Face à la pression des villageois : Le deuxième imam d’Imzizou plie bagages

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SOCIÉTÉ (Tamurt) –  Comme exigé par l’ensemble des habitants d’Imzizou, dans la région de Fréha, le deuxième Imam salafiste de leur village imposé par la direction des affaires religieuses du pouvoir central d’Alger a fini par céder à la décision souveraine du comité de village.

L’imam qui prêchait la haine et le salafisme , comme son collègue d’ailleurs, est parti jeudi soir avant l’expiration de quelques heures seulement de l’ultimatum donné par le comité de village. L’imam radical, qui voulait imposer un islam étranger à celui qui se pratiquait à Imzizou depuis des siècles, a voulu dans un premier temps tenir tête aux villageois. Sans la retenue et la sagesse des anciens du village, cet énergumène aurait été délogé manu militari par les jeunes du village en colère.

Juste après le départ du deuxième imam du village d’Imzizou, une scène de liesse a eu lieu dans la région de Fréha. « Le comportement de cet imam d’un niveau d’instruction très limité a suscité l’inquiétude de tous les villageois. Il voulait nous imposer un islam comme celui des Talibans en Afghanistan, alors qu’au village nos anciens et quelques jeunes aussi pratiquent, depuis la nuit des temps, leur religion sans faire de bruit et avec le respect total des autres et surtout des traditions et us Kabyles sans aucun problème. La tolérance est le principe de tous les villageois, mais les deux imams, celui de l’ancienne et de la nouvelle mosquée mènent un combat contradictoire à toute religion », nous dira une personne âgée du village Imzizou qui dit avoir arrêté de fréquenter les deux mosquées de son village depuis l’affectation de ces deux imams par la direction des affaires religieuses. « Maintenant je peux reprendre ma place à la mosquée. Dieu merci ces deux terroristes ne sont plus là », ajouta notre interlocuteur.

Notons que les habitants d’Imzizou ont manifesté jeudi dernier à la ville de Fréha pour exiger le départ des deux imams salafistes de leur village, suite à leurs comportement qui ne cessaient de provoquer la terreur et la division dans le village.

Un nouvel imam choisi par le comité du village sera désigné dans les prochains jours, selon un habitant d’Imzizou.

D’autres imams salafistes sont mutés ces dernières années dans les villages Kabyles par e pouvoir afin de mettre fin à l’esprit de tolérance te de paix qui règne dans région depuis la nuit des temps. Mais les villageois ne sont plus dupes. La Kabylie ne sera jamais soumise ni au dictat du pouvoir ni à son salafisme.

Youva Ifrawen

6 Commentaires

  1. Et comme d’habitude la leçon vient d’un village kabyle !!! Honneur aux habitants de ce village et que ça fasse surtout tache d’huile dans le reste du pays kabyle pour réexporter ces semeurs de haine !! On n’est pas encore en Afghanisatn et ceux qui tablent sur le temps pour salafiser les fiers Kabyles en auront pour leurs frais !!

    • Azul.Ce village fait honneur a tous les villages de Kabylie qui doivent prendre exemple dont je n’ai aucun doute et c’est ce qui fait notre fierte a tous; de cette leçon exemplaire humiliante à ces barbares qui sont la honte de l’humanité(encore bravo aux gens de ce village qui servira d’exemple à nous autres)On ne doit plus courbet l’echine devant ses assassins qui ne savent que semer la mort et desolation partout ou ils passent.

  2. Azul Imazighen,
    Nous devrions tous suivre et allez plus loin, DÉGAGER TOUS LES IMAMS et LES PROFS D’ARABE de notre pays LA KABYLIE.

  3. Ne publi pas svp mais faite un titre sur la manipulation et l´insulte à la femme kabyle et ces environements décliner notre langue et falsifié la culture ( tadart devienne Douar , Nna = Nana , dégradant la femme kabyle sur le ane ………………) lire la suite sur la rubrique du le Soir ( maamar )
    Par Maâmar Farah
    Nana Taous, la grande soeur de Lekhmissi, est descendue de son douar pour quelques jours. Elle a parcouru les neuf kilomètres à dos d’âne. Un superbe baudet. Tata Aldjia, qui n’aime pas la vieille mégère, lui a posé d’emblée cette question : «Comment tu fais pour passer les dos-d’âne à… dos d’âne ? – Mais en faisant du saute-mouton ! Et puis, chère Aldjia, je n’emprunte pas les routes goudronnées. Sur les pistes que je traverse, il n’y a que des nids-de-poule ! – C’est ce qu’on appelle : «sauter de l’âne au… coq !»………………………………………………ect lire la suite

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