Coup d’envoi aujourd'hui du 4ème salon national de l’artisanat à Tizi-Ouzou

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la richesse du patrimoine culturel de la région
Dans leur lettre de motivation intitulée : « l’artisanat : une vocation et un patrimoine à promouvoir », les organisateurs de cette manifestation qui s’annonce prometteuse, notent que « les partisans ont le double mérite de maintenir en vie la mémoire et le patrimoine ainsi que de préserver une activité professionnelle « ingrate » sur le plan commercial. Dire cela, c’est rappeler les raisons qui ont amené ce secteur à faire, durant des années, une traversée du désert. C’est rappeler aussi que c’est grâce à des artisans qui sont aussi, par certains aspects, des artistes, que ce métier n’a pas succombé et que « contre vents et marées, la continuité a été assurée. Mieux que cela, l’artisanat algérien n’a pas fait que survivre : il a réussi à assurer une relève. Des jeunes qui acquis non seulement le savoir-faire de leurs aînés mais aussi la passion du métier. Des jeunes qui nourrissent aujourd’hui l’ambition d’ériger leur activité en secteur à part entière, du fait des potentialités importantes qu’elle recèle, mais aussi du fait du nombre de plus en plus important de personnes qui viennent et qui embrassent cette profession.

Des ressources humaines qu’il faut fédérer, et des objectifs à partager avec les responsables de ce secteur pour les amener à agir dans le sens des attentes et à prendre des décisions appropriées pour faire de l’artisanat une véritable activité économique. Le métier de l’artisanat a connu, ces dernières années, un développement inédit et une dynamique qui a permis la création de nombreuses entreprises et des milliers d’emplois. Cependant, l’artisanat n’est pas seulement une activité économique ; elle est avant tout l’expression du terroir, elle trouve ses racines dans chaque coin de l’Algérie profonde et témoigne à travers chaque spécificité locale de la vitalité de son patrimoine culturel.

La vocation artisanale est une vitrine qui confère une origine particulière à chaque région du pays. Une originalité qui s’additionne naturellement aux attraits touristiques locaux. De par son exaltation par les effets d’une relation dialectique, l’artisanat, en agissant en synergie avec le tourisme, entraîne des retombées économiques. Dans notre wilaya, des fêtes annuelles artisanales sont organisées, à l’instar de la fête de poterie de Maâtkas, la fête du bijou d’Ath-Yenni, la fête du tapis d’Ath-Hichem, etc…Une tradition qui vit et existe depuis plusieurs années, qui rappelle à chacun le riche patrimoine culturel que recèle la wilaya de Tizi-Ouzou. Ces manifestations locales doivent être soutenues et encouragées. Les artisans doivent également se rencontrer pour échanger des expériences aux fins d’améliorer sans cesse la qualité de leur travail et sans toutefois toucher ou tout simplement travestir l’originalité du produit artisanal. Un meilleur design ferait vendre et commercialiser davantage cette matière artisanale. Ceci fait partie de l’une des préoccupations de l’APW de Tizi-Ouzou.

C’est aussi l’un des objectifs recherchés à travers le salon national de l’artisanat qui est à sa quatrième édition. Pour l’APW de Tizi-Ouzou, promouvoir les produits de l’artisanat et réanimer le secteur du tourisme sont des préalables à une réelle politique touristique.: « Notre vision est que le tourisme solidaire (domestique) porté par l’activité agricole et artisanale est appelé à s’inscrire dans un plan de développement local durable, car il constituera une source d’importantes ressources, de création d’emplois et assurera une animation à la région. L’expérience acquise par les partenaires impliqués dans les différentes actions initiées par l’Assemblée nous ont
amenés à lancer l’activité de formation de compétences nécessaires à la création de réseaux associatifs, éléments vitaux à l’organisation d’une gestion participative de la société. Nous oeuvrons à unir l’action et le discours pour que cette symbiose devienne une culture. »

Saïd Tissegouine

7 Commentaires

  1. au lieu de donner de l’argent a ses artisants boutef a preferer de les donner aux chinois 9 MILLIONS D’EUROS POUR LES FEUX D’ARTIFICE,tamurt gui ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNEEEEEEEE;

  2. Malheureusement, les Kabyles n’ont que la poterie, les bijoux n’elfetta, et bien sûre le folklore (chansons et danse ) à montrer au monde. Même le dialecte Kabyle est à plus de 60% arabe .( Il y en a qui vont dire que ce sont les arabes qui ont emprunté des mots berbères, c’est faux, car les langues sémitiques, entre autres les langues mésopotamiennes, l’arabe, l’hébreux, le phénicien, l’araméen, sont parmi les plus anciennes langues au monde). D’ailleurs, le nom « Kabylie«  vient de l’Arabe, et tous les noms et prénoms des Kabyles sont arabes. Les noms des lieux et des tribus, sont majoritairement arabisés. Et ils veulent réinventer une langue langue morte, délaissée par leurs ancêtres au profit de l’Arabe, et par les contemporains au Français, dont ils sont les fervents défenseurs en Algérie post coloniale, alors, qu’elle inconnue partout dans le monde , sauf en France, au Québec et dans des petites parties de la Belgique, de la suisse et du Luxembourg
    Je regrette d’être d’origine berbère, tellement nos ancêtres étaient des nuls qui n’ont rien apporté à la civilisation humaine.

  3. Très bonne initiative ,

    Où est-ce et c’est jusqu’à quand?

    il faut faire plus de pubs (télé radio) pour aider nos artisans

    Bon courage pour nos artisans

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