Elle organisera un vernissage du 15 au 17 septembre à Aix-en Provence – Salima Aït Mohamed : De patrimoine berbère et de laïcité

4
432

CULTURE (Tamurt) – La calligraphie en caractères Tifinagh et autres symboles en langue Tamazight en henné, sont les toiles qui y seront exposées. Sous le thème « Henné en Tifinagh », l’artiste compte retracer la longue histoire et la culture, toujours méconnues par les européens, et même parfois les nord-africains, des berbères de l’Afrique.

Le henné, une matière esthétique utilisée plus particulièrement par les femmes depuis les temps plus reculés par les peuples Amazighs, a véhiculé des symboles et toute une culture à travers des siècles. L’expression à travers la peinture constitue pour Salima Aït Mohamed la meilleure manière, et ce, depuis son jeune âge, de faire connaître la culture de ses aïeux aux étrangers d’abord, mais surtout à ses concitoyens et émigrés en l’Europe et qui sont souvent déracinés de leur culture et vaguent sans repère identitaire.

L’autre évènement culturel de ce mois auquel Salima compte prendre part également, est le colloque sur la laïcité qui se tiendra le 29 septembre prochain à Aix-En-Provence. Elle développera le thème comme témoin et propositions. D’autres intellectuels et enseignants français comptent, eux aussi, aborder des sujets et des thèmes liés à la laïcité. Pour rappel, Salima Aït Mohamed est journaliste, écrivain, poète, conférencière et calligraphe kabyle, est née un certain 30 avril à Ath Eurvah, en haute Kabylie. Elle est connue pour son combat infaillible pour la liberté d’expression.

À travers ses œuvres artistiques, elle est restée toujours attachée à sa culture kabyle, en dépit de son éloignement du pays. Salima Aït-Mohamed est connue aussi pour sa détermination et elle ne mâche jamais ses mots lorsqu’il s’agit d’exprimer ses convictions sacralisées. Elle consacre la plupart de son temps à sa langue maternelle la langue Amazigh et les caractères Tifingah.

Cette artiste hors paire, mais qui n’aime pas se montrer, mène un combat sans relâche depuis plusieurs années pour ressusciter son identité. Elle a à son actif plusieurs ouvrages artistiques dont, « Alger, triste soir », poésie, Ed. Autres Temps, Mai 1996, « Écrits d’Algérie, anthologie de poètes algériens », Ed. Autres Temps, septembre 1996, « La cuisine égyptienne des pharaons à nos jours », Ed. Autres Temps, avril 1997, réédition en octobre 1998 et mai 2006, « Contes merveilleux de la Méditerranée », Ed. Autres Temps, mars 1998, « Contes magiques de Haute-Kabylie », Ed. Autres Temps, mai 1999, réédition en mars 2000, « Poésie grecque contemporaine, des îles et des muses », Ed. Autres Temps, mai 2000 et « D’Alger et d’amour », poésie, Ed. Autres Temps, février 2001

Nadia Iflis

4 Commentaires

  1. Henné est une culture indo-arabo musulman , elle veut développer et promote la culture semblable a celle de Kendahar et kashmir , pakistan le henné sur le stencils , de rendre tamazight au dérive des pakistanais et ces environs ! la vrais conquête de tamazight sera apartir les universités Américains , Japonaise et les pays anglophone , c pas de précipiter aux pays qu´ils nous colonisé depuis siècles , de les démontrer notre culture par un Henné , Use Tamzight layout with latin alphabet ! You will be challenging well ! Proud by Your language and culture all over the world !
    ne soyez pas ceux qu´il voyez tamazight limiter au niveau de la frontière cotière et aussi a leur niveau tout prés de leur nez .
    Urtanmirt

  2. Azul
    Le henné, celon des historiens est d’origine de Mauretanie donc berbere. Beaucoup d Algeriens attribuaient cela aux egypties c’est pour cette raison que le henné pourte la photo d’une egyptienne voilée et où c’est écrit : henne el Masri (henne egyptien). Ce produit berbere, les arabophones l’attachaient à l’islam puisqu’il etait utilisé lors des fetes de l’aid tamezyant et tameqrant et autres jours heureux.

  3. Azul a Salima

    Je salut ton engagement car il y a pas beaucoup de femmes berbères comme toi qui s’engagent en politique surtout quand il s’agit de défendre l’amazighité ou la kabylité. Beaucoup de femmes berbères sont aliénés et se retrouvent à adopter à s’assimiler facilement aux autres langues dominantes même quand celle-ci est un simple patois de bidonville d’Alger ou de Marrakech au Maroc. Ces femmes, préfèrent par{{ ignorance ou par lâcheté,}} au lieu de transmettre taqvaylit ou tamazight, elle transmettaient l’arabophone. Toi en tant que femme, ton rôle est de réveiller ces femmes aliénés qui se « suicident » en détachant leurs progéniture de la sous culture arabophone des citadins assimilés. Idn Khaldoun appelait ceux là : « Al badawin ! » Là où se dialecte se répand, c’est le désert qui se répandra (intellect, création, destruction, aliénation).

    * Si je peux me permettre: Tu aurais pu t’appeler Aït Mohand au lieu de « Aït Mohammed », car à mon sens chacun de nous doit rechercher à retrouver sa véritable identité. Ici il s’agit de ton nom de famille que tu dois Kabyliser ou amazighiser au lieu d’accpter celui arabisé que l’administration coloniale nous avait donné. Ai-je tors Madame Samia ? {{ Nek am sawalegh: « Dihia At Muhand ! »}}

    *J’appelle a tous ceux et celles qui portent des noms et des prénoms arabisés de les kabyliser ou amazighiser , si possible de changer carrément de nom ou de prénom pour ceux et celles qui résident dans les pays démocratiques (Europe et État Unis). Je sais que en Algérie ou au Maroc, on facilite et encourage l’arabisation pour mieux noyer les amazighs afin de les faire disparaitre avec le temps. Beaucoup de nos femmes sont de vraies bourriques, car elles adoptent facilement la tunique bédouine ainsi que le patois des bidonville d’Alger et de Marrakech.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici