Cela s’est passé au nouveau lycée de Aïn El Hammam (Tizi Ouzou) : Le décès d’un lycéen serait lié à l'administration d'un vaccin périmé

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SOCIÉTÉ (Tamurt) – C’est le choc ! Ce qui vient de se passer à Ain el Hammam, localité située à environs 55 kilomètres au sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou est d’une extrême gravité.

C’est encore plus grave quand on sait que tout porte à croire que cette affaire a été étouffée dans l’œuf afin de ne pas faire de scandale. Cet étouffement, s’il a lieu, on ne sait avec quelle dextérité il a été opéré.

En effet, un lycéen en 1ère AS, originaire du village Tiferdoud, est décédé il y a cinq jours après qu’on lui eut administré un vaccin antigrippal au niveau de l’infirmerie du nouveau lycée de Ain El Hammam. Bien que l’information n’est pas encore confirmée, il semblerait que c’est le vaccin en question qui serait la cause directe de décès du jeune lycéen qui a reçu ce vaccin, comme ses camarades de la 1ere année secondaire.

Selon des informations qui nous sont parvenues de Ain El Hammam, sept autres lycéens du même établissement, sont toujours hospitalisés au niveau de l’hôpital Ahmed Ali Amar de la ville.

Les lycéens, sous le choc et en colère sont sortis, avant-hier lundi, dans la rue pour exprimer leur mécontentement et dénoncer ce qui venait de se passer. En effet, nos sources, ajoutent que les élèves des deux établissements du secondaire de cette localité, à savoir le Nouveau lycée et le le lycée Ben Boulaid, assistés par leurs camardes du lycée de la commune voisine d’Iferhounène ont organisé, une marche vers 10h00 du matin, à Ain El Hammam. Lors de cette même marche, les lycéens n’ont déployés aucune banderole. Ils n’ont scandé aucun slogan. Juste un silence éloquent, qui en dit long sur leur tristesse devant l’ampleur du drame qui s’est produit dans cet établissement.

Le silence et l’opacité qui entourent cette affaire qui n’a pas été médiatisée, laisse la place à de nombreuses questions. « Pourquoi, dans une région où l’on est si prompte à dénoncer tout ce qui se passe, une affaire aussi grave a-t-elle été « enterrée » ? Pourquoi les parents de la victime n’ont pas réagi ?

Pourquoi les responsables à tous niveaux et dans les secteurs concernés, n’ont fait aucune déclaration pour confirmer ou infirmer les causes supposés de la mort du jeune lycéen ? ».

Telles sont donc les questions qui taraudent les esprits.

La Rédaction

6 Commentaires

  1. Ce qu´il reste de cette hopitale que les ruines de ces soeurs blanc sinon que le grand Croissant en vert kandaharisé et entouré d´une pollution des FFistes et FLNiste , MPalistes ……………ect .

  2. Mort mystérieuse d’un lycéen
    Par : Correspondants
    Après la mort mystérieuse d’un jeune lycéen vendredi passé, à Aïn El-Hammam, les lycéens de la localité ont été saisis de panique car ils ont aussitôt douté d’un vaccin de rappel qui avait été administré la veille à tous les lycéens. Ces derniers ont alors organisé une marche de protestation, mais les responsables de l’éducation et leurs homologues de la santé se sont déplacés au lycée pour apaiser les esprits et rassurer les lycéens d’autant plus que, selon les responsables de la direction de l’éducation de Tizi Ouzou,{{ les parents du défunt leur auraient affirmé que ce dernier serait décédé d’une mort naturelle due probablement à un malaise cardiaque}}. Toujours est-il que les autorités locales ont promis à la famille et aux lycéens concernés de transmettre le vaccin suspect à l’Institut Pasteur pour analyse afin de lever toute ambigüité, même si l’on semble sceptique sur l’éventualité d’un vaccin douteux du fait que, selon les responsables de la direction de la santé, chaque flacon de vaccin permet de vacciner une dizaine d’élèves ! De son côté, la cellule de communication du ministère de la Santé, réagissant au décès du jeune lycéen de 18 ans, a indiqué que “scientifiquement,{{ il est impossible qu’un décès survenu 72 heures après une vaccination (à plus forte raison s’agissant du vaccin DT qui a le moins d’effets secondaires) puisse être lié à cette vaccination, et ce, pour la simple et bonne raison qu’il faudrait que le décès survienne dans l’heure qui suit la vaccination pour qu’il puisse y avoir suspicion d’un lien de cause à effet}}”. Le ministère ajoute que “dans ce cas précis, une autopsie pratiquée sur le défunt, à la demande du procureur de la République, montrerait que la vaccination n’est pas la cause et pourrait permettre de mieux préciser les causes réelles à l’origine du décès”.

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