Idir honore le festival « lumière sur le patrimoine historique et culturel de la Kabylie »

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Idir
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KABYLIE (Tamurt) – Lors de l’organisation, du 5 au 9 du mois courant, à Ait Yenni, Akfadou et Ighil Ali, de la deuxième édition du festival intitulé « Lumière sur le patrimoine historique et culturel de la Kabylie », le maitre de la chanson moderne kabyle, Idir, a été, avec Tassadite Yacine et Kamel Tarwiht de berbère TV, l’invité d’honneur de cet événement.

Après s’être produit à Akfadou, il s’est rendu dans la journée du dimanche à Ighil Ali où il a été accueilli avec tous les honneurs dus à une personnalité de sa trempe. En prenant la parole pour confirmer son appartenance à la nation kabyle au même titre que tous les présents,  le chanteur a insisté sur le rôle joué par les enfants de la région d’Ighil Ali, notamment Jean et Taos Amrouche ainsi que leur mère, Fadhma Ait Mansour.

L’organisation de ce festival se veut une opportunité pour réunir et réconcilier la population kabyle avec son identité en mettant en lumière tous les éléments de mémoire liés au patrimoine historique et culturel de toutes les contrées de la région d’où sa baptisation « Lumière sur le patrimoine historique et culturel de la Kabylie ». Outre les expositions  d’œuvres artisanales et de livres, il y a eu l’organisation d’une kyrielle de conférences, tables rondes et de galas artistiques.

Le royaume indépendant d’Ait Abbas, les tendances musicales actuelles dans la chanson kabyle et métissage et fusion de styles, les vestiges historiques de l’Akfadou, la cause amazighe dans le mouvement national ou encore  l’état des lieux sur le patrimoine culturel et immatériel de la Kabylie ont été des thèmes développés par les conférenciers.

Amaynut

8 Commentaires

  1. En resume’, tous les attributs qui differencient la nation Kabyle de toute autre et ce malgre’ son ouverture sur le monde exterieur – Bref, elle s’adapte sans se perdre. En sorte plus et mieux on nous-meme, mieux et plus on s’adapte. En conclusion, Ceux qui veulent nous apprivoiser, se doivent vraiment de nous apprivoiser. Mieux tu me connais, mieux tu peut m’apprendre, mais surtout apprendre toi-meme la constante du Peuple Capitale – c.a.d. que la capacite’ des Kabyles de s’adapter a l’exterieur provient de sa force de se maintenir. Pour les politiques, il y a de comprendre que notre reconnaissance de leur souverainete’ n’a de but que celle d’affirmer la notre – c.a.d. qu’on se doit d’accord, sans se facher, que pour que je te vois, il faut faut que tu me vois !!! Sinon, on est hors du champs de vision l’un de l’autre.

  2. Honorer un festival de culture amazigh est un acte militant car ce qui est ordinaire chez tous les peuples de la planète devient une montagne pour les Kabyles tant le pouvoir algerien s’oppose de tout son poids à tout ce qui se distingue de l’arabo islamisme. Les bâtons dans les roues sont mis à tous les acteurs culturels Kabyles. L’algerie et son peuple rejettent la Kabylie et sa culture, et tous les jours des preuves sont là pour l’appuyer.

    Ne pas vouloir un Etat Kabyle qui donnerait aux citoyens Kabyles l’occasion de vivre une vie apaisée est une hérésie. Il n’est pas normal que des enfants ne puissent être inscrits dans les mairies parce qu’ils portent des noms non « algériens », il n’est pas normal que nos enfants n’entament pas leur scolarité comme tous les enfants du monde dans leur langue maternelle. Il n’est pas normal que sur les frontons de nos institutions notre langue ne soit pas placée au dessus des autres en plein coeur de la Kabylie. Il n’est pas normal que dans l’administration notre mangue soit marginalisée. Il n’est pas normal que les lois imposées à plus de 8 millions de Kabyles soient inspirées de la religion quand ces citoyens revendiquent la laïcité. Les Kabyles vivent de fait sous le joug du colonialisme algérien.

    Ce qui se contentent de revendiquer le strict minimum c’est à dire Tamazight dans le cadre algérien, en s’opposant à l’instauration d’un Etat Kabyle, veulent en fait que le Peuple Kabyle survive et non pas qu’il vive.

    • Je suis daccord avec ta reflexion « Baql », que ce soit Idir ou kamel de brtv et bien d’autres, ces personnes donne l’impression de ce contenter de miettes lacher ici et la par le regime raciste. A chaque fois que le pouvoir lache du leste sur la kabylie c’est toujours pour ses interets et non celui de la Kabylie.
      En ce moment le pouvoir panique et demande meme a negocier avec le maroc depuis qu’ils ont reconnu le droit de la Kabylie a l’auto determination devant l’onu et je remarque que brtv et meme Idir non souffler mots sur cette avancer historique…..pourquoi ne donne t’il pas leur avis? Pourquoi persister a demander a nos bourreaux l’officialisation de notre langue, de notre culture…c’est comme demander une permission sur le droit vivre.

      « Il n’y a pas de Tamazigh sans etat Kabyle, il n’y a pas d’etat Kabyle sans Tamazigh. »

  3. Ignorons les traîtres, les imposteurs, les profiteurs et travaillons à la résurrection de notre vrai pays.
    L’Algérie n’a pas d’avenir car elle n’a pas de passé, la Kabylie si. L’Algérie n’est pas une nation constituée sinon un assemblage hétéroclite de populations maintenues artificiellement ensemble par le despotisme nourri de l’idéologie arabo-islamiste, une épopée soit-disant glorieuse, qui est une apologie de la violence brute, et unies par le rejet du Berbère et plus précisément du Kabyle. La Kabylie constitue un ensemble homogène uni non pas par le rejet de ses voisins mais par une territoire, une langue, une histoire communes, des valeurs ancestrales pacifiques et le sentiment de chacun de ses membres de former une grande famille. C »est une vraie nation.
    En somme il faut admettre que la Kabylie n’est pas soluble dans l’Algérie et jusqu’à présent, hélas la Kabylie et l’Algérie sont comme l’huile et l’eau qui peuvent former une émulsion (où à la longue l’eau est écrasée par l’huile) mais jamais un mélange homogène.

  4. Triiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiste journée pour la Kabylie. Idir a révélé aujourd’hui à Draa Ben Khedda qu’l se sentait avant tout Algérien et non un indépendantiste. L’agence APS a largement commenté ses propos. Il a dit qu’il n’est pas membre du MAK et qu’il est au dessus des partis. Graaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaave pour une idole qui va certainement connaitre le même sort que ces chanteurs qui ont troqué leur identité pour l’argent.

  5. Idir a démenti les «allégations» faisant de lui comme un militant du Mouvement Pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) que dirige Ferhat Mehenni en soulignant que la Kabylie n’existe qu’en Algérie et nulle part ailleurs.
    Idir, qui s’exprimait au cours d’un point de presse animé par les animateurs du festival « lumière sur le patrimoine historique et culturel de la Kabylie » auquel il a pris part, a tenu à le souligner qu’il n’est pas partisan de l’autonomie de la Kabylie mais il réclame juste que son identité soit reconnue totalement dans son pays. Le chanteur n’a pas manqué l’occasion de préciser que son militantisme pour l’officialisation de Tamazight est au dessus d’un parti ou d’une organisation quelconque refusant ainsi d’être taxé de militant d’un parti en assurant qu’il ne fait pas de politique et qu’il n’a aucune ambition de ce genre.

  6. Nous avons là la forme la plus accomplie, la plus subtile et la plus dangereuse pour l’avenir de la Kabylie de collaboration avec l’arabo-islamisme. Ce saltimbanque – et banque s’impose pleinement- veut nous faire croire que l’identité transcende la politique et n’est pas le socle matériel sur lequel repose l’existence concrète d’êtres de chair et de sang ! Finalement pour cet individu la Kabylie se réduit à une idée platonicienne. Il feint d’ignorer que les Arabes connaissent et reconnaissent l’identité amazighe depuis assez longtemps pour la piétiner l’humilier la folkloriser et à cet effet il n’ ont nul besoin d’officialiser notre langue, et quand bien même, rien ne les empêchera de poursuivre leur ravage comme le fait si bien le pouvoir marocain.
    Les Abane, Krim, Amirouche et bien d’autres illustres enfants de la Kabylie se sont peur-être fourvoyés dans un combat contraire à l’intérêt de la Kabylie, mais il ont l’excuse de la sincérité et du courage, Dans ce cas l’excuse tombe d’elle-même. Mais nous avons les héros que nous méritons.
    Penser que ce personnage a bonne réputation parmi les Kabyle et peut influer sur l’opinion me rend pessimiste.

  7. A chaque fois que ces artistes , où brtv ce déplace quelque part nous devons être là et brandir fièrement notre drapeau Kabyle , pour leur faire comprendre qu’il sont sur le mauvais chemin celui de quémander à nos boureaux une officialisation qui même si elle ce fait ce fera sous leur conditions (écrite avec des caractères arabes, falsification de notre histoire, nos femmes bâchées du chiffons islamique….).
    L’heure est grave , nous avons vécu un moment historique à l’onu , le début d’une reconnaissance et ses gens font comme si de rien n’était et ce balade en Kabylie comme si tous allait bien.
    Personne ne lui a demander d’être membre du MAK, mais au moins qu’il reconnaissance que notre culture ne pourra pas vivre et ce développer que dans une entité Kabyle.

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