Enfant du régime : Karim Younès revient en «opposant»

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Karim Younès
Karim Younès

ALGERIE (TAMURT) – Le pouvoir algérien, après s’être débarrassé du clan de Abdelaziz Bouteflika, ne fait que se régénérer. Ce qui était bien évidemment très prévisible à moins de n’avoir jamais tiré des leçons du passé.

On assiste, ces jours-ci, à un retour massif de tous les anciens symboles du régime notamment ceux qui avaient été éjectés par le clan de Bouteflika lors du premier et du deuxième mandat (entre 1999 et 2004) ainsi que ceux qui n’avait bénéficié d’aucun privilège (comprendre poste de responsabilité) après l’élection, pour la première fois de Bouteflika. Ainsi, ce ne sont guère de nouvelles figures politiques crédibles et propres n’ayant jamais été associées ni impliquées dans la gestion catastrophique de l’Algérie depuis l’indépendance, qui sont en train de mener le bal de la transition. Mais ce sont tous les anciens « rejetés » du régime de Bouteflika. Ces derniers trouvent une occasion inespérée de se recycler, de se refaire une virginité et de revenir aux commandes au nom de la « révolution ». Il s’agit entre autres d’anciens Premiers ministres, d’anciens ministres et d’anciens présidents de l’assemblée populaire nationale (APN).

Et tous ont un point commun : ce sont tous ou bien, ils ont tous été, des cadres du FLN (Le Front de Libération Nationale). Il s’agit entre autres de : Ali Benflis, Ahmed Benbitour, Mokdad Sifi, Sid Ahmed Ghozali… Le dernier qui vient encore de sortir de son mutisme et de son silence prolongé n’est autre que Karim Younès. Ce dernier, pour rappel, a été désigné ministre de la Formation professionnelle par Abdelaziz Bouteflika juste après son « élection » en 1999. Il est resté à ce poste jusqu’à 2002 après son « élection » comme président de l’APN.

Karim Younès était ministre de la formation de Bouteflika lors du massacre des kabyles en 2001. Il n’a pas démissionné bien sûr. Son éjection du pouvoir n’a été faite qu’en 2004 après que Karim Younès avait fait le mauvais choix de soutenir un candidat perdant à la présidentielle de 2004 et qui n’était autre que Ali Benflis, lui aussi vêtu aujourd’hui du costume d’ « opposant », sans scrupule aucun.

Tarik Haddouche

2 Commentaires

  1. En effet ils veulent nous vendre la « question morale » pour combler que le vide politique sideral. Comme si tout relevait du miracle, le khawa-khawa des vendredi islamiques est le son de fond du balet arabislamique, hip hop le renouveau de la Oumma se fait dans les bornes islamiques. Les khawa-khawa sortent le vendredi- sprès la prière- puis longent toute l’Algérie avec des drapeaux islamiques dument prèparé par l’ange gaby et le tout dans cette atmosphère angelique. Bizzarre pour le peuple qui sacrifia 200 000 mauvaux musulmans pour rentrer dans les graces du moyen orient. Que diredes juges qui se reveillent et remplissent les cages des prisons. Les personnages nouveaux sont sur l’étalage et l’Algérie découvre le bavardage paraconstitutionnel. Tombour battant la presse illustre les solutions potentielles, toutes dans les limites de la patrie de boumediene qui est souvent cité comme l’unique qui savait s y prendre. Comme si le vol de la légitimité ne pouvait pas etre la source du mal. On peut donc se maquiller se bien vetir et feindre la modernité, sauf que si etes en publique vous devez parler et c’est là que l’homme intérieur denonce la carapace porte costume.

  2. Tous ces mafieux du pouvoir (Sifi, Ghozali, Benflis, Younes,…) ont etes actives pour derailler le hirak et rien d’autres. Benflis, le nazi, celui la meme qui etait PM durant le printemps noir , se presente maintenant comme democrate. J’espere que la Kabylie le jugeras un de ces jours pour ses crimes!
    Finalement personne n’ecouteras ce groupe de mafieux! Ils peuvent jacasser comme ils veulent.
    Au fait pourquoi avoir deranger Papillon bien au chaud a Paris dans son appartement luxueux, payes par les petro dollars algeriens.

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