Commune d’Aï-Aïssa-Mimoun : une famille chassée de chez elle par des malfrats

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Une famille composée de quatre personnes dont l’initiale patronymique est D a été chassée de son domicile, sis au bâtiment 20 Logements, Cité Vouchouva, village Akaoudj, commune d’Aït-Aïssa-Mimoun (Tizi-Ouzou) par un groupe de malfrats au nombre indéterminé au cours de la nuit du dimanche 11 à lundi 12 de ce mois.

Depuis, cette famille vit non seulement dans la clandestinité de peur de subir une nouvelle agression. Cette famille, originaire d’Ath-Yenni, a vécu l’enfer au cours de cette nuit. Selon le témoignage recueilli auprès de cette famille victime de la furie des hommes se foulant au sol les lois de la république, l’assaut donné à la maison se trouvant au rez-de chaussée du bâtiment a eu lieu à partir de 22 heures et a duré jusqu’au matin de la journée du 12 août.

Au moment de l’assaut, Leïla (34 ans), sa sœur Kahina (39 ans) et son petit garçon de 4 ans et demi et leur mère, yamina, âgée de 60 ans et fille de chahid, ont essayé de trouver refuge chez un voisin habitant au 4ème étage du même bâtiment. A un moment donné, même ce voisin secouriste a eu si peur de subir les représailles de la part des assaillants déchaînés qu’il a demandé à ses protégés de quitter son domicile.

Cependant, cette famille en détresse refusa de quitter ce refuge. Elle ne le quittera effectivement que le lendemain à 7 heures. « Durant notre tentative de retranchement, nous confie Leïla, j’ai vu deux des assaillants porter des sabres ». Devant l’urgence de la situation, Kahina prit son portable et appela le 15 48, un organisme de secours, pour les informer de leur détresse. L’homme qui répondit à partir de ce 15 48 recommanda vivement au voisin protecteur de ne pas faire sortir ses protégés. C’est probablement à cause de cela que cette famille est toujours en vie. Cependant, durant cette nuit, alors Leïla, Kahina et son petit garçon et la mère priait Ciel d’échapper à un lynchage « certain », leur maison fut soumise à un véritable saccage. Leïla, Kahina et leur mère, Yamina, nous ont confié que leurs agresseurs leur ont volé des bijoux d’une valeur de 300.000, 00 DA, 40. 000, 00 DA en espèces, un démo numérique (appareil qui se marie à un poste-téléviseur pour capter des chaînes étrangères, sept portables cellulaires, un ensemble de couvertures, des documents dont la CNI (carte nationale d’identité) appartenant à Leïla et autres éléments constituant la vaisselle comme des verres, des assiettes etc.. Même des appareils de toilette et de beauté comme les séchoirs, des parfums etc ont été volés. Ce qui n’était pas transportable comme le frigidaire fut saccagé tout simplement.

Le dépôt de plainte a été fait le lendemain matin auprès de la gendarmerie nationale de Sidi-Namaâne, territorialement compétente. Après avoir pris note, les gendarmes ont recommandé aux victimes de ne pas retourner à leur domicile pour éviter une éventuelle nouvelle agression et surtout pour permettre à la police scientifique de relever les empreintes digitales. Par ailleurs, selon les victimes, les gendarmes de Sidi-Namaâne leur ont fait savoir que les terroristes ont, une nouvelle fois, infesté les maquis de Kabylie d’où la prudence à observer aussi bien de leur part que de la part des victimes. C’est pourquoi, depuis ce jour, Leïla, Kahina, son petit garçon et la mère vivent dans la peur et dans l’incertitude la plus totale. Le danger de la rue guette cette famille à tout moment.

Notons enfin que selon cette famille en détresse, il existe bel et bien une femme habitant le même bâtiment qui vit de la prostitution. « Cette femme, confient nos interlocutrices, reçoit bien des clients chez-elle ». Est-ce les activités de cette prostituée qui a tant dérangé les agresseurs de la famille D ? Dans ce cas, pourquoi est-ce que ce n’est pas cette prostituée qui a subi l’agression ? Par ailleurs, s’il y a correctif à apporter, cela ne pouvait pas être du ressort de tels individus. Le village Akaoudj, connu pour ses grandes valeurs morales, a bien un comité de village constituant de sages et d’intellectuels. Don, si c’est pour défendre l’honneur du village, c’est au comité de village de prendre les mesures nécessaires et certainement pas de la sorte. En effet, les habitants d’Akaoudj ne sont pas des voleurs et, surtout, pas des ignorants des lois de la république.

Addenda: Yamina, la mère de Leïla et Kahina et non moins grand-mère du petit garçon, prénommé Mohamed-Amine, est fille d’un martyr de la guerre d’indépendance de l’Algérie. Il trouva la mort, les armes à la main, au cours de l’année 1957 lors d’une sanglante bataille qui eut lieu dans l’un de ces maquis d’Ath-Yenni.

1 COMMENTAIRE

  1. ça ne veux pas la peine de camoufler les voleurs, en tout cas, si on vole dans un village quelconque au monde, c’est bien les villageois qui procèdent, toute au moins par complicité, alors arrêter de faire des kabyles des êtres purs et sains et qui ne savent pas voler, alors qu’ils sont des champions, dommage Akaoudj il est renommé par ses vedettes de mafia, exception pour les gens honnêtes, alors faites votre travail convenablement, ne nous induisez pas en erreur s’il vous plait, dire que parmi les kabyles y’a aussi de la racaille qu’il fallait exterminer, et vive les hommes honnêtes.

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