Elle aura lieu le 21 et le 22 mars à Rabat – Conférence du Réseau Amazigh pour la Citoyenneté « Azetta Amazigh » sur l’avenir de Tamazight

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« L’avenir de l’Amazigh à la lumière des expériences internationales : Quelles sont les solutions adoptées pour une bonne gestion de la diversité linguistique et culturelle afin d’assurer une transition démocratique et le respect des droits de l’Homme ?», est le thème d’une importante conférence qui aura lieu ce 21 et 22 mars au Maroc, à Rabat plus exactement.
Des centaines de militants de la cause Amizigh de toute l’Afrique du nord sont conviés à cette rencontre.

Plusieurs communications seront présentées au public. , dont « la gestion de la diversité linguistique et la pluralité culturelle à l’instar de l’environnement maghrébin et du Sahel ».

Des thèmes sur le Mouvement pour la libération de l’Azawad au Mali : contexte politique et alternatives possibles », sera abordé par le Che Guevara de l’Azawad, Mossa Ag taher.
« Mouvement Amazigh en Libye : défis et paris possibles pour garantir les droits linguistiques et culturels Amazigh », une autre question qui sera soulevé par Fethi Ben khlifa .

Pour les Amazighs de Tunisie, « Mouvement Amazigh en Tunisie : défis et paris possibles pour garantir les droits linguistiques et culturels Amazigh ». C’est le militant Ghaki Jaloul qui sera chargé de présenter l’Etat des lieux dans ce pays.
« Mouvement Amazigh en Algérie : défis et paris possibles pour garantir les droits linguistiques et culturels Amazigh », est une communication qui sera assurée par l’écrivain KabyleBrahim Tazaghart .

Concernant le Maroc, le thème de « Mouvement Amazigh au Maroc : les aspirations des acteurs pour la gestion démocratique de la diversité linguistique et culturelle au Maroc », plusieurs intellectuels Marocains se pencherons sur ce sujet.

Karima Oufli

2 Commentaires

  1. La politique du détail !
    par Mohammed Hifad

    Si les Amazighs ont voté en masse pour la constitution octroyée , c’est juste pour marquer un pas en avant par l’officialisation de tamazight arrachée, non pas seulement grâce au mouvement amazigh et ses valeureux militants dont l’action est indéniable , mais aussi sous l’effet de la peur et de la panique de la monarchie et de son alliée la France face au printemps des peuples.

    Plus la monarchie et la France reprennent leur souffle après la tempête, plus ils font marche arrière et mettent au devant de la scène, à travers leurs médias, les idées racistes et archaïques des « islamistes-policiers » et double agents.

    Ils mettent en gros plan le détail : un fquih qui insulte les Amazighs, un fquih qui diabolise l’ « azul », le salut amazigh ,et j’en passe.

    Dernière invention de cette politique du détail: manifestation contre le racisme vis-à-vis des immigrés noirs juste pour concurrencer celles et ceux qui dénoncent le racisme des Arabes marocains au pouvoir contre les Autochtones amazighs.

    Et , mode oblige, c’est à l’américaine et juste après le voyage du Roi aux USA .Tout un chacun sait que ces derniers ont fait oublié au reste du monde les Autochtones indiens en mettant en relief le racisme des blancs contre les noirs américains.

    Partout le régime entretient la politique du détail pour occulter l’essentiel et cacher ses vrais desseins de panarabe raciste et anti-amazigh.

    Les Amazighs ne doivent pas se tromper d’ennemis. Les islamistes ou les Arabes, une poignée de citoyens(nes) marocains, sont utilisés comme bouclier humain contre les Amazighs par le palais et la France.

    Nous ne devons pas nous tromper d’ennemis et de cibles. J’ai déjà dit et je le réaffirme que les vrais ennemis des Amazighs au Maroc sont la monarchie, la France et l’Islam, le trio infernal depuis 1912.

    Le gouvernement et le parlement n’existent pas au sens où l’entendent les nations civilisées et démocratiques.

    Ssi Benkirane n’a fait que passer de la chaise de l’enseignant à celle du fonctionnaire faisant fonction de premier ministre, toujours dans le respect de la politique du détail qui occulte la réalité et du personnage qui occulte l‘institution.

    Les marocains connaissent plus Benkirane que l’institution et la fonction du premier ministre.

    Certaines Associations amazighes se sont rassemblées en réseau et sont manipulées par certains pour revendiquer la loi de la honte et de l’humiliation pour l’application de tamazight, la langue des autochtones amazighs et de la majorité , ce qui n’a pas été imposé par les constitutions précédentes à la langue des colons arabes minoritaires pour lesquels la France a remis le pouvoir , avant son faux départ, à condition qu’ils sauvegardent ses intérêts au pays.

    La monarchie a trahi le peuple marocain en signant le protocole du protectorat et il l’a trahi en remplaçant la France après son départ.

    La monarchie, la France et l’Islam sont, s’il existe, la malédiction d’Allah pour le peuple marocain amazigh et arabe sans discrimination.

    Il n’y a ni gouvernement, ni parlement, ni constitution au Maroc, il n’y a que le palais, la France et leur Islam de l’épée.

    Quoi que fassent les Amazighs , ils ne peuvent retrouver leur langue, histoire, culture, civilisation, dignité, épanouissement et liberté sans se débarrasser de la monarchie , de la France et de toutes les religions monothéistes qui les ont transformés en esclaves sur leur propre terre à tour de rôle à travers les siècles .

    Nous devons demander des comptes à toutes les religions monothéistes qui sont passées par le Maroc et nous ont détruits à travers les siècles.

    Si Aujourd’hui Israël ne reconnait pas les Palestiniens , c’est par référence à l’histoire du peuple juif.

    Le peuple Amazigh va faire la même chose dans un proche avenir et reconstituer Tamazgha dans ses dimensions originelles.

    Si le sionisme est le retour à Sion après des siècles d’exil et d’errance, l’amazaghisme est la reconquête du pouvoir par les Amazighs , après des siècles de domination étrangère sur leur propre terre.

    mogador7.forumactif.com

    • tout à fait d’accord avec votre commentaire, il faut démystifier le pouvoir marocain créer de toute pièce par le maréchal Lyautey qui créa le royaume sur mesure pour le alaouite youcef en 1912 au détriment et sur les terres des tribus berbères. Un grand mouvement culturel et un renforcement de l’enseignement de la vraie histoire de tamazgha permettraient aux berbères d’acquérir les outils pour se désaliénés. Au même titre que les zaouias et autres bureaux arabes à la solde des français, ont été utilisés contre leurs propres concitoyens. Ecoutons ce que dit Tocqueville, le théoricien de la colonisation en 1847 en Algérie  » partout le pouvoir politique, celui qui donne la premières impulsion aux affaires, doit être dans les mains des Français. Une pareille initiative ne peut nulle part être remise avec sécurité aux chefs indigènes. Voila le premier principe.
      Voici le second : la plupart des pouvoirs secondaires du gouvernement doivent, au contraire, être exercés par les habitants du pays.
      Le troisième principe consiste à s’appuyer sur les influences déja existantes à savoir l’aristocratie religieuse ou militaire qui disposent de la puissance morale et la force d’opinion et les amener à nous servir.
      En 1847 ils ont creé des fonctionnaires d’un genre nouveau issu de « l’aristocratie » arabe (Bureau Arabe) au sommet de laquelle on trouvaient les khalifes, bachaghas et autres aghas puis à l’échelon inférieur, les aghas aux fonction militaires et judiciaires. Au dessous se trouvaient les caîds, administrateurs et juges et, enfin, les cheikhs, chargés de l’exécution des décisions.
      Notre respect pour leur croyances a été poussé si loin, que dans certain lieux, nous leur avons bâti des mosquées avant d’avoir pour nous mêmes une église; chaque année le gouvernement français transporte, sans frais, jusqu’en Egypte les pèlerins qui veulent aller honorer le tombeau du prophète. »
      De tous temps la france a favorisé la religion « islamistes » pour neutraliser les berbéristes qui sont plutôt ouvert et laiques, comme après l’expédition franco-espagnol contre Abdelkrime El khatabi au Maroc et suite à la création de l’étoile nord africaine en france, mise en place du congrés francais musulman en france en 1929.

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