Ghardaïa : Appel pour une intervention urgente des forces Onusienne !!

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Ghardaia
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Appel pour une intervention urgente des forces Onusienne !! Les forces de l’ordre se comportent comme une armée d’occupation à Ghardaia !!

Jour après jour, et agression après agression, le sentiment d’oppression et de frustration augmente chez les Mozabites même parmi les plus patients et les plus optimistes. Avec le temps, une certitude s’est installée chez les Mozabites, ils sont sous le poids d’une colonisation raciste et haineuse.
Les derniers assassinats et les comportements bizarres et énigmatiques de la gendarmerie ont amplifié ces sentiments chez les Mozabites et parmi ces exemples:

1- Les forces de l’ordre présentes en force dans le quartier de Ain LEBEAU n’ont arrêté personne après l’assassinat de la dernière victime « HAMIDOUDJANA Hocine » dans la matinée du jeudi 10/07/2014 au niveau de la route principale qui traverse le quartier où des dizaines de Mozabites sont victimes d’agression par jets de pierre durant plusieurs mois.

2- Juste après l’assassinat, les forces de la gendarmerie ont encerclé les quartiers mozabites puis ont mené une grande attaque sur ces quartiers où les habitants étaient sous le choc de l’assassinat de la dixième personne et la deuxième au cours de la même semaine.

3- Les maisons des Mozabites ont été la cible des forces de gendarmerie pour lancer un grand nombre de bombes lacrymogènes ce qui a provoqué des asphyxies et une grande frayeur chez les familles surtout parmi les enfants, les vieux et les femmes.

4- Les forces de gendarmerie ont cassé des dizaines de voitures de mozabites et cela en lançant des bombes lacrymogènes ce qui a provoqué l’incendie de quelques voitures.

5- Des insultes par des expressions racistes avec des menaces de déporter les Mozabites de leurs quartiers.

6- Des dizaines d’arrestations arbitraires sur l’identité contre les mozabites.

7- Violations des domiciles des Mozabites, saccage de leur contenu et l’utilisation des terrasses pour lancer des bombes lacrymogènes sur les maisons des Mozabites.

8- Les forces de gendarmerie se sont associées aux agresseurs pour piller et incendier les maisons des Mozabites !!

Le vendredi 11 juillet 2014 à 01 h00 du matin le quartier BabaSaad était sous l’assaut des bandes terroristes d’arabes d’Ain LEBEAU sous la protection des gendarmes qui ont encerclés le quartier en empêchant les jeunes Mozabites de protéger leurs biens par des jets d’un grand nombre de bombes lacrymogènes et balles en caoutchouc en même temps.
Dans une escalade des événements et selon des témoins oculaires, les gendarmes s’associent aux arabes pour brûler les maisons des Mozabites dans le quartiers BabaSaad où des dizaines de maisons de mozabites sont incendiés.
Les forces de gendarmerie et sans complexe ont montrés leur racisme et leur haine en procédant à des arrestations sur l’identité contre les Mozabites même près de leurs demeures.

Tout cela confirme sans l’ombre d’un doute que le pouvoir algérien mène une guerre ethnique sans merci, contre les Amazighs mozabites surtout après les assassinats ignobles et continus… Les Mozabites, le peuple pacifique connu pour sa civilisation plusieurs fois millénaires sont devenus fatalement des victimes contraintes et disponibles dans une guerre inégale avec un ennemi puissant qui possède tous les moyens humains et matériels et les prérogatives d’un état, la couverture administrative et législative nécessaire pour faire du mal en toute légalité. Cet ennemi n’est autre que le pouvoir algérien dictateur …

Jour après jour, les Mozabites se trouvent coincés dans un labyrinthe abominable. Dans la matinée, il se peut qu’un des leurs soit assassiné puis les forces de l’ordre assiégeront leur quartier, les agresser, les insulter et durant la nuit leurs maisons seront pillées et incendiées. Ceux qui échappent à ce châtiment collectif seront arrêtés par les mêmes forces de l’ordre, qui se comportent depuis le début des événements comme une armée coloniale d’occupation au M’zab !

Il ne nous reste plus, pour nous les mozabites victimes de cette tragédie humaine qui n’a que trop durée, que l’espoir avec une intervention rapide des forces onusiennes pour mettre fin à cette colonisation non déclarée, à cette guerre inégale et à ces agressions sauvages avant qu’il ne soit trop tard, sinon le monde entier se contentera de verser des larmes hypocrites en comptant les centaines sinon les milliers de cadavres mozabites… pacifiques !! .

Kamel Eddine Fekhar

25 Commentaires

  1. http://www.un.org/en/preventgenocide/adviser/responsibility.shtml

    The Responsibility to Protect Minorities and the Problem of the Kin-State

    Genocide and ethnic cleansing have all too clearly demonstrated the dangers of failing to protect minority groups. A “kin-state” with strong ethnic, cultural, religious, or linguistic links to a minority population abroad, may be well-placed to assist in its protection. But unilateral interference by kin-states can raise tensions with host-states, endangering international peace and security.

    If a state neglects its primary Responsibility to Protect minorities under its jurisdiction, the subsidiary responsibility lies with the international community as a whole, not the kin-state in particular. Kin-state interest in minorities abroad must be pursued through constructive engagement, rather than unilateral interference. At the same time, international and regional organizations must build domestic state capacity while strengthening the tools and political will to deliver timely collective responses when states fail in their responsibility. Bilateral and multilateral mechanisms alike can counter nationalist rhetoric and policies by emphasizing that a diverse, well integrated society is in the interest of both majorities and minorities.

    Excerpts:

    (…) Under international law, the protection of minority rights is clearly the responsibility of the state in which they reside. States may have an interest in “kin” living abroad, but no legal right of interference. But if the host-state fails to protect a minority group or groups, what role, if any, can the kin-state play? It is in this context that we turn to the R2P norm, which is particularly relevant to the protection of vulnerable communities, and can therefore provide some guidance on the possibilities and limits for states to play a legal and legitimate role in the protection of their kin minorities abroad. (…)

    Affirmed by the UN General Assembly at the 2005 World Summit, the R2P norm emerged to reconcile the seemingly intractable tensions between state sovereignty and the need for robust
    action to halt genocide, war crimes, ethnic cleansing and crimes against humanity. R2P firmly places primary responsibility for protection of peoplefrom these atrocity crimes with the
    state. If the state is unwilling or unable to fulfil this responsibility, it falls to the international community to take appropriate action to protect threatened populations—with the
    possibility of coercive measures including intervention. R2P can be seen as the culmination
    of an evolution towards sovereignty as responsibility, away from the historical conception of sovereignty as a function of power or control over territory. Whereas in the past states could
    invoke the shield of sovereignty to commit atrocities with impunity, sovereignty no longer implies a licence to kill. Unfortunately in practice there remain large gaps in the implementation
    of and compliance with R2P; its only widely recognized success being Kofi Annan’s mediation in Kenya to end the post-election violence of December 2007–January 2008. At the same time, the doctrine is also vulnerable to misuse, as by Russia in the 2008 conflict with Georgia over South
    Ossetia. R2P understandably attracts most attention related to its provision for intervention to halt atrocity crimes. However the R2P norm is more than a mere substitute for humanitarian intervention, rather, it entails a threefold responsibility to prevent, react, and rebuild. Here the emphasis is on the responsibility to prevent such significant abuses occurring in the first place, so intervention is not required—a priority reaffirmed in the 2009 report of the UN Secretary-General on implementing R2P. (…)

    Effectively mobilizing international efforts requires accurate risk assessment and early warning for minority-related conflicts. Recognizing the need to strengthen and improve the coordination of these mechanisms within the UN system, in his 2009 report on R2P the Secretary-General proposed establishing a joint office on genocide prevention and R2P, bolstering the Office of the Special Adviser on the Prevention of Genocide. However, these initiatives will need to overcome political resistance from member states desperate to avoid such scrutiny. The Secretary-General’s report also rightly emphasizes the need to ensure the two-way exchange of information and analysis with regional organizations, bringing local knowledge and perspectives to UN decision making. Inputs from other institutions should also be incorporated, such as the Committee on the Elimination of Racial Discrimination, which acknowledged the link between discrimination and ethnic conflict by setting up an early warning mechanism for cases in which international peace and security may be at risk. Although it issued urgent warnings in the contexts of Yugoslavia and Darfur, these concerns were not acted upon until violence erupted. This underlines the need to ensure that effective early warning mechanisms are complemented with a strong capacity to implement timely, collective responses when necessary, if we are to avoid the risk of further such atrocities in future. (…)

    • L’ONU n’interviendra jamais pour imazighens. on peut les massacrer et en finir avec le programme déjà établi depuis des lustres par l’occident ,la France en premier et l’orient de bédouins.L’ONU nied de frelons est dominée par justement les bédouins qui ont corrompu la plupart et la France feront tout pour que rien ne bouge. Par contre pour lui demander quitus pour empêcher les touaregs imazighens d’avoir leur état aucun problème aussitôt demandé aussitôt fait et tous les prétextes sont bons. Imazighens sont condamnés à dépasser leurs différents pour s’unir à défaut adieux l’amazighité et leur pays.

    • traduction Google..

      La responsabilité de protéger les minorités et le problème de l’Etat-parent

      Génocide et de nettoyage ethnique ont très clairement démontré les dangers de ne pas protéger les groupes minoritaires. Un « Etat-parent » avec de forts liens ethniques, culturels, religieux, linguistiques ou à une population minoritaire à l’étranger, peut-être bien placée pour aider à sa protection. Mais l’ingérence unilatérale par les Etats-parents peut susciter des tensions avec les Etats-hôtes, mettant en danger la paix et la sécurité internationales.

      Si un État néglige sa responsabilité première de protéger les minorités relevant de sa compétence, la responsabilité subsidiaire est avec la communauté internationale dans son ensemble, pas l’Etat-parent en particulier. Intérêt de l’État-Kin dans les minorités à l’étranger doit être poursuivi par un engagement constructif, plutôt que de l’ingérence unilatérale. Dans le même temps, les organisations internationales et régionales doivent renforcer leur capacité nationale de l’État, tout en renforçant les outils et la volonté politique d’apporter des réponses collectives en temps opportun lorsque les États manquent à leur responsabilité. Mécanismes bilatéraux et multilatéraux semblables peuvent contrer la rhétorique nationaliste et politiques en soulignant que d’une société diversifiée, bien intégré dans l’intérêt des deux majorités et des minorités.

      extraits:

      (…) En droit international, la protection des droits des minorités est clairement la responsabilité de l’Etat dans lequel ils résident. Les États peuvent avoir un intérêt dans la «famille» vivant à l’étranger, mais aucun droit d’ingérence. Mais si l’Etat hôte ne parvient pas à protéger un groupe de minorités ou de groupes, quel rôle, le cas échéant, peut l’Etat-parent jouer? C’est dans ce contexte que nous nous tournons vers la norme R2P, qui est particulièrement pertinent pour la protection des communautés vulnérables, et peut donc fournir des indications sur les possibilités et les limites pour les Etats de jouer un rôle légal et légitime dans la protection de leurs parents minorités à l’étranger. (…)

      Confirmée par l’Assemblée générale des Nations Unies lors du Sommet mondial de 2005, la norme R2P a émergé de concilier les tensions apparemment insolubles entre la souveraineté de l’Etat et la nécessité de robuste
      des mesures pour stopper le génocide, les crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité. R2P place fermement la responsabilité première de la protection de peoplefrom ces atrocités avec la
      état. Si l’État est réticent ou incapable de s’acquitter de cette responsabilité, il incombe à la communauté internationale de prendre des mesures appropriées pour protéger les populations menacées-le
      possibilité de mesures coercitives, y compris l’intervention. R2P peut être considérée comme l’aboutissement
      d’une évolution vers la souveraineté en tant que responsabilité, loin de la conception historique de la souveraineté en tant que fonction de la puissance ou de contrôle sur le territoire. Alors que dans les états passés pourraient
      invoquer la protection de la souveraineté de commettre des atrocités en toute impunité, la souveraineté n’implique plus un permis de tuer. Malheureusement, dans la pratique, il reste de grandes lacunes dans la mise en œuvre
      et le respect de la R2P; son succès ne largement reconnu être la médiation de Kofi Annan au Kenya pour mettre fin à la violence post-électorale de Décembre 2007-Janvier 2008. Dans le même temps, la doctrine est également vulnérable à une mauvaise utilisation, comme par la Russie dans le conflit de 2008 avec la Géorgie sur le Sud
      Ossétie. R2P attire naturellement plus d’attention lié à sa disposition pour l’intervention de stopper les crimes atroces. Cependant, la norme R2P est plus qu’un simple substitut à l’intervention humanitaire, plutôt, elle implique une triple responsabilité de prévenir, réagir et reconstruire. Ici, l’accent est mis sur la responsabilité de prévenir de tels abus importants sont apparus en premier lieu, si l’intervention n’est pas nécessaire-une priorité réaffirmée dans le rapport du Secrétaire général des Nations Unies de 2009 sur la mise en œuvre R2P. (…)

      Mobiliser efficacement les efforts internationaux exige une évaluation précise des risques et d’alerte rapide pour les conflits liés aux minorités. Reconnaissant la nécessité de renforcer et d’améliorer la coordination de ces mécanismes au sein du système des Nations Unies, dans son rapport 2009 sur la R2P le Secrétaire général a proposé la création d’un bureau commun sur la prévention du génocide et la R2P, renforcer le Bureau du Conseiller spécial pour la prévention du génocide . Cependant, ces initiatives devront surmonter la résistance politique des Etats membres prêts à tout pour éviter un tel examen. Le rapport du Secrétaire général souligne également à juste titre la nécessité d’assurer l’échange d’informations et d’analyse avec les organisations régionales dans les deux sens, en apportant des connaissances et perspectives locales à la prise de décision de l’ONU. Contributions des autres institutions devraient aussi être incorporés, tels que le Comité sur l’élimination de la discrimination raciale, qui a reconnu le lien entre la discrimination et les conflits ethniques en mettant en place un mécanisme d’alerte précoce dans les cas où la paix et la sécurité internationales peuvent être à risque. Bien qu’il a émis des avertissements urgents dans les contextes de la Yougoslavie et au Darfour, ces préoccupations n’ont pas donné suite jusqu’à ce que la violence a éclaté. Cela souligne la nécessité de veiller à ce que des mécanismes efficaces d’alerte précoce sont complétées par une forte capacité à mettre en œuvre, en temps opportun des réponses collectives lorsque cela est nécessaire, si nous voulons éviter le risque d’autres de telles atrocités à l’avenir. (…)

  2. Azul Fellawen,

    Peuple Mozabite, il ne vous reste malheureusement que les armes.

    Vous habitez sur une zone géographique, ou le pétrole de schiste est abondant…

  3. Le régime colonialiste d’Alger, dont la France coloniale lui a passé le flambeau en 1962,est en train d’achever « l’œuvre » coloniale de ses maitres en pays Berbère.le grand problème,c’est nous les Amazihge! Ou est cette solidarité des Amazihges ? eccepté la Kabylie qui fait tout pour aider ses frères Mozabits ,les autres silence,même ces pseudos partis qui se disent « démocrates ».Le peuple mozabytes doit imperativement cganger ses méthodes de luttes et opter pour un statut d’autonomie assée large pour le mzabe ,comme fait la kabylie avec son representant ,le couple MAK/GPK.Ce que subissent les mozabites ,les Kabyles l’ont subit en 2001.Pour illustrer « la solidarité » des autres algériens:un parti islamiste hamas algeriein dans le journal liberté d’hier samadi 12 /07/2014:ce parti dennoce ce qui se passe à Gaza mais pas un mot sur le mzab,ca veut tout dire!

  4. Y a t-il une version anglaise de cet appel ou pouvez vous nous publier une traduction anglaise en urgence.Je vais la transmettre aux instances competentes.J’aimerais avoir les coordonnes de ces responsables si c’est possible. Massila Washington DC a tres bientot aussi.

  5. « Les Arabes, par leur disposition naturelle, sont toujours prêts à enlever de force le bien d’autrui, à chercher les richesses les armes à la main et à piller sans mesure et sans retenue. » Ibn Khaldoun, « Les Prolégomènes » tome I

  6. stl, il y a un truk que je comprends pas ; les soit disant partis politique kabyle qui dénonce ses actes horribles , fond quoi? bah ils organisent des marches pacifiques pour ceci ou cela , je pose une question pourquoi n’organise t ils pas une marche j, usqua gardaia pour aller défendre les droits de leurs frère amazigh, l l’Union fait la force non?,si quelqu,un pouvais éclairer ma lanterne svp.

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