d’attribution de logements sociaux en Algérie, c’est une commission de daïra qui examine les dossiers des demandeurs pour les classer selon leur situation sociale. Les plus démunis et ayant un logement précaire étant prioritaires.

Cependant, l’administration algérienne, envahie par des fanatiques, a rejeté la demande de cette veuve, mère de trois enfants et vivant dans une demeure des plus vétustes. Son seul tort est d’être kabyle et de surcroit, chrétienne.

Décidément, il est difficile pour un kabyle non musulman de vivre sa croyance en toute quiétude.

59 Commentaires

  1. Mr , le village de Bouandes est en Kabylie et non ailleurs, merci pour l information qui reflète la connivence du pouvoir en Algérie avec l’intégrisme islamiste.

  2. Mr , le village de Bouandes est en Kabylie et non ailleurs, merci pour l information qui reflète la connivence du pouvoir en Algérie avec l’intégrisme islamiste.

  3. Cette mafia n’ qu le pouvoir qui lui est cede’ – Les Islamistes ont bien prouve’ a qui a besoin de demonstration qu’elle(mafia) ne connait qu’un language, celui qu’elle pratique – Le debouz !

  4. Cette mafia n’ qu le pouvoir qui lui est cede’ – Les Islamistes ont bien prouve’ a qui a besoin de demonstration qu’elle(mafia) ne connait qu’un language, celui qu’elle pratique – Le debouz !

  5. Une seule solution et une seule ! :

    que la{{ {{ KABYLIE REDEVIENNE KABYLE !}} }} et que son peuple cesse de se dire « algériens » !

    aucun kabyle ne peut vivre et demeurer dans la ouma islamiya égorgeuse.

    {{ {{ {{C’EST À PRENDRE OU À LAISSER !}} }} }}

  6. Une seule solution et une seule ! :

    que la{{ {{ KABYLIE REDEVIENNE KABYLE !}} }} et que son peuple cesse de se dire « algériens » !

    aucun kabyle ne peut vivre et demeurer dans la ouma islamiya égorgeuse.

    {{ {{ {{C’EST À PRENDRE OU À LAISSER !}} }} }}

  7. {{Fadhma N-Soumeur, Hand Umari, et l’O.S.}}

    {{HAND OUMERI}}

    – {{ Biographie d’Ahmed Oumeri}}

    Ahmed BELAID alias Oumeri, fut un descendant d’une famille qui a perdu sept hommes durant la résistance des At-Buwaddu à la conquête française en Kabylie. Alors que tout le pays s’était rendu à « l’évidence » et avait « accepté » les auspices de la France protectrice vers 1849, cet Âarch résista sept longues années encore aux assauts répétés et meurtriers des conquérants (1850 – 1857)

    Le colonel Robin écrivait dans la « Revue africaine » qui relatait alors la chronique de la conquête de la Kabylie : « Les Beni-bou-Addou qui, malgré le sac de leurs principaux villages en 1856, étaient restés insoumis, furent encore les derniers à rentrer dans le devoir en 1857. »

    Plus tard, ils s’associèrent aux troupes de Fatma n Soumer, puis, prirent part au soulèvement d’El Mokrani… Les sept guerriers des Ath Hammou, ancêtres de Ahmed, qui périrent alors ont été exécutés par les soldats du général Lerez du 5è RTA. Depuis, cet adage est né pour traverser les années et les générations dont celle de Ahmed et parvenir jusqu’à nous : « W’i bghan ad yissin xellu, imuqel s-afrag n At-Hemmu » Les répercussions psychologiques traumatisantes des rudes épreuves de cette période, particulièrement sanglante de notre histoire, sur les populations, se sont donc transmises – la tradition orale aidant – de génération en génération.

    Ahmed Oumeri voit le jour sur hameau suspendu au pied des crêtes du versant Nord-Ouest de « la montagne de fer »Les Aït-Bouaddou, menaient une vie somme toute identique à celle que menaient leurs compatriotes indigènes. Une vie faite d’indigence et d’injustice. Le petit Oumeri grandit au milieu de cette agressivité constante des milieux social et naturel qui forgera par la suite son amour de la justice, de la liberté mais surtout son courage.

    Le mouvement nationaliste commençait à se cristalliser et à prendre racines dans les couches populaires. L’ENA puis le PPA tentaient de se doter d’une base solide pour pouvoir mener leurs actions de sensibilisations aux contrées les plus éloignées et faire vibrer les fibres patriotiques de leurs frères autochtones.

    Puis, éclata la IIè guerre mondiale et tout désormais, dépendait des tournures que va prendre cette nouvelle tragédie qui venait alors s’ajouter au malheur des algériens.

    Pour que la France « protectrice » ne tombe pas entre les griffes du nazisme, les Algériens sont mobilisés puis expédiés au front. Les villages de Kabylie ne portaient plus dans leurs ruelles que vieillards, femmes et enfants.

    Le jeune Ahmed Oumeri, quant à lui, se retrouva à Sedan, à la frontière francobelge…Prenant conscience que son combat devrait se faire chez-lui, il déserta en 1941.

    Arrêté puis emprisonné à la caserne de Belfort (actuelle El Harrach) où il fut réincorporé au régiment de « la marche des Levants », où, après des tractations et après avoir eu le soutient de la direction du PPA, Ahmed Oumeri organisa une mutinerie qui échoua. Sa déception fut des plus vive quand, le jour même de la révolte carcérale, Messali Lhadj appela les mutins au calme… et à se rendre !

    Ahmed Oumeri réussit sa tentative d’évasion et opta aussitôt pour le maquis contre le colonialisme à la manière des ancêtres. Il rançonnait les « amis » de l’aroumi dont les rançons allaient sans prendre le moindre détour aux plus démunis. « …Il n’arrêtait les cars que pour faire crier à plusieurs dizaines de voyageurs : Vive le PPA, vive l’indépendance… »Un témoin oculaire de ces scènes serait encore en vie.

    Pendant ce temps là, la propagande colonialiste associée aux différentes pressions de ses ennemis, dans une époque où les seuls canaux d’information « sensés » éclairer des populations, en majorités illettrées, étaient propriété de l’administration coloniale, ont fait que les plus illuminés ont cédé et les diffamations les plus invraisemblables et les plus immorales avaient prit les allures de vérités incontestables.

    Mr M.A. Brahimi, dans un travail d’investigation d’envergure, révèle l’existence des contacts entre le groupe d’Ahmed Oumeri et les responsables du PPA-MTLD. En effet, il s’apprêtait à rejoindre l’O.S, convaincu enfin par Krim Belkacem après des années d’efforts.

    Oumeri fut assassiné dans un guet-apens tendu par l’administration au village Iaâzounen, au domicile de son compagnon d’armes Ouacel Ali, le jour même de la création de l’organisation (O.S.).

  8. {{Fadhma N-Soumeur, Hand Umari, et l’O.S.}}

    {{HAND OUMERI}}

    – {{ Biographie d’Ahmed Oumeri}}

    Ahmed BELAID alias Oumeri, fut un descendant d’une famille qui a perdu sept hommes durant la résistance des At-Buwaddu à la conquête française en Kabylie. Alors que tout le pays s’était rendu à « l’évidence » et avait « accepté » les auspices de la France protectrice vers 1849, cet Âarch résista sept longues années encore aux assauts répétés et meurtriers des conquérants (1850 – 1857)

    Le colonel Robin écrivait dans la « Revue africaine » qui relatait alors la chronique de la conquête de la Kabylie : « Les Beni-bou-Addou qui, malgré le sac de leurs principaux villages en 1856, étaient restés insoumis, furent encore les derniers à rentrer dans le devoir en 1857. »

    Plus tard, ils s’associèrent aux troupes de Fatma n Soumer, puis, prirent part au soulèvement d’El Mokrani… Les sept guerriers des Ath Hammou, ancêtres de Ahmed, qui périrent alors ont été exécutés par les soldats du général Lerez du 5è RTA. Depuis, cet adage est né pour traverser les années et les générations dont celle de Ahmed et parvenir jusqu’à nous : « W’i bghan ad yissin xellu, imuqel s-afrag n At-Hemmu » Les répercussions psychologiques traumatisantes des rudes épreuves de cette période, particulièrement sanglante de notre histoire, sur les populations, se sont donc transmises – la tradition orale aidant – de génération en génération.

    Ahmed Oumeri voit le jour sur hameau suspendu au pied des crêtes du versant Nord-Ouest de « la montagne de fer »Les Aït-Bouaddou, menaient une vie somme toute identique à celle que menaient leurs compatriotes indigènes. Une vie faite d’indigence et d’injustice. Le petit Oumeri grandit au milieu de cette agressivité constante des milieux social et naturel qui forgera par la suite son amour de la justice, de la liberté mais surtout son courage.

    Le mouvement nationaliste commençait à se cristalliser et à prendre racines dans les couches populaires. L’ENA puis le PPA tentaient de se doter d’une base solide pour pouvoir mener leurs actions de sensibilisations aux contrées les plus éloignées et faire vibrer les fibres patriotiques de leurs frères autochtones.

    Puis, éclata la IIè guerre mondiale et tout désormais, dépendait des tournures que va prendre cette nouvelle tragédie qui venait alors s’ajouter au malheur des algériens.

    Pour que la France « protectrice » ne tombe pas entre les griffes du nazisme, les Algériens sont mobilisés puis expédiés au front. Les villages de Kabylie ne portaient plus dans leurs ruelles que vieillards, femmes et enfants.

    Le jeune Ahmed Oumeri, quant à lui, se retrouva à Sedan, à la frontière francobelge…Prenant conscience que son combat devrait se faire chez-lui, il déserta en 1941.

    Arrêté puis emprisonné à la caserne de Belfort (actuelle El Harrach) où il fut réincorporé au régiment de « la marche des Levants », où, après des tractations et après avoir eu le soutient de la direction du PPA, Ahmed Oumeri organisa une mutinerie qui échoua. Sa déception fut des plus vive quand, le jour même de la révolte carcérale, Messali Lhadj appela les mutins au calme… et à se rendre !

    Ahmed Oumeri réussit sa tentative d’évasion et opta aussitôt pour le maquis contre le colonialisme à la manière des ancêtres. Il rançonnait les « amis » de l’aroumi dont les rançons allaient sans prendre le moindre détour aux plus démunis. « …Il n’arrêtait les cars que pour faire crier à plusieurs dizaines de voyageurs : Vive le PPA, vive l’indépendance… »Un témoin oculaire de ces scènes serait encore en vie.

    Pendant ce temps là, la propagande colonialiste associée aux différentes pressions de ses ennemis, dans une époque où les seuls canaux d’information « sensés » éclairer des populations, en majorités illettrées, étaient propriété de l’administration coloniale, ont fait que les plus illuminés ont cédé et les diffamations les plus invraisemblables et les plus immorales avaient prit les allures de vérités incontestables.

    Mr M.A. Brahimi, dans un travail d’investigation d’envergure, révèle l’existence des contacts entre le groupe d’Ahmed Oumeri et les responsables du PPA-MTLD. En effet, il s’apprêtait à rejoindre l’O.S, convaincu enfin par Krim Belkacem après des années d’efforts.

    Oumeri fut assassiné dans un guet-apens tendu par l’administration au village Iaâzounen, au domicile de son compagnon d’armes Ouacel Ali, le jour même de la création de l’organisation (O.S.).

  9. {{Mémoire Kabyle}}

    {{H’med Oumeri : Mon nom est liberté.}}

    Pour que nul n’oublie…Oumeri. La faim fait sortir le loup du bois, l’injustice fait sortir le héros de sa léthargie. Ahmed Oumeri a de tout temps été louangé par les femmes dans leurs chants et glorifier par les plus illustres poètes et artistes contemporains.
    De Lounis Aït Menguellat à Lounès Matoub en passant par Menad, les groupes Djurdjura et Afous, tous ont mis en exergue la fin tragique qui a été réservée à ce personnage proverbial de courage, de bravoure et de patriotisme. Une fin qui semble fatalement atavique tant notre histoire est parsemée d’exemples. La mémoire collective garde surtout celle que réservera Bocchus au roi-guerrier Yugurten

    Une brève esquisse sur ce que fut Oumeri nous permettra peut-être de saisir les motivations et le « Credo » de cet « hors-la-loi » (1) ?

    Ahmed Belaïd, alias Oumeri, fut un descendant d’une famille qui a perdu sept hommes durant la résistance des At-Buwaddu à la conquête française en Kabylie. Alors que tout le pays s’était rendu à « l’évidence » et avait « accepté » les auspices de la France protectrice vers 1849, cet Aârch, cœur de la redoutable confédération guerrière des Igwejdal, résista sept longues années encore aux assauts répétés et meurtriers des conquérants (1850-1857). Le colonel Robin écrivait dans la Revue africaine qui relatait alors la chronique de la conquête de la Kabylie : « Les Beni-bou-Addou qui, malgré le sac de leurs principaux villages en 1849, étaient restés insoumis, furent encore les derniers à rentrer dans le devoir en 1857. » (2)

    Plus tard, ils s’associèrent aux troupes de Fatma n Soumer puis prirent part au soulèvement d’El Mokrani… Les sept guerriers des Ath Hammou ancêtres de Ahmed, qui périrent alors, ont été exécutés par les soldats du général Lerez du 5e RTA. Depuis, cet adage est né pour traverser les années et les générations dont celle de Ahmed et parvenir jusqu’à nous : « Wi bghan ad yissin xellu, imuqel s-afrag n At-Hemmu » (3).

    Les répercussions psychologiques traumatisantes des rudes épreuves de cette période, particulièrement sanglante de notre histoire, sur les populations, se sont donc transmises ; la tradition orale aidant, de génération en génération.

    Oumeri voit le jour sur ce hameau suspendu au pieds des crêtes du versant nord-ouest de « la montagne de fer » (4). Les Aït Bouaddou, menaient une vie somme toute identique à celle que menaient leurs compatriotes indigènes. Une vie faite d’indigence et d’injustice. Le petit Oumeri grandit au milieu de cette agressivité constante des milieux social et naturel qui forgera par la suite son amour de la justice, de la liberté mais surtout son courage.

    Le mouvement nationaliste commençait à se cristalliser et à prendre racines dans les couches populaires. L’ENA puis la PPA tentaient de se doter d’une base solide pour pouvoir mener leurs actions de sensibilisation aux contrées les plus éloignées et faire vibrer les fibres patriotiques de leurs frères autochtones. Puis, c’était l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale et tout désormais, dépendait des tournures que va prendre cette nouvelle tragédie qui venait alors s’ajouter au malheur des Algériens. Pour que la France « protectrice » ne tombe pas entre les griffes du nazisme, les Algériens sont mobilisés puis expédiés au front. Les villages de Kabylie ne portaient plus dans leurs ruelles que vieillards, femmes et enfants. Le jeune Ahmed, quant à lui, se retrouva à Sedan, à la frontière franco-belge…

    Traversant une rivière alors que son unité était à cour d’eaux depuis des jours, Oumeri assista une fois de trop à un acte discriminatoire dont l’effet sera déterminant et immédiat : Craignant que l’eau du cours ne soit empoisonnée par les nazis et afin de juger si celle-ci était propre à la consommation,, l’officier préféra faire boire un soldat algérien au lieu d’un cheval de la cavalerie. Il déserta en 1941. Arrêté puis emprisonné à la caserne de Belfort (actuelle El Harrach) où il fut réincorporé au régiment de « la marche des Levant », où, après des tractations et après avoir eu le soutien de la direction du PPA, il organisa une mutinerie qui échoua. Sa déception fut des plus vives quand, le jour même de la révolte carcérale, Messali Lhadj appela les mutins au calme… et à se rendre ! Il réussit cependant sa tentative d’évasion et opta aussitôt pour le maquis contre le colonialisme à la manière des ancêtres. Il rançonnait, vengeait, enlevait aux uns et donnait aux autres, terrorisait les nantis, particulièrement ceux qui se rapprochaient du pouvoir colonial… l’Arumi et ses « amis » dont les rançons allaient sans prendre le moindre détour aux plus démunis. Le maquis avait ses informateurs dans tous les villages. Quand le groupe rebelle d’Oumeri recueillait des rançons, recevait les prix du sang, dévalisait une maison, sanctionnait des personnes, on savait au centime près les sommes collectées. Le maquis recevait à son tour un pourcentage pour survivre, venir au secours des familles de maquisards, alimenter la caisse du PPA-MTLD. Bien qu’Oumeri refuse toujours « d’exercer » sous la casquette du PPA, le colonel Ouamrane témoignait avoir envoyé des éléments de la bande (ndlr : comprendre le « ses hommes ») en mission et recueillaient un pourcentage des « collectes » du groupe d’Oumeri avec l’œil bienveillant du maquis. « … Il n’arrêtait les cars que pour faire crier à plusieurs dizaines de voyageurs : … Vive l’indépendance… . » Un témoin oculaire de ces scènes serait encore en vie.

    Pendant ce temps-là, la propagande colonialiste associée aux différentes pressions de ses ennemis, dans une époque où les seuls canaux d’information « censés » éclairer des populations, en majorité illettrées, étaient propriété de l’administration coloniale, ont fait que les plus illuminés ont cédé et les diffamations les plus invraisemblables et les plus immorales avaient pris les allures de vérités incontestables. M. M. A. Brahimi, dans un travail d’investigation d’envergure, révèle l’existence des contacts entre le groupe rebelle et les responsables du PPA-MTLD. En effet, il s’apprêtait à rejoindre l’OS, convaincu enfin par Krim Belkacem après des années d’effort, quand Oumeri fut assassiné dans un guet-apens tendu par l’administration au village Iâazounen, au domicile de son compagnon d’armes Ouacel Ali, le jour même de la création de l’organisation (OS) (5). En trahissant Oumeri et Hadj Ali Arezki, qui défrayèrent la chronique des années durant, Ouacel n’avait fait que rappeler que depuis la nuit des temps, chaque fois que cette terre donne naissance à un grand homme, il s’ensuit inévitablement une autre D’un grand traître.

    17 février 1947, 17 février 2006. Plus d’un demi-siècle après sa mort, aucune reconnaissance n’est venue exhumer ce héros mythique que fut Oumeri. Le roman historique qui lui a été consacré par feu T. Oussedik (6), constitue une initiative louable dans les limites où elle a eu le mérite de lui avoir conféré une réputation plus large et d’avoir surtout contribué à sauver de l’oubli ce justicier du terroir, dans lequel les fossoyeurs de l’histoire de tout bord ont réussi jusqu’ici à le confiner. Cependant, cette oeuvre unique manque de rigueur scientifique qu’exige le genre historique d’où les lacunes dans la justesse de certains faits ainsi que dans leur chronologie. Mais c’est surtout son caractère superficiel qui doit être signalé bien que les difficultés qui entravaient alors, plus que maintenant, la recherche historique en général et plus particulièrement celle ayant trait aux « hors-la-loi » appelés « bandits d’honneur » justifie ce manque, du reste légitime. Aujourd’hui encore, c’est à peine si une mémoire vivante ose délier la langue non sans réticences.

    T. Oussedik, disait à Alger : « …Je prends Oumeri pour un héros national… » Ce n’est que justice rendue à cet authentique justicier du petit peuple qui ne cesse de hanter notre paresse depuis sa tombe de fortune perdue sous la plate-forme d’une vieille bâtisse abandonnée… Un symbole, un repère que seul les héros de légendes en sont capables d’être, Oumeri n’est aujourd’hui, qu’un nom dans notre mémoire collective. Les épopées de cette victime de sa propre prise de conscience prématurée dans une société qui claquait du bec, qui était en proie à l’austérité du milieu naturel, au ravages de typhus, à l’exode massive de la gent masculine vers une guerre lointaine et vers des mines dévoreuses d’hommes, à l’injustice et aux atteintes aux droits les plus élémentaires de l’être humain, mais surtout en proie à l’ignorance… sont aujourd’hui inconnues de la postérité post-indépendance…

    « Décoloniser » l’histoire est une entreprise de grande envergure ; c’est une tâche qui incombe à tout le monde, dans les limites des moyens dont dispose chaque chercheur. C’est aussi, tenter d’apporter sa pierre à l’édification d’un avenir certain fait d’équilibre et de bien-être.

    L’association culturelle Amezruy a cassé le caractère tabou qui entourait ce personnage légendaire. Un vibrant hommage lui a été rendu en lui consacrant la première rencontre autour de Ahmed Oumeri qui s’est déroulée à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, du 2 au 5 mars 1996.

    Consacrer un film cinématographique retraçant le combat de ce justicier, lui reconnaître son statut de « héros national » est aujourd’hui plus qu’une exigence de tout un peuple qui aspire à reconquérir son histoire pour réaliser sa propre projection dans l’avenir. Que justice soit rendue au justicier !

    {{Halim AKLI}}

    [1]
    Notes

    [1]

    1) Credo d’un hors-la-loi est le titre d’un ouvrage de M. A. Brahimi.
    2) Dans Revue africaine.
    3) Littéralement « celui qui veut connaître la signification de l’extermination, qu’il regarde vers les Aït-Hammou ».
    4) Nom romain du Djurdjura : Montus Ferratus
    5) L’O.S. est créée le 17 février 1947. Oumeri est assassiné le même jour.
    6) Oumeri : roman de Tahar Oussedik.
    64 Messages de forum

    *{{ COMMENTAIRE:}} H’med Oumeri : Mon nom est liberté. 3 août 2007 06:56

    Grand Bonjour,
    Je lisais cet article , alors que je viens de rentrer de mission à
    partir des Etats Unis, et Oh combien je suis subjugué de lire les
    combats et l’heroisme de ce grand resistant Hacène Hand Oumeri,
    le bandit d’honneur ou cleft.

    Oui la trahison des hommes libres , insoumis à l’ordre et à
    l’oligarchie militaire française est une realité qui tout le temps
    existé le long des periodes de la colonisation de l’algerie et de la
    numidie…..

    Je voyais une fois, dans un atlas d’histoire romaine …et combien j’ai
    execré l’image de la trahison du roi numide Jugurtha par son oncle…
    le roi Bochus…( beau Kus)…., le roi Jugurtha ligoté et tete
    penché et nuque baissé , livré par Bochus au Gereral romain…
    c terrible comme image….

    Je pense que d’autres noms et heros , clefts ont existé du temps
    de la colonisation tel que Hand N’Âmar T’maloult , dont les assises
    de son jugement au Tribunal de Tizi Ouzou ont duré 7 jours , et que la
    gendarmerie française a encerclé la ville de Tizi Ouzou durant toute
    la periode des assises en vue de prevoir tout troubles,,,,,

    Il a fini bagnard , condamné à perpétuité au bagnne de Cayenne
    en Guyanne Française….

    Que de grands hommes naissent et naiteront dans ce beaux pays…

    Que d’hommes et de femmes resistantes ont tenue tete aux legions
    etrangeres

    Je m’incline par respect à leur memoire et que c’est grâce à eux
    que la Kabylie restera l’eternelle forteresse aux assauts des
    pedalos et des marches à quatres pattes,,,

    En tout cas l’histoire a jugé et elle ne fera plus marche arriere,,
    elle fonce et ne s’arrete jamais,……vaille que vaille l’obstacle…

    Je suis sure que de belles plumes se delieront sur cet partie de
    notre histoire,,,,

    Merci Hacène de ton Article…..

    In Tigzirt ,,,
    03 Aout 2007…..

  10. « L’islamisme est au pouvoir! Malgrè le peuple les agents de l’Arabie Saudites occupent l’Algerie de fait. Un semblant d’institutions formelles font sembler etre libres à la masse arabe. Le verbe d’allah pour tous à remplacé le socialisme de jadis, mais avec les memes personnes les memes certitudes, la meme agonie! Sous leur socialisme arabe leur islamisme arabe des Qardaoui, les libertès ont toujours été leur premiers ennemis. La visite de Chirac est la contre preuves du regime: un peuple entier avait demandè le visa. Dès qu’ils ont 4 sous ils sentent la grandeur mal placée: voilà le projet d’une grande mosquée pour l’élevage industriels de futurs terroristes. Pendant que nos voisins sans rien crèent des capacités productives et un ancrage avec les pays qui comptent nos emirs avec ou sans barbes se font amis de toutes les aventures sans issues: importer des palestiniens, se faire le trapontin de l’iran et lesiver les chaussettes des Saudiens, alors que ces derniers soutienent le Maroc quant au probleme du Polisario et investissent en Tunisie et Maroc mais pas en Algerie! Pour nous faire avaler la supositoire on parle de moudjahidines or le parlement pillule de harkis. De quelle independance parlez vous? » Par Kaci

  11. « L’islamisme est au pouvoir! Malgrè le peuple les agents de l’Arabie Saudites occupent l’Algerie de fait. Un semblant d’institutions formelles font sembler etre libres à la masse arabe. Le verbe d’allah pour tous à remplacé le socialisme de jadis, mais avec les memes personnes les memes certitudes, la meme agonie! Sous leur socialisme arabe leur islamisme arabe des Qardaoui, les libertès ont toujours été leur premiers ennemis. La visite de Chirac est la contre preuves du regime: un peuple entier avait demandè le visa. Dès qu’ils ont 4 sous ils sentent la grandeur mal placée: voilà le projet d’une grande mosquée pour l’élevage industriels de futurs terroristes. Pendant que nos voisins sans rien crèent des capacités productives et un ancrage avec les pays qui comptent nos emirs avec ou sans barbes se font amis de toutes les aventures sans issues: importer des palestiniens, se faire le trapontin de l’iran et lesiver les chaussettes des Saudiens, alors que ces derniers soutienent le Maroc quant au probleme du Polisario et investissent en Tunisie et Maroc mais pas en Algerie! Pour nous faire avaler la supositoire on parle de moudjahidines or le parlement pillule de harkis. De quelle independance parlez vous? » Par Kaci

  12. « Je garde en memoire un ver d’un poeme de femmes patriotes kabyles de chez-nous a Ait Wagenun qui dit sur son compte : « {{Hand Umari matchi itmellalt idifruri}} [Hand Umari n’est sorti d’un oeuf… » – Maniere de dire qu’il n’etait pas une poule mouillee mais un homme courageux, un justicier anticolonial et anticolonialisme abdelkadro-napoleonIII. » Par Aqvayli Uneqvilara

  13. C’est une des raisons pour lequelles, seule l’autonomie peut sauver la region, meme si certains en sont encore un peut febriles a l’idée, mais au vue de ce qui se passe quotidiennement, c’est une idée qui fait son bout de chemin a grand pas chaque jour.

  14. C’est une des raisons pour lequelles, seule l’autonomie peut sauver la region, meme si certains en sont encore un peut febriles a l’idée, mais au vue de ce qui se passe quotidiennement, c’est une idée qui fait son bout de chemin a grand pas chaque jour.

  15. J’aimerais qu’un specialiste en droit, me reponde SVP: Le pouvoir colonial arabo-islamo-imperialiste d’Alger a-t-il le droit d’imposer le coloniliasme mahometan a l’Algerie amazigh en declarant officiellement que « l’Algérie terre d’islam et pays arabe »??????????????????????????????????

    Merci, vu la gravite de cette situation, je veux bien avoir une tres bonne reponse pour expliquer a nos compatriotes kabyles et aux autres peuples amazighs d’Alger qu’ils sont reellement sous le joug colonial arabo-islamo-mahometan, genocidaire, antiamazigh–antihumain! Et qu’il est grand temps de nous liberer definitivement de ce colonialisme nazi arabo-islamo-exterminateur!

  16. La fille de Si El Houas—Dr Naziha Hamouda—a ecrit plusieurs livres en anglais traitant de sujets antropologiques des Amazighs des Aures avant d’etre liquidee physiquement comme Mouloud Mammeri par les colons terroristes arabo-islamo-nazis en 1989.

    Elle s’est revoltee dans ses travaux contre l’islam colonial en demontrant scientifiquement que les Amazighs n’ont jamais accepte cette religion imperialiste et coupeuse de tetes volontairement—mais qu’ils ont ete contraints de le faire par la terreur des imperialistes egorgeurs mahometans !

    Voici l’un de ses livre ou elle explique que l’islam n’a jamais ete accepte par les Amazighs!

    – [Rural Women in the Aures: A Poetry in Context->http://www.jstor.org/pss/40178847] by Naziha Hamouda

    P.S. Quelqu’un peut-il nous passer sa biographie et sa bibliographie completes ? Merci !

  17. La fille de Si El Houas—Dr Naziha Hamouda—a ecrit plusieurs livres en anglais traitant de sujets antropologiques des Amazighs des Aures avant d’etre liquidee physiquement comme Mouloud Mammeri par les colons terroristes arabo-islamo-nazis en 1989.

    Elle s’est revoltee dans ses travaux contre l’islam colonial en demontrant scientifiquement que les Amazighs n’ont jamais accepte cette religion imperialiste et coupeuse de tetes volontairement—mais qu’ils ont ete contraints de le faire par la terreur des imperialistes egorgeurs mahometans !

    Voici l’un de ses livre ou elle explique que l’islam n’a jamais ete accepte par les Amazighs!

    – [Rural Women in the Aures: A Poetry in Context->http://www.jstor.org/pss/40178847] by Naziha Hamouda

    P.S. Quelqu’un peut-il nous passer sa biographie et sa bibliographie completes ? Merci !

  18. Une bonne lecon de patriotisme Chaouii aux chouis arabo-islamo-izzanises par le colonialisme mahometan genocidaire antichaoui, antikabyle, antimzab, antichenwi, antitwareg, antizenata, … anti-tous-les-amazighs qui constituent la seule population de Tamazgha centrale.

    – [Acawi itqewid amugumi…itsefiq, iqar tahya, tahya brizadan…Acawi itaru taravt guizane…->http://www.youtube.com/watch?v=z9_d2qy4iZc&NR=1]

    ————————————————————————————————————————————–

    – [Hommage à la fille de Si El-Houas : Dr Naziha Hamouda->http://www.youtube.com/watch?v=c4hj6SKijZQ]

    Auteur : Aures

    Date : 07/03/2008 16:54

    Hommage du poète écrivain M. Messaoud Nedjahi au Dr. Naziha Hamouda

    Sur le site de l’’album Iwal, voir le lien ci-dessous, on peut lire :

    « Radio Aurès, avec à sa tête Madame Fatima Yahia Bey – Nedjahi et Monsieur Messaoud Nedjahi ont tenu à rendre hommage à cette femme irremplaçable que fut Naziha Hamouda (Iwal pour les Chawis) »

    Au fait, notre grand penseur M. Messaoud Nedjahi ne lui a pas rendu hommage uniquement par ses chansons mais AUSSI par ses écrits.

    En effet, plusieurs chapitres de ses oeuvres sont consacrés entièrement ou partiellement à yellis n Si lhouas : Naziha Hamouda (er-rehmet n Rebbi fellasen – nettat d war n Babas)

    À titre d’exemple, citons les chapitres suivants :

    – « Iwal ou La Femme qui racontait des histoires » in « Aurès insolite », pp.11-40 Tout le chapitre lui a été dédié

    – Un autre chapitre est intitulé, et en son honneur, « Le rêve d’Iwal » in « Jugurtha l’héritier du coquelicot », pp.687-111

    – « Le jour d’avant » in « Tamenraset sous la neige », pp.23-62 Dans ce chapitre on peut lire des passages relatifs à son accident de voiture en 1989. Voici un extrait :

    [ …« Je vais demander conseil auprès d’Iwal. Elle qui est un espoir, une femme, saura mieux me conseiller. Iwal ! L’esthétique du verbe. Elle se trouverait, paraît-il à Timsunin, son fief. » Il rejoignit Iwal qui le reçut dans ses bras. Toujours souriante en son habit noir de simplicité. Elle lui offrit, après l’avoir écouté, de l’accompagner. Elle était curieuse de voir, de connaître et pourquoi pas d’aimer cette sœur sauvage. Elle voulait voir de ses yeux la Liberté. ……. ….Morts ( elle & le journaliste, ndlr) dans un accident de voiture diront ceux qui informent…..]

    – « Zerfa » in « Autopsie d’une identité », pp.139-151 Une citation de ce chapitre :

    […Iwal faisait une enquête sur les femmes libres des Aurès et l’anthropologue une recherche sur la distribution des eaux irrigant les jardins. Puis elle aborda le sujet de ces femmes courageuses défiant les éléments pour ramasser un bout de bois pour l’hiver trop rude, descendre à la rivière remplir leurs outres pesantes. La maîtresse de la beauté lui tint un étrange discours tout en poésie chantée…]

    Ce passage sur les recherches de Naziha Hamouda est bien reflété dans un des vers de la chanson « Iwal » écrite et interprétée par M. Messaoud Nedjahi

    Vous pouvez écouter, au même site, les DEUX versins de cette chanson : Celle de Nedjahi celle qui est interprétée par notre grande diva auresienne Dihya.

    Un grand merci à notre anazur M. Messsaoud Nedjahi et à notre diva Dihya.

    Certes, le destin (l’accident), n’avait pas permis à la défunte de mener à termes tous ses travaux de recherches, néanmoins elle nous a légué, du moins à ma connaissance, TROIS publications :

    1- « Les femmes rurales de l’Aurès et la production poétique » in « Peuples Méditerranéens », 1893, pp 267-279. (Vous pouvez lire une partie de cette étude sur ce forum, le titre du message est le même que celui de l’article)

    2-  » Maquisardes militantes de l’Aurès » in « The maghreb review », 1987, pp.141-144. Cet article sera posté prochainement, mais en attendant voilà un avant-goût – les premières phrases de l’article : [La Guerre de Libération Nationale chez les Chaouia du massif Aurésien est un souvenir qui n’a pas cessé d’appartenir au quotidien. Leur expérience semble forte et douloureuse c’est comme si elle datait d’hier. Au cours d’une enquête socio-économique sur l’Aurès est souligné …..]

    3- Quant au 3e article : « Two portraits of Auresian Women » il est publié in « Anthropiology and photography, 1992, pp.206-210. La publication remit en question l’approche des ethnologues précoloniales en prenant comme exemple les photos et les commentaires de Hilton Simpson relatifs aux deux danseuses de Thizi el Abed. Puisque l’article sera posté sous peu alors voici une citation : […It would be a mistake to attribute to Hilton Simpson an ethnographic approach different from that held by his contemporaries, who were deeply influenced by the French conception of the Maghreb. This conception, most notably when transmitted in Western media through novel, screen and popular ephemera such as postcards (Alloula 1987), conformed to the internal logic and dynamics of French policy. Its role was to encourage acceptance and to change real conflicts into symbolic representations, usable and assimilable by the people, in order to justify its sociopolitical project.

    If Hilton Simpson was not necessarily bound by specific colonial policy, as were some French ethnographers and administrators, the tone of his writing and choice of subject reveal the influence of such ideological institutions, seeing the peoples of the Aures as exotic, primitive and distanced….]

    Bref, il s’agit d’un article publié, après sa mort, à partir de ses notes de brouillon, d’où cette remarque de l’éditeur : “ Nazilia Hamouda died tragically in a motor accident in December 1989, leaving only an early draft of her essay for this volume. So that her work reaches some sort of fruition, this draft has been reworked, drawing on correspondence and conversations with the Editor, Dr Nanneke Redclift and Roslyn Poignant. While it has not been possible to reconstruct the depth of analysis and scholarship which would have truly done justice to Dr Hamouda’s ideas, we hope we have not misrepresented her.”

    Souhaitons que d’autres éditeurs et chercheurs suivent l’exemple de ce dernier afin d’achever les travaux de la défunte Dr. Naziha Hamouda tout en continuant à les publier.

  19. Une bonne lecon de patriotisme Chaouii aux chouis arabo-islamo-izzanises par le colonialisme mahometan genocidaire antichaoui, antikabyle, antimzab, antichenwi, antitwareg, antizenata, … anti-tous-les-amazighs qui constituent la seule population de Tamazgha centrale.

    – [Acawi itqewid amugumi…itsefiq, iqar tahya, tahya brizadan…Acawi itaru taravt guizane…->http://www.youtube.com/watch?v=z9_d2qy4iZc&NR=1]

    ————————————————————————————————————————————–

    – [Hommage à la fille de Si El-Houas : Dr Naziha Hamouda->http://www.youtube.com/watch?v=c4hj6SKijZQ]

    Auteur : Aures

    Date : 07/03/2008 16:54

    Hommage du poète écrivain M. Messaoud Nedjahi au Dr. Naziha Hamouda

    Sur le site de l’’album Iwal, voir le lien ci-dessous, on peut lire :

    « Radio Aurès, avec à sa tête Madame Fatima Yahia Bey – Nedjahi et Monsieur Messaoud Nedjahi ont tenu à rendre hommage à cette femme irremplaçable que fut Naziha Hamouda (Iwal pour les Chawis) »

    Au fait, notre grand penseur M. Messaoud Nedjahi ne lui a pas rendu hommage uniquement par ses chansons mais AUSSI par ses écrits.

    En effet, plusieurs chapitres de ses oeuvres sont consacrés entièrement ou partiellement à yellis n Si lhouas : Naziha Hamouda (er-rehmet n Rebbi fellasen – nettat d war n Babas)

    À titre d’exemple, citons les chapitres suivants :

    – « Iwal ou La Femme qui racontait des histoires » in « Aurès insolite », pp.11-40 Tout le chapitre lui a été dédié

    – Un autre chapitre est intitulé, et en son honneur, « Le rêve d’Iwal » in « Jugurtha l’héritier du coquelicot », pp.687-111

    – « Le jour d’avant » in « Tamenraset sous la neige », pp.23-62 Dans ce chapitre on peut lire des passages relatifs à son accident de voiture en 1989. Voici un extrait :

    [ …« Je vais demander conseil auprès d’Iwal. Elle qui est un espoir, une femme, saura mieux me conseiller. Iwal ! L’esthétique du verbe. Elle se trouverait, paraît-il à Timsunin, son fief. » Il rejoignit Iwal qui le reçut dans ses bras. Toujours souriante en son habit noir de simplicité. Elle lui offrit, après l’avoir écouté, de l’accompagner. Elle était curieuse de voir, de connaître et pourquoi pas d’aimer cette sœur sauvage. Elle voulait voir de ses yeux la Liberté. ……. ….Morts ( elle & le journaliste, ndlr) dans un accident de voiture diront ceux qui informent…..]

    – « Zerfa » in « Autopsie d’une identité », pp.139-151 Une citation de ce chapitre :

    […Iwal faisait une enquête sur les femmes libres des Aurès et l’anthropologue une recherche sur la distribution des eaux irrigant les jardins. Puis elle aborda le sujet de ces femmes courageuses défiant les éléments pour ramasser un bout de bois pour l’hiver trop rude, descendre à la rivière remplir leurs outres pesantes. La maîtresse de la beauté lui tint un étrange discours tout en poésie chantée…]

    Ce passage sur les recherches de Naziha Hamouda est bien reflété dans un des vers de la chanson « Iwal » écrite et interprétée par M. Messaoud Nedjahi

    Vous pouvez écouter, au même site, les DEUX versins de cette chanson : Celle de Nedjahi celle qui est interprétée par notre grande diva auresienne Dihya.

    Un grand merci à notre anazur M. Messsaoud Nedjahi et à notre diva Dihya.

    Certes, le destin (l’accident), n’avait pas permis à la défunte de mener à termes tous ses travaux de recherches, néanmoins elle nous a légué, du moins à ma connaissance, TROIS publications :

    1- « Les femmes rurales de l’Aurès et la production poétique » in « Peuples Méditerranéens », 1893, pp 267-279. (Vous pouvez lire une partie de cette étude sur ce forum, le titre du message est le même que celui de l’article)

    2-  » Maquisardes militantes de l’Aurès » in « The maghreb review », 1987, pp.141-144. Cet article sera posté prochainement, mais en attendant voilà un avant-goût – les premières phrases de l’article : [La Guerre de Libération Nationale chez les Chaouia du massif Aurésien est un souvenir qui n’a pas cessé d’appartenir au quotidien. Leur expérience semble forte et douloureuse c’est comme si elle datait d’hier. Au cours d’une enquête socio-économique sur l’Aurès est souligné …..]

    3- Quant au 3e article : « Two portraits of Auresian Women » il est publié in « Anthropiology and photography, 1992, pp.206-210. La publication remit en question l’approche des ethnologues précoloniales en prenant comme exemple les photos et les commentaires de Hilton Simpson relatifs aux deux danseuses de Thizi el Abed. Puisque l’article sera posté sous peu alors voici une citation : […It would be a mistake to attribute to Hilton Simpson an ethnographic approach different from that held by his contemporaries, who were deeply influenced by the French conception of the Maghreb. This conception, most notably when transmitted in Western media through novel, screen and popular ephemera such as postcards (Alloula 1987), conformed to the internal logic and dynamics of French policy. Its role was to encourage acceptance and to change real conflicts into symbolic representations, usable and assimilable by the people, in order to justify its sociopolitical project.

    If Hilton Simpson was not necessarily bound by specific colonial policy, as were some French ethnographers and administrators, the tone of his writing and choice of subject reveal the influence of such ideological institutions, seeing the peoples of the Aures as exotic, primitive and distanced….]

    Bref, il s’agit d’un article publié, après sa mort, à partir de ses notes de brouillon, d’où cette remarque de l’éditeur : “ Nazilia Hamouda died tragically in a motor accident in December 1989, leaving only an early draft of her essay for this volume. So that her work reaches some sort of fruition, this draft has been reworked, drawing on correspondence and conversations with the Editor, Dr Nanneke Redclift and Roslyn Poignant. While it has not been possible to reconstruct the depth of analysis and scholarship which would have truly done justice to Dr Hamouda’s ideas, we hope we have not misrepresented her.”

    Souhaitons que d’autres éditeurs et chercheurs suivent l’exemple de ce dernier afin d’achever les travaux de la défunte Dr. Naziha Hamouda tout en continuant à les publier.

  20. {{Une autre horde d’integristes islamo-nazis pour la Kabylie}}

    RADAR (Samedi 31 Juillet 2010)

    Affaires religieuses en Kabylie : Le ministère veut reprendre la main dans la région

    Par : Rubrique Radar

    Le ministère des Affaires religieuses veut reprendre la main en Kabylie pour faire barrage à ce qui est qualifié de “campagne de prosélytisme chrétien”. Pour cette mission rédemptrice, le département de Ghlamallah va envoyer prochainement dans les villages de Kabylie pas moins de 500 imams, répartis entre Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira, en vue de raviver davantage dans la région le sentiment religieux quelque peu ébranlé par la crise identitaire. Ces imams ont reçu une solide formation en exégèse, grammaire, histoire et même informatique, pour mieux assurer cette mission.

  21. {{Un été des contestations à Béjaïa !}}

    Pénurie d’eau, chutes de tension et dégradation du réseau routier

    Depuis son ouverture la saison estivale est devenue insupportable dans la wilaya de Béjaïa. Les manifestations de colère se multiplient au fil des jours, donnant l’image d’une région en pleine rébellion contre les pouvoirs publics. Info diffusée presque en boucle par la Radio locale et/ou rapportée quotidiennement par la presse locale : “(…) hier, des centaines de citoyens ont procédé à la fermeture de la RN (…) pour protester contre (…)”.

    Le lendemain, la même situation est signalée dans une autre commune. Des actions de protestations laissant penser que rien ne se fait dans la wilaya de Béjaïa pour améliorer les conditions de vie des populations. Des torrents de récriminations mettant souvent à nu une gestion presque aléatoire de tous les secteurs. Ainsi, le secteur le plus critiqué depuis le début de l’été, est sans conteste, celui de l’hydraulique. Pratiquement toutes les actions de rue initiées dans telle commune ou autre durant cette période avaient pour origine la pénurie de l’eau potable et une anarchie avérée dans sa distribution. Des robinets de milliers de foyers de plusieurs quartiers de la commune de Béjaïa restent à sec parfois des mois durant ! A Béjaïa-ville, pour ne citer que cette commune, au moins trois actions de protestation ont été enregistrés ces derniers jours. Des citoyens, ne croyant plus aux discours lénifiants des responsables locaux, occupent la voie publique en signe de protestation pour se faire entendre. Des actions de rue créant un climat d’anarchie indescriptible sur les routes et ruelles de la cité oubliée. Ainsi, des bouchons se forment au niveau de tous les carrefours du chef-lieu, voire même sur les chemins de wilaya et les routes nationales. Conséquences ? Des familles sous une chaleur torride prennent leur mal en patience pendant de longues heures sous les capots de leurs carrosses dans l’insouciance générale. Voulant aller profiter des plaisirs de la mer, elles se retrouvent nez à nez avec des manifestants intransigeants, interdisant le passage même aux voitures transportant des personnes nécessitant une urgente prise en charge médicale. Dans ce qui s’apparente à un tumulte, l’intervention des pouvoirs publics, aidés dans leur tâche par les services de sécurité, se limite à gérer des situations d’urgence en jouant notamment la carte de l’apaisement. La levée des barrages est souvent conditionnée par l’établissement d’un procès-verbal où seront consignées noir sur blanc les revendications des protestataires et les engagements des pouvoirs publics. C’est dire que les administrés ne croient plus aux discours des administrateurs, car le fossé qui les sépare, ne cesse de s’élargir instaurant par là même un climat de défiance entre les deux parties.

    La qualité des eaux de Tichy-Haf contestée

    Pour preuve, des citoyens doutent de la qualité des eaux du barrage de Tichy-Haf malgré les assurances données par tous les responsables locaux. Pour ces citoyens, cette eau serait impropre à la consommation. Une eau dont, arguent-ils, le goût et l’odeur restent “étranges”. Et pourtant même le ministre des Ressources en eau avait déclaré lors de sa visite à Béjaïa que “l’eau du barrage de Tichihaf est d’excellente qualité”. Mais qui peut convaincre le population d’Ighil Ouazzoug et Iheddaden ? Outre la problématique et lancinante pénurie d’eau potable, les habitants des quatre coins de la wilaya, endurent d’autres calvaires liés à la dégradation du réseau routier, à des chutes de tension, à l’insalubrité et autres problèmes. Autant de problèmes exposés dans la plupart des cas par des citoyens d’une manière violente en bloquant notamment des axes routiers à la circulation automobile.

    D. S.

  22. {{Un été des contestations à Béjaïa !}}

    Pénurie d’eau, chutes de tension et dégradation du réseau routier

    Depuis son ouverture la saison estivale est devenue insupportable dans la wilaya de Béjaïa. Les manifestations de colère se multiplient au fil des jours, donnant l’image d’une région en pleine rébellion contre les pouvoirs publics. Info diffusée presque en boucle par la Radio locale et/ou rapportée quotidiennement par la presse locale : “(…) hier, des centaines de citoyens ont procédé à la fermeture de la RN (…) pour protester contre (…)”.

    Le lendemain, la même situation est signalée dans une autre commune. Des actions de protestations laissant penser que rien ne se fait dans la wilaya de Béjaïa pour améliorer les conditions de vie des populations. Des torrents de récriminations mettant souvent à nu une gestion presque aléatoire de tous les secteurs. Ainsi, le secteur le plus critiqué depuis le début de l’été, est sans conteste, celui de l’hydraulique. Pratiquement toutes les actions de rue initiées dans telle commune ou autre durant cette période avaient pour origine la pénurie de l’eau potable et une anarchie avérée dans sa distribution. Des robinets de milliers de foyers de plusieurs quartiers de la commune de Béjaïa restent à sec parfois des mois durant ! A Béjaïa-ville, pour ne citer que cette commune, au moins trois actions de protestation ont été enregistrés ces derniers jours. Des citoyens, ne croyant plus aux discours lénifiants des responsables locaux, occupent la voie publique en signe de protestation pour se faire entendre. Des actions de rue créant un climat d’anarchie indescriptible sur les routes et ruelles de la cité oubliée. Ainsi, des bouchons se forment au niveau de tous les carrefours du chef-lieu, voire même sur les chemins de wilaya et les routes nationales. Conséquences ? Des familles sous une chaleur torride prennent leur mal en patience pendant de longues heures sous les capots de leurs carrosses dans l’insouciance générale. Voulant aller profiter des plaisirs de la mer, elles se retrouvent nez à nez avec des manifestants intransigeants, interdisant le passage même aux voitures transportant des personnes nécessitant une urgente prise en charge médicale. Dans ce qui s’apparente à un tumulte, l’intervention des pouvoirs publics, aidés dans leur tâche par les services de sécurité, se limite à gérer des situations d’urgence en jouant notamment la carte de l’apaisement. La levée des barrages est souvent conditionnée par l’établissement d’un procès-verbal où seront consignées noir sur blanc les revendications des protestataires et les engagements des pouvoirs publics. C’est dire que les administrés ne croient plus aux discours des administrateurs, car le fossé qui les sépare, ne cesse de s’élargir instaurant par là même un climat de défiance entre les deux parties.

    La qualité des eaux de Tichy-Haf contestée

    Pour preuve, des citoyens doutent de la qualité des eaux du barrage de Tichy-Haf malgré les assurances données par tous les responsables locaux. Pour ces citoyens, cette eau serait impropre à la consommation. Une eau dont, arguent-ils, le goût et l’odeur restent “étranges”. Et pourtant même le ministre des Ressources en eau avait déclaré lors de sa visite à Béjaïa que “l’eau du barrage de Tichihaf est d’excellente qualité”. Mais qui peut convaincre le population d’Ighil Ouazzoug et Iheddaden ? Outre la problématique et lancinante pénurie d’eau potable, les habitants des quatre coins de la wilaya, endurent d’autres calvaires liés à la dégradation du réseau routier, à des chutes de tension, à l’insalubrité et autres problèmes. Autant de problèmes exposés dans la plupart des cas par des citoyens d’une manière violente en bloquant notamment des axes routiers à la circulation automobile.

    D. S.

  23. {{Entretien avec Messaoud Nedjahi : “Je suis un Chaoui qui écrit et chante en chaoui”}}

    Messaoud Nedjahi est ethno psychologue, musicologue, et plasticien. C’est l’un des artisans et pionniers de l’éveil berbère dans les Aurès comme il est le précurseur de la musique chaouie moderne. Il préside Tarwa n’Talit, un groupe de travail et de recherches antropo-ethno-socio-linguistique pour la mise au point d’un dictionnaire berbéro-berbère. Il est à l’origine d’une graphie Tifinagh qui fait grincer les dents de certains linguistes. Il est aussi auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier en date est Les trois précieuses. Dans cet entretien, il revient sur les événements qui ont marqué son parcours.

    {{- La Dépêche de Kabylie : Quand avez-vous commencé à militer dans le mouvement amazigh ?}}

    Messaoud Nedjahi : Je ne me suis jamais considéré comme militant. Je n’aime pas ce mot. Je n’ai pas besoin des autres pour savoir qui je suis et quelle est mon identité. On ne dit pas d’un Français chantant en Français qu’il est militant ni d’un Japonais ou Chinois ni même d’un Arabe. Pourquoi serais-je dans ce cas un militant. Je suis un Chaoui qui écrit et chante en chaoui et j’essaie de le faire bien.

    {{- Comment avez-vous eu cette idée ? Pourtant, dans la région des Chaouis, la chose n’était pas aussi facile qu’en Kabylie ?}}

    Ce n’est facile nulle part. Ce n’est pas une idée que de revendiquer mon identité. En 1972, j’ai été arrêté par des policiers zélés pour avoir parlé en Chaoui avec des amis originaires de Ghassira. Nous avions reçu des coups que nous ne pouvions pas rendre. Nous avions été humiliés parce que nous n’avions aucune honte d’être des Chaouis. Je me rappelle ce flic qui me disait avec ironie : « Eh ! Petit Amazigh, aujourd’hui tu es un Arabe que tu le veuilles ou non ! » De telles situations ne s’oublient pas. Peut-être que c’est de là que vient ma révolte.

    {{- Citez-nous quelques uns de vos travaux dans le domaine culturel et artistique.}}

    J’ai touché à un peu tout. J’ai créé un groupe Abliwen de musique et de théâtre en 1970. Nous étions interdits de passage surtout avec la pièce Jugurtha. En 1973, j’ai crée le groupe Wacun qui représenta l’Univesité de Cirta à Alger en 1974 à la salle Afrique et à Ben Aknun. Et au retour à Cirta cela m’a valu quelques jours de prison et surtout des coups. J’ai été à l’origine de la création de l’institut des Arts Plastiques à Cirta avant d’en être évincé. J’ai exposé des peintures de révolte avec le portrait du mathématicien Léonide Plioutch. L’exposition a été ravagée à coup de cutter. Une autre exposition de dessins à l’encre de chine et des aquarelles a connu à peu près le même sort. Quelqu’un y mit le feu, ce qui a valu à mon amie Safia de Tamlilt d’être brûlée au troisième degré. J’ai dirigé avec une amie une Chorale à Cirta et à Tbatent. J’ai participé au printemps 1980 (Alger, Boumerdès, Tizi), alors que j’étais sous les drapeaux. Un grand crime paraît-il. En 1981, j’ai quitté le pays sous la menace d’un tribunal militaire, retrouvé Dihya pour une longue collaboration. J’avais décidé de ne plus chanter et de me consacrer uniquement à la composition et aux études (Ethnopsychologie et Musicologie). De retour au pays après 27 ans d’exil, je constate les dégâts et écris des textes et des musiques que nul n’osa interpréter. J’ai dû le faire moi-même en les distribuant gracieusement à ceux qui veulent bien les écouter ce qui m’a valu une agression nocturne à Tbatent. Mes chansons connaissent vite la censure même sur les radios pseudo amazighes comme la chaîne II ou radio Batna.

    {{- Quels sont les livres que vous aviez écrits ?}}

    La becquée n’a pas suffi. Aurès insolite. Aurès insoumis. Aurès, les feuillets morts d’un amnésique. Massinissa, le roi des coquelicots. Jugurtha, l’héritier du coquelicot. Autopsie d’une identité. Tamenraset sous la neige. Ug Zelmâd l’insoumis. Profession infirmière. Systole et diastole. Les anges naissent en Aurès. Les trois précieuses.

    {{- Est-il toujours difficile de militer dans le mouvement dans votre région ?}}

    Nous gagnons du terrain de jour en jour mais les dégâts de l’arabisation sont énormes. Les Chaouis sont acculturés, inculturés, déculturés. Cependant nous avons espoir en la femme, car les hommes furent les premiers à donner leurs propres enfants en 2004 à Tkut. Nous ne baisserons pas les bras car on ne nous laisse aucun choix. La langue arabe doit rester une langue étrangère. La nôtre nous donne assez de fierté.

    {{- Pourquoi Les trois précieuses ?}}

    Les trois précieuses sont en fait quatre. Trois sont décédées. La première Yala (Rose bien-aimée), originaire de Tkut, est la seule encore en vie mais cloîtrée depuis une trentaine d’années après avoir été agressée au vitriol par des barbus. En 2007, elle a accepté de me recevoir sans son voile habituel. Elle a été franchement défigurée. La deuxième Gellida (La reine chauve), originaire de Tamerwant, se serait donnée la mort. La troisième Iwal, originaire de Tkut, née à Timsunin (M’Chounèche) serait décédée dans un accident de voiture. Elle fut celle qui éveilla la conscience amazighe dans les Aurès. Aujourd’hui elle est un symbole pour tous ceux qui se battent pour l’identité berbère. La dernière Arrij, originaire de Tkut, née à Tbatent. Emportée par une attaque cardiaque. Les Trois Précieuses est le premier livre à être publié par les éditions du Coquelicot dont je suis l’artisan. Cette édition serait celle de tous les auteurs berbères sans distinction et des auteurs étrangers qui écrivent sur les Berbères. Le groupe d’études et de recherches berbères Tarwa n Tanit dont je suis le président est le seul à gérer cette édition à but non lucratif.

    {{- Que pensez-vous de l’enseignement de tamazight ? Est-il répandu dans votre région ?}}

    L’enseignement de tamazight est une blague, un cadeau empoisonné. Alors que l’enseignement en Kabylie se fait en lettres gréco-latines, en Aurès on impose le caractère arabe, ce qui a posé certains problèmes lors du baccalauréat. Personnellement je suis contre les deux écritures, il n’y que Tifinagh qui peut résoudre le problème. Je n’ai pas besoin de la graphie des autres pour transcrire ma langue. J’aimerais plutôt que l’école enseigne notre Histoire, la vraie, celle qui n’est pas falsifiée et détournée. J’aimerais apprendre que Aksel est un grand héros et que Okba est un envahisseur sanguinaire et non l’inverse. Cela nous redonnera notre dignité.

    {{- Qu’en est-il du dénuement des tailleurs de pierre de Tkut ?}}

    Nous vivons une véritable tragédie orchestrée par des responsables corrompus. Personnellement, je pense qu’il y a une véritable volonté d’extermination de la jeunesse rebelle. N’oublions pas que les tailleurs de pierres sont ceux-là même qui furent à la base de la rébellion de 2004. Ils sont profondément attachés à leur identité. Leur dire de laisser tomber ce métier qui les tue c’est comme dire à un Berbère d’accepter l’identité arabe pour que ses soucis soient résolus. La pierre fait partie de l’identité berbère de Tkut. Nous avons des projets pour en finir avec ce fléau mais je préfère ne pas en parler car trop de personnes s’acharnent à saboter ce que nous entreprenons.

    {{- Quels sont vos projets d’avenir ?}}

    Deux albums de Dihya en chantier. Créer le spectacle Iwal à Tkut et l’exporter en Kabylie. Aurès, Le mont de l’espoir (roman), le Concours : Utopia Project pour la sortie du chef-d’œuvre d’Asasi Talfent. Une revue littéraire Berbère. Une anthologie de la poésie berbère. Et des tournées…

    {{- Un dernier mot}}

    Annoncer le concours qu’organise Tarwa n Tanit avec Les éditions du Coquelicot pour nous aider à atteindre le maximum d’auteurs berbères..

    Entretien réalisé par Amar Ouramdane

    [Une Chanson de Dda Messaoud Nedjahi->http://www.youtube.com/watch?v=EUfe2Fq-BIA&feature=related]

  24. Quelques merveilleuses chansons chaouis :

    [La femme tkoutienne->http://www.youtube.com/watch?v=Z2ze9XO2a5A&feature=related]

    [CHAOUI->http://www.youtube.com/watch?v=1-aLB-jA_ZA&feature=related]

    [Chaoui 100%->http://www.youtube.com/watch?v=3B7Cq-u-ZCc&feature=related]

    [Chaoui : Nouguir->http://www.youtube.com/watch?v=C17vOkdcPDw&feature=related]

    [CHAOUI->http://www.youtube.com/watch?v=Gz18x_RZNY0&feature=related]

    [Pour ceux veulent apprendre plus sur la belle culture chaouie, ecouter la belle musique chaouie->http://video-et-musique-chaoui.over-blog.com/pages/Liste_de_Chanteurs_chaouis_videos_chaouis_Musique_chaouis-1886624.html]

  25. Déjà pour nous Kabyle ordinaire notre vie n’est pas facile avec le pouvoir qui développe une « kabylophobie » et être chrétien de surcroit n’arrangerait pas probablement les choses , mais je crois en raison de l’attitude courageuse et méritante de ces chrétiens kabyles qui se battent sur tous les plans et dans toutes les directions quelque part en moi je les jalouse un peu pour leur courage et leur honorabilité débordante je crois que de fait je vais me préparer moi aussi à devenir chrétien pour relever de cette caste de braves que nous encourageons et que nous soutenons de tout nous même ,mais ce que je peux dire à ces victimes …tenez bon vous n’aurez pas pour longtemps à souffrir car bientôt la kabylie autonome viendra à votre secours et tiendra compte de ces arènes où le pouvoir vous jette en gladiateurs victimes des islamophobes et de leurs suites et ce jour vous et nous nous chanterons et nous danserons vous et nous et tous ensemble
    GHERAB Abdellah

  26. Déjà pour nous Kabyle ordinaire notre vie n’est pas facile avec le pouvoir qui développe une « kabylophobie » et être chrétien de surcroit n’arrangerait pas probablement les choses , mais je crois en raison de l’attitude courageuse et méritante de ces chrétiens kabyles qui se battent sur tous les plans et dans toutes les directions quelque part en moi je les jalouse un peu pour leur courage et leur honorabilité débordante je crois que de fait je vais me préparer moi aussi à devenir chrétien pour relever de cette caste de braves que nous encourageons et que nous soutenons de tout nous même ,mais ce que je peux dire à ces victimes …tenez bon vous n’aurez pas pour longtemps à souffrir car bientôt la kabylie autonome viendra à votre secours et tiendra compte de ces arènes où le pouvoir vous jette en gladiateurs victimes des islamophobes et de leurs suites et ce jour vous et nous nous chanterons et nous danserons vous et nous et tous ensemble
    GHERAB Abdellah

  27. {{La République Chaoui indépendante.}}

    {{LES FEMMES RURALES DE L’AURES ET LA PRODUCTION POETIQUE}}

    Par : Dr Naziha HAMOUDA

    Bonne lecture

    Il existe dans l’Aurès une importante production poétique féminine. Il s’agit d’une poésie chantée s’inscrivant dans le cadre d’une tradition orale, où les femmes occupent une position déterminante.

    Pratiquement, toutes les femmes de l’Aurès sont concernées par la production et la transmission de la poésie et, se faisant, elles participent pour une grande part à maintenir et à perpétuer l’homogénéité du corps social et de la culture. Elles ; portent la responsabilité du patrimoine culturel, elles l’enrichissent, le font circuler et vivre.

    Cependant, nous aurons 1’occasion de souligner plus loin les difficultés qu’elles rencontrent : difficultés et obstacles qui se dressent devant la culture berbère, difficultés qui s’appesantissent particulièrement sur elles, en tant que femmes. Comme le note Judy Chicago : « I found out that in different historic periods women artists functioned and achieved often in the place of overwhelming difficulties ». En effet nous tenterons ici de poser diverses questions concernant le statut des femmes et de leur production poétique dans l’Aurès et la place qu’elles occupent dans la société et dans la culture.

    Le statut des femmes n’est pas partout le même dans tout le massif de l’Aurès. Si les femmes de l’Aurès occidental demeurent reines de l’espace, celles de l’Aurès oriental en sont relativement exclues. La raison en est que la partie orientale du massif a subi davantage 1’influence de l’islam particulièrement du fait de l’implantation des Oulémas dont nous rappellerons plus loin les objectifs et l’impact dans le développement du nationalisme algérien.

    L’Aurès se présente comme « un massif montagneux compact de 8000 km2, qui s’étend de la dépression qui mène do Batna à Biskra jusqu’à Khenchela et de la vallée de l’Oued el Arab, entre les hautes plaines constantinoises méridionales (Sbakh) et la dépression saharienne du Ziban » . On trouve des sommets de plus de 2 000 m (les plus hauts d’Algérie). De profondes vallées sillonnent le massif et débouchent sur le Sahara (comme la valide de l’Oued el Abiod).

    Au cours de l’histoire l’Aurès fut un bastion de la résistance aux conquêtes étrangères, des Phéniciens (au XII siècle avant l’ère chrétienne), jusqu’aux invasions arabes ; et françaises. Ce fut une longue succession de luttes et de persécutions au cours desquelles les populations des Aures se dressèrent contre l’implantation de pouvoirs étrangers. Des grands noms jalonnent cette histoire : Orthais, Yabdas, Jugurtha. Massinissa, Kouceila et Kahina (de son vrai nom Dehia, Reine de l’Aurès). Celle-ci incarne, encore aujourd’hui, la résistance à l’implantation des Arabes. Ceux-ci mirent environ un siècle avant de parvenir à mater la résistance et à implanter leur pouvoir et tour religion. Ils ne réussirent à arabiser que les contours du massif et la population garda en grande partie son indépendance juridique et sa langue. De nos jours 1’arabe est essentiellement utilisé par les hommes pour les contacts avec les étrangers .

    C’est donc au prix de grandes difficultés que l’islam fut introduit au VIIIe siècle (selon Ibn Khaldoun et Ibn Yazid) 4, amenant avec lui un nouveau type d’organisation sociale. Néanmoins la coutume locale continuera à être respecter et on particulier les femmes continueront à être maîtresses de leurs actes et à jouir d’une très grande liberté de mouvement. ….

    à suivre … (Cliquez sur la souce pour lire cet excellent travail et pour decouvrir comment s’etait operee l’islamisation et l’arabisation des Chouis par la ruse des Oulemas et la naivete des leadeurs Chouis)

    [Source: Dr Naziha Hamouda :  » Les femmes rurales de l’Aurès et la production poétique », Peuples Méditerranéens, 1983, pp 267-279.->http://mondeberbere.yuku.com/topic/843]

  28. {{La République Chaoui indépendante.}}

    {{LES FEMMES RURALES DE L’AURES ET LA PRODUCTION POETIQUE}}

    Par : Dr Naziha HAMOUDA

    Bonne lecture

    Il existe dans l’Aurès une importante production poétique féminine. Il s’agit d’une poésie chantée s’inscrivant dans le cadre d’une tradition orale, où les femmes occupent une position déterminante.

    Pratiquement, toutes les femmes de l’Aurès sont concernées par la production et la transmission de la poésie et, se faisant, elles participent pour une grande part à maintenir et à perpétuer l’homogénéité du corps social et de la culture. Elles ; portent la responsabilité du patrimoine culturel, elles l’enrichissent, le font circuler et vivre.

    Cependant, nous aurons 1’occasion de souligner plus loin les difficultés qu’elles rencontrent : difficultés et obstacles qui se dressent devant la culture berbère, difficultés qui s’appesantissent particulièrement sur elles, en tant que femmes. Comme le note Judy Chicago : « I found out that in different historic periods women artists functioned and achieved often in the place of overwhelming difficulties ». En effet nous tenterons ici de poser diverses questions concernant le statut des femmes et de leur production poétique dans l’Aurès et la place qu’elles occupent dans la société et dans la culture.

    Le statut des femmes n’est pas partout le même dans tout le massif de l’Aurès. Si les femmes de l’Aurès occidental demeurent reines de l’espace, celles de l’Aurès oriental en sont relativement exclues. La raison en est que la partie orientale du massif a subi davantage 1’influence de l’islam particulièrement du fait de l’implantation des Oulémas dont nous rappellerons plus loin les objectifs et l’impact dans le développement du nationalisme algérien.

    L’Aurès se présente comme « un massif montagneux compact de 8000 km2, qui s’étend de la dépression qui mène do Batna à Biskra jusqu’à Khenchela et de la vallée de l’Oued el Arab, entre les hautes plaines constantinoises méridionales (Sbakh) et la dépression saharienne du Ziban » . On trouve des sommets de plus de 2 000 m (les plus hauts d’Algérie). De profondes vallées sillonnent le massif et débouchent sur le Sahara (comme la valide de l’Oued el Abiod).

    Au cours de l’histoire l’Aurès fut un bastion de la résistance aux conquêtes étrangères, des Phéniciens (au XII siècle avant l’ère chrétienne), jusqu’aux invasions arabes ; et françaises. Ce fut une longue succession de luttes et de persécutions au cours desquelles les populations des Aures se dressèrent contre l’implantation de pouvoirs étrangers. Des grands noms jalonnent cette histoire : Orthais, Yabdas, Jugurtha. Massinissa, Kouceila et Kahina (de son vrai nom Dehia, Reine de l’Aurès). Celle-ci incarne, encore aujourd’hui, la résistance à l’implantation des Arabes. Ceux-ci mirent environ un siècle avant de parvenir à mater la résistance et à implanter leur pouvoir et tour religion. Ils ne réussirent à arabiser que les contours du massif et la population garda en grande partie son indépendance juridique et sa langue. De nos jours 1’arabe est essentiellement utilisé par les hommes pour les contacts avec les étrangers .

    C’est donc au prix de grandes difficultés que l’islam fut introduit au VIIIe siècle (selon Ibn Khaldoun et Ibn Yazid) 4, amenant avec lui un nouveau type d’organisation sociale. Néanmoins la coutume locale continuera à être respecter et on particulier les femmes continueront à être maîtresses de leurs actes et à jouir d’une très grande liberté de mouvement. ….

    à suivre … (Cliquez sur la souce pour lire cet excellent travail et pour decouvrir comment s’etait operee l’islamisation et l’arabisation des Chouis par la ruse des Oulemas et la naivete des leadeurs Chouis)

    [Source: Dr Naziha Hamouda :  » Les femmes rurales de l’Aurès et la production poétique », Peuples Méditerranéens, 1983, pp 267-279.->http://mondeberbere.yuku.com/topic/843]

  29. Tu vas certainement etre etonne’e, mais je ne me suis JAMAIS dit Algerien – 2 bagarres avec les cons des lycees el-khorotoriens, ausede ela justement, sur ce point justemnt – Et le bac a cause d’une feuille BLANCHE, avec pourtant un 18,5 en Math et 17 en Physique. inaldin n rabi nsen, comme dit-on « a pied et a cheval » – J’ai asse’ toute mon adolescence algeroise a casser des nezs rien que pour ca, et ne le regrette pas. C’est la source de mon bien-etre.

  30. {{Le Dieu paien pharaon RA a trois tetes paiennes—Judaime, Christianisme et Islam !}}

    Il est du devoir de tout un chacun de comprendre et de reussir a faire le lien entre le premier pseudo-dieu monotheiste, pharaonique RA et les trois religions qui l’ont suivi pour demontrer aux Hommes bernes que le pseudo-Dieu pahraonique esclavagiste RA s’est juste fait pousser trois tetes—les troies religions monotheistes qui ne sont que la perpetuation de la mythologie esclavagiste des pharaons—en plus tout le prouve dans les trois pseudo-religions. En fait les juifs sont derriere toutes les trois religions—Allah est une creation de pretres juifs. Car ces derniers, eux qui etaient les temoins et les victimes de cette epoque esclavagiste du pseudo-Dieu pharaonique RA de merde ont bien compris que pour berner facilement l’humanite et la reduire en esclavage il suffisait de perpetuer la tradition des pharaons monotheistes qui avaient invente le Dieu unique RA !

    En expliquant les choses plus simplement comme je viens de le faire, il fort a parier qu’il nous serait plus facile d’eclairer et de convaincre les zombies totalitaires arabo-islamo-pharaoniques qui ignorent tout de leur pharaonisme—l’origine de leur totalitarisme–et de leur paganisme.

    Comme quoi on est pas encore sorti de l’antiquite avec les musulmans ignorants! Les juifs et les Chretiens plus civilises que les mahometans ont compris depuis longtemps l’origine pharaonique et painne de leurs religions, c’est pour cela qu’ils sont plus frequentables et pacifiques.

    Mais l’ignorance grasse des mahometans (des musulmans) entretenue volontairement par les dictatures arabo-islamiques pour preserver leur pouvoir empeche ces premiers de se rendre compte qu’ils ne font que perpetuer la tradition des pharaons esclavagistes .

    Oui, des pretres juifs malicieux ont crees les trois religions monotheistes pour perpetuer la tradition esclavagiste pharaonique du pseudo-dieu RA contre toute l’humanite!

    J’aime les juifs, je les adore meme, mais leurs religieux (leurs pretres) symbolisent la tyrannie par le mensonge pour moi!

    Merci de ne pas censurer!

  31. {{Le Dieu paien pharaon RA a trois tetes paiennes—Judaime, Christianisme et Islam !}}

    Il est du devoir de tout un chacun de comprendre et de reussir a faire le lien entre le premier pseudo-dieu monotheiste, pharaonique RA et les trois religions qui l’ont suivi pour demontrer aux Hommes bernes que le pseudo-Dieu pahraonique esclavagiste RA s’est juste fait pousser trois tetes—les troies religions monotheistes qui ne sont que la perpetuation de la mythologie esclavagiste des pharaons—en plus tout le prouve dans les trois pseudo-religions. En fait les juifs sont derriere toutes les trois religions—Allah est une creation de pretres juifs. Car ces derniers, eux qui etaient les temoins et les victimes de cette epoque esclavagiste du pseudo-Dieu pharaonique RA de merde ont bien compris que pour berner facilement l’humanite et la reduire en esclavage il suffisait de perpetuer la tradition des pharaons monotheistes qui avaient invente le Dieu unique RA !

    En expliquant les choses plus simplement comme je viens de le faire, il fort a parier qu’il nous serait plus facile d’eclairer et de convaincre les zombies totalitaires arabo-islamo-pharaoniques qui ignorent tout de leur pharaonisme—l’origine de leur totalitarisme–et de leur paganisme.

    Comme quoi on est pas encore sorti de l’antiquite avec les musulmans ignorants! Les juifs et les Chretiens plus civilises que les mahometans ont compris depuis longtemps l’origine pharaonique et painne de leurs religions, c’est pour cela qu’ils sont plus frequentables et pacifiques.

    Mais l’ignorance grasse des mahometans (des musulmans) entretenue volontairement par les dictatures arabo-islamiques pour preserver leur pouvoir empeche ces premiers de se rendre compte qu’ils ne font que perpetuer la tradition des pharaons esclavagistes .

    Oui, des pretres juifs malicieux ont crees les trois religions monotheistes pour perpetuer la tradition esclavagiste pharaonique du pseudo-dieu RA contre toute l’humanite!

    J’aime les juifs, je les adore meme, mais leurs religieux (leurs pretres) symbolisent la tyrannie par le mensonge pour moi!

    Merci de ne pas censurer!

  32. {{Les Kabyles ne supportent plus de vivre sous la tyrannie theocratique d’Akhnaton que perpetuent les paiens monotheistes theocrates arabo-islamo-akhnatoniens !}}

    Les valeurs des islamistes sont paiennes et akhnatoniennes—pharaoniques—vu que l’islam n’est rien d’autre que la perpetuation du premier monotheisme paien du pharaon theocrate Akhnaton et que Allah est le fils adultérin du mythe paien Aton ! Qui dit monotheisme dit paganisme theocratique, totalitarisme et tyrannie ! Qui dit polytheisme dit humanisme seculier, democratie, laicite, et liberte !

    Non pas le denigrement, ce qui nous interesse reellement est la disparition totale de l’islam totaliataire de notre terre polytheiste amazighe et faire subir aux derniers integristes islamistes de ton genre ce que Ramses I et II ont fait subir aux monotheistes totalitaires et paiens akhnatoniens !

    Oui, les nazis arabo-islamo-zombies peuvent commencer a dire adieu a leur imposture paienne pharaonique (cherchez-vous en une autre fraude pharaonique puisque vous ne vivez que de cela) car le monde se doit de retrouver les sources de sa conscience naturelle polytheiste, laique, democratique, et de liberte !

    Les Kabyles ne supportent plus de vivre sous la tyrannie theocratique d’Akhnaton que perpetuent les paiens monotheistes theocrates arabo-islamo-akhnatoniens !

    [Car qui dit monotheisme dit paganisme totalitaire, theocratie, et tyrannie ! Qui dit polytheisme dit humanisme seculier, democratie, laicite, et liberte !->http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=2185#forum22913]

  33. {{Les Kabyles ne supportent plus de vivre sous la tyrannie theocratique d’Akhnaton que perpetuent les paiens monotheistes theocrates arabo-islamo-akhnatoniens !}}

    Les valeurs des islamistes sont paiennes et akhnatoniennes—pharaoniques—vu que l’islam n’est rien d’autre que la perpetuation du premier monotheisme paien du pharaon theocrate Akhnaton et que Allah est le fils adultérin du mythe paien Aton ! Qui dit monotheisme dit paganisme theocratique, totalitarisme et tyrannie ! Qui dit polytheisme dit humanisme seculier, democratie, laicite, et liberte !

    Non pas le denigrement, ce qui nous interesse reellement est la disparition totale de l’islam totaliataire de notre terre polytheiste amazighe et faire subir aux derniers integristes islamistes de ton genre ce que Ramses I et II ont fait subir aux monotheistes totalitaires et paiens akhnatoniens !

    Oui, les nazis arabo-islamo-zombies peuvent commencer a dire adieu a leur imposture paienne pharaonique (cherchez-vous en une autre fraude pharaonique puisque vous ne vivez que de cela) car le monde se doit de retrouver les sources de sa conscience naturelle polytheiste, laique, democratique, et de liberte !

    Les Kabyles ne supportent plus de vivre sous la tyrannie theocratique d’Akhnaton que perpetuent les paiens monotheistes theocrates arabo-islamo-akhnatoniens !

    [Car qui dit monotheisme dit paganisme totalitaire, theocratie, et tyrannie ! Qui dit polytheisme dit humanisme seculier, democratie, laicite, et liberte !->http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=2185#forum22913]

  34. Azul,
    C est a nous les kabyles de boyocotter et d ignorer ces missionnaires islamistes. Pour les pratiquants clairvoyants et conscients des effets devastateurs de la mission de ces integristes sur la nation kabyle pourront faire leur priere chex eux en toute conscience, et deviter tout contact avec eux.

    Il faut que on passe le message a tous les kabyles et de les avertir de ces compagne sde manupilation et depersonalisation.

  35. {{Alqaeda du 6eme siecle ! }}

    Le Judaisme c’etait la religion d’Akhnaton—Moise etait un membre de la court du pharaon Aknathon qui a reuni tous les dieux en un—Aton. Akhnaton etait le premier Ghandi de l’histoire de l’humanite—il etait contre la violence a 100 pour 100 croyant. C’est pour cela d’ailleurs que le judaisme dit : « Tu ne tuera point. » Pour rappel Akhnaton avait meme refuse de repondre par la violence aux diffrents ennemis violents de l’Egypte d’antant. C’est pour cette raison que son regne a vite fini par s’evaporer. Le judaisme est le seul vrai heritage d’Akhnaton transmi par Moise au peuple juif (qui pouvait etre aussi tout le personnel et tous les adeptes d’Akhnaton) car ni l’archeologie ni rien ne prouve l’existence de ce peuple avant la chute d’Akhnaton et l’arrivee de Ramses I et puis de Ramses II qui ont reinstaure le polytheisme traditionnel pharaonique !

    Donc la majorite des historiens, antropologues et autres scientifiques pensent que le peuple juif (israelien) etait les compagnons d’Akhnaton qui ont ete pourchasses par les Ramses car toute l’Egypte etait contre eux a cause de la non-violence d’Akhnaton qui a laisser ses ennemis violents imposer leur dominances barbares aux Egyptiens et pour le fait d’avoir interdit toutes les autres divinites (polytheisme) auquelles la majorite de la population de l’epoque etait attachee !

    Donc, la chute d’Akhnaton s’explique par le fait qu’il a adopte pour la premiere fois un monotheisme non-violent ! Bien sur Akhnaton croyait surement qu’en etant non-violent, il reussirait a faire adherer toute l’egypte et meme tous les etrangers a sa nouvelle philosophie revolutionnaire car les pharaons qui l’ont precede ont ete surement violent avec tout le monde.

    Cette non-violence d’Akhnaton pouvait etre aussi un ruse pour faire accepter sa nouvelle mythologie monotheiste—chaque chose nouvelle merite un sacrifice nouveau !

    Par la suite, comme l’histoire sert de lecon pour l’Homme, les juifs (les desciples de Moise ont crees le christianisme ou il est question d’amour et de pardon a l’akhnatonienne toujours, car a cette epoque-la, la liberte des peuples et des individus etait la chose la plus sacree—cahque peuple et chaque individu pouvait croire a ce qu’il voulait (liberte de conscience totale selon la tradition humaniste de l’antiquite.

    Mais apres avoir experimenter la philosophie paienne—bien sur—d’Akhnaton, les religieux monotheistes akhnatoinien juifs ont pris conscience que rien ne pouvait etre imposer aux autres sans l’utilisation de la violence. C’est ainsi qu’ils sont passer a la creation d’une troisieme religion monotheiste ouvertement totalitaire qui fait de la violence une base de sa survie ! Pour reussir cette entreprise barbare il fallait faire appel au peuple le plus barbare et le plus violent de l’epoque—les Arabes mahometans—Alqaeda du 6eme siecle ! 

    Et la suite tout le monde la connait… » [Par Apulée->http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=2188]

  36. « avec … un 18,5 en Math et 17 en Physique », ton copain afghan Benbouzid devait t’offert une bourse d’entree a El azhar pour faire des etudes dans l’art de la tromperie et de l’egorgement des humains ou pour devenir pilote de chameaux-airlignes qui dessert El Qaib(d)a – Centfrancsixcoups!

    Arretes de t’enerver, c’etait juste pour te taquiner!

  37. « avec … un 18,5 en Math et 17 en Physique », ton copain afghan Benbouzid devait t’offert une bourse d’entree a El azhar pour faire des etudes dans l’art de la tromperie et de l’egorgement des humains ou pour devenir pilote de chameaux-airlignes qui dessert El Qaib(d)a – Centfrancsixcoups!

    Arretes de t’enerver, c’etait juste pour te taquiner!

  38. Pourquoi personne n’arrive pour commenter ce post qui traite de l’Akhnatonisme judeo-chretiano-islamo-totalitaire–l’esclavage tyranique par l’Atonisme monotheiste !

    La paix et la liberte du monde passeront qu’on le veuille ou non par la destruction du monotheisme totalitaire pharaonique, monstrueux, esclavagiste, meurtrier et debile!

    Osez dire votre mot sans lecher le couilles des criminels monotheistes !

  39. {{ L’idéologie islamiste contemporaine autorise le génocide}}

    INTRODUCTION

    L’islamisme, également dénommé «islam radical» ou «islam fondamentaliste» se différencie de l’islam majoritaire par la définition qu’il donne au djihad, ou guerre sainte, contre les infidèles (tous les non-musulmans).

    Le courant majoritaire de l’islam restreint l’obligation religieuse de djihad de diverses manières, et n’appelle pas à combattre et à tuer tous les infidèles. Les infidèles qui vivent en régime musulman ont le statut de dhimmis, ce qui signifie qu’ils ont accepté la protection de l’islam et les conditions que leur impose la loi islamique; ceux-là ne doivent pas être exécutés. En outre, la plupart des juristes appartenant au courant majoritaire de l’islam soutiennent que même en temps de djihad, certains infidèles du camp ennemi, tels que les femmes, les enfants, les vieillards et les invalides, doivent être épargnés. Selon la majorité des juristes musulmans, certains types d’armes et de méthodes de guerre sont prohibés – comme les flèches empoisonnées et l’empoisonnement de l’eau des puits – ce qui peut par extension impliquer l’interdiction de recourir à la guerre chimique et biologique.

    En outre, l’islam majoritaire interprète habituellement le djihad comme un devoir collectif de la communauté musulmane dans son ensemble (fard kifaya), plutôt que comme une obligation individuelle: c’est au souverain musulman de décider quand et comment entreprendre le djihad et quand y renoncer. Le djihad n’est pas considéré comme une obligation religieuse individuelle – à l’instar de la prière et du jeûne. Ce n’est que quand les infidèles envahissent les territoires islamiques que le djihad devient un devoir individuel.

    En revanche, l’islamise contemporain a fait du djihad le principal devoir religieux, aussi bien collectif qu’individuel, et rien ne le limite. Pour les islamistes, le djihad est total et doit être mené par tous les musulmans, hommes ou femmes, jeunes ou vieux. Tous les infidèles, sans exception, doivent être combattus et annihilés, et aucune arme n’est prohibée. En outre, les dirigeants musulmans actuels sont considérés comme des infidèles en raison de leurs «alliances» avec l’Occident.

    L’une des personnalités à l’origine de cette pensée fondamentaliste islamiste est feu Sayyid Qutb. Qutb, de nationalité égyptienne. A la tête du mouvement des Frères musulmans, il a été condamné pour trahison après avoir comploté d’assassiner le président égyptien Gamal Abd El-Nasser, et exécuté en 1966. Ses écrits abordent un grand nombre de thèmes islamiques. Selon Qutb,«il existe deux camps dans le monde: le parti d’Allah et le parti de Satan: le parti d’Allah qui se tient sous la bannière d’Allah et porte ses insignes, et le parti de Satan, qui comprend toutes les communautés, groupes, races et individus qui ne se tiennent pas sous la bannière d’Allah.» [1]

    Cet exposé s’intéresse aux personnalités et sources islamistes arabes contemporaines prônant une telle approche fondamentaliste islamiste des non-musulmans. [2]

    I. L’Occident défini comme ennemi de l’islam

    L’Occident est fréquemment perçu comme l’ennemi de l’islam par les cercles islamistes. Selon les islamistes, les Etats-Unis et leurs alliés ont déclaré la guerre à l’islam, ce qui fait du djihad contre eux un devoir personnel incombant à tous les musulmans. Les Occidentaux, en tant qu ‘ ennemis de l ‘ islam, doivent nécessairement être annihilés.

    [Lire la suite ici->http://www2.memri.org/bin/french/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SR2504]

  40. {{Aujourd’hui comme hier : Utiliser le Coran pour justifier le terrorisme}}

    Dans un sermon diffusé par la chaîne de télévision officielle de l’Autorité palestinienne en 2000, Ahmad Abu Halabiya, un membre du Conseil de la Fatwa (dont les membres sont nommés par l’Autorité palestinienne), déclare ceci :

    « Allah le Tout-puissant nous a ordonné de ne pas nous allier aux Juifs ou aux Chrétiens, de ne pas les apprécier, de ne pas devenir leurs associés, de ne pas les soutenir, et de ne pas signer d’accords avec eux. Celui qui fait une de ces choses est l’un d’entre eux, comme Allah le dit : « Ô vous qui croyez, ne prenez point les Juifs et les Chrétiens pour alliés, parce qu’ils sont alliés les uns avec les autres. Quiconque parmi vous les prend pour alliés sera en effet l’un d’entre eux (…) N’ayez aucune pitié sur les Juifs, n’importe où ils sont, dans n’importe quel pays. Combattez-les, partout où vous êtes. Partout où vous les rencontrez, tuez-les. »

    Dans cet extrait, Abu Halabiya citait les versets du Coran V:51 (”Ô les croyants ! Ne prenez point les Juifs et les Chrétiens comme alliés (…) ») et IX:5 (” (…) tuez les infidèles où que vous les trouviez ! (…) »).Il poursuit ensuite en appliquant ces mots à la situation politique actuelle :

    « (…) Où que vous soyez, tuez ces Juifs et ces Américains qui sont comme eux, et ceux qui les soutiennent. Ils sont tous dans la même tranchée, contre les Arabes et les Musulmans, parce qu’ils ont installé Israël ici, en plein cœur du monde arabe, en Palestine. Ils l’ont créé pour être l’avant-poste de leur civilisation, en première ligne de leur armée, pour être l’épée de l’Occident et des croisés, menaçant la gorge des monothéistes, les musulmans de ces terres (…) » (1)

    [SOURCE->http://www.gpii.precaution.ch/]

  41. Tant que les Kabyles continuent a faire le ramadhan colonial arabo-islamo-nazi (rite paien judeo-christiano-islamo-izzaniste) et refusent d’utiliser leurs cervelles pour nous expliquer ce qu’ils sont en train de faire de nous, cela s’applera toujours du zombisme complice du genocide arabo-islamo-izzano-mahometan antikabyle et antiamazigh en general!

    Toutes les religions sont des impostures fascistes, surtout l’islam qui est la plus grande menace antiplanitaire!

  42. bonjour,

    Je viens de lire l’article, et je trouve cela scandaleux de rejeter la demande de logement de cette dame, pour le motif suivant : elle est chrétienne. Mais, arrêtez de mélanger la religion avec les droits du citoyen. Qu’elle soit chrétienne, musulmane, boudhiste, athée, ou autres choses, elle est d’abord un être humain.
    L’algérie est un pays tolérant, nous sommes tous des humains, la religion est propre à la personne.
    Nous pouvons vivre tous ensemble, musulmans, chrétiens, etc…. l’essentiel est d’aimer l’autrui.
    Alors, svp monsieur le maire, faites un geste humain à cette dame, qui ne demande rien d’autre qu’un toit pour vivre avec sa famille, et ne regardez pas la religion qu’elle a choisi. Ou est le problème???
    ce n’est pas une voleuse, une criminelle, ce n’est qu’une simple dame qui demande ses droits légitimes. Un toit pour ses enfants!!!
    farida: Une personne qui aime toutes les religions, (tout simplement humaine).

  43. bonjour,

    Je viens de lire l’article, et je trouve cela scandaleux de rejeter la demande de logement de cette dame, pour le motif suivant : elle est chrétienne. Mais, arrêtez de mélanger la religion avec les droits du citoyen. Qu’elle soit chrétienne, musulmane, boudhiste, athée, ou autres choses, elle est d’abord un être humain.
    L’algérie est un pays tolérant, nous sommes tous des humains, la religion est propre à la personne.
    Nous pouvons vivre tous ensemble, musulmans, chrétiens, etc…. l’essentiel est d’aimer l’autrui.
    Alors, svp monsieur le maire, faites un geste humain à cette dame, qui ne demande rien d’autre qu’un toit pour vivre avec sa famille, et ne regardez pas la religion qu’elle a choisi. Ou est le problème???
    ce n’est pas une voleuse, une criminelle, ce n’est qu’une simple dame qui demande ses droits légitimes. Un toit pour ses enfants!!!
    farida: Une personne qui aime toutes les religions, (tout simplement humaine).

  44. araticle bidon, vous fabriquer des hsitoire a dormir debout, c qui la preuve que ce que vous dite est vrai? et si cette dame a eu un refus, qu’est ce qui prouve que c a cause de sa religion?? UNE DERNIÈRE CHOSE VOUS DITE SON SEUL TORD EST D’ETRE KABYLE, alors dite moi cette commune se situe ou ? c pas chez les chaoui je pense !!!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici