Israël : un pays comme tous les autres

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MONDE (Tamurt) – Il va sans dire que nous ne nourrissons pas l’ambition de donner des informations complètes, notamment sur le chapitre d’histoire. Car l’histoire complète d’Israël et de son peuple, depuis leurs origines à nos jours, nécessite l’intervention de spécialistes et, par conséquent, certains détails ne peuvent être compris par des néophytes ou tout simplement par des profanes. En définitive donc, nous nous contentons de certaines informations fort utiles pour un esprit à la curiosité modeste.

Fiche d’identité :

Israël : Etat du Proche-Orient ; superficie : 21.000 Km2 ; 5.100.000 habitants capitale : Jérusalem (selon la Knesset) ; langues : hébreu, arabe ; monnaie : shokel. (Ces renseignements sont donnés par le Larousse, édition de l’année I996.

Géographie : Israël est situé sur la rive Est de la Méditerranée, bordé au nord par le Liban, au nord-est par la Syrie, à l’est par la Cisjordanie et la Jordanie et au sud-ouest par l’Egypte et la bande de Gaza. Le territoire d’Israël (hors les zones occupées de Cisjordanie, de Jérusalem-Est et du plateau du Golan) couvre environ 20 770 km2 dont à peu près 2% sont occupés par les lacs. Le territoire sous juridiction israélienne, qui inclut la totalité de Jérusalem et les hauteurs du Golan, atteint 22 072 km2. La superficie totale sous contrôle israélien direct ou partiel, qui comprend également les territoires palestiniens de Cisjordanie et exclut Gaza, est d’une totalité de 27 799 km2.

En dépit de sa taille réduite, Israël regroupe des spécificités géographiques variées allant du désert du Néguev au sud jusqu’aux pentes et monts de Galilée et du Golan tout au nord. La plaine côtière israélienne sur les rives de la Méditerranée accueille environ 70% de la population totale du pays. A l’est des collines centrales de Samarie coule le Jourdain (fleuve) qui part du lac de Tibériade au nord pour se jeter plus au sud dans la Mer Morte. Le point le plus bas sur terre est situé au sud-est de Jérusalem. Plus au sud de cette mer saturée en sel, la vallée de l’Arabah ou Haarava au climat sec et aride, se prolonge jusqu’au Golf d’Eilat en Mer Rouge, refuge d’une importante vie aquatique due à la présence de nombreux récifs et coraux.

Il existe des particularités uniques en Israël et en péninsule du Sinaï. Ce sont des cratères (makhteshim en hébreu) crées par l’érosion. Le plus grand cratère (makhtesh) du monde se trouve à Ramon dans le Néguev. Il mesure 40 km de long et 8 km de large. Des études environnementales récentes indiquent que c’est Israël qui détient la plus grande variété d’espèces de plantes répertoriées au kilomètre carré au niveau de tous les pays méditerranéens.

Le climat des zones côtières peut être très différent de celui des zones montagneuses du pays, notamment pendant l’hiver. Les régions de Tel-Aviv et Haïfa ont un climat typiquement méditerranéen avec des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et humides. Les montagnes au nord sont par contre souvent enneigées l’hiver, et Jérusalem peut aussi enregistrer des chutes de neige.

La température la plus élevée du continent asiatique qui était de 53,7° C a été atteinte en 1942 à Kibboutz, village associatif de la région de Tirat Zvi dans le nord du Jourdain. De mai à septembre, les pluies sont rares. Les faibles ressources hydriques de l’Etat d’Israël l’ont contraint à prendre très tôt des mesures visant à favoriser les technologies rationalisant l’eau, c’est-à-dire l’évitement du gaspillage. Israël produit une partie non négligeable de son eau par des procédés de désalinisation. Le fort ensoleillement du pays a également favorisé l’implantation d’incubateurs technologiques sur les énergies solaires ; ce qui place la nation israélienne parmi celles les plus avancées dans ce domaine, et ce, tant par la consommation par habitant que par le développement technologique de ce créneau d’énergie solaire. Il semble également que les autorités compétentes d’Israël envisagent à l’heure
qu’il est de mettre sur pied un projet de construction d’une grande centrale solaire. Le lieu d’implantation de ce projet serait la région de Néguev.

Territoire : l’Etat d’Israël est divisé en six districts. Ceux-ci sont divisés à leur tour en quinze sous-districts. Depuis leur accession à l’indépendance, les Israéliens ont planté plus de 240 millions arbres ; ce qui fait qu’environ 4% de la surface du sol d’Israël est boisé. En 1901, Israël avait environ 3 500 acres de forêts. Ce chiffre a atteint 213 000 en 2009. Cette comparaison laisse indiquer que les autorités israéliennes accordent une grande importance à la politique sylvicole.

Organisation politique : La Knesset est le Parlement israélien dont le siège se situe à Jérusalem. Israël est une république parlementaire multipartite et une démocratie libérale qui a adopté le suffrage universel. L’unique chambre de son Parlement est naturellement la Knesset et est composée de 120 sièges. Elle est renouvelée tous les quatre ans. Le chef de l’Etat est le président d’Israël. Ses fonctions ne sont presque qu’honorifiques. C’est lui cependant qui désigne le Premier Ministre dans le parti ou la coalition majoritaire à la Knesset. Une fois désigné, le Premier Ministre forme à son tour son gouvernement.

Israël n’a pas de constitution écrite mais s’appuie tout simplement sur les principes énoncés dans la Déclaration d’Indépendance de 1948 (voir en addenda) et sur les 14 lois dites « Fondamentales » adoptées par la Knesset. La Cour Suprême est la plus haute instance judiciaire israélienne. Les jugements sont rendus par des juges professionnels laïcs. Quant aux tribunaux dits « religieux », ils sont propres à chaque confession et ne gèrent que les dossiers d’ordre matrimonial. Israël n’est pas membre de la Cour Pénale Internationale. Le Statut de Rome qui a créé cette institué cette institution internationale a été, certes, signé par le gouvernement israélien en date du 31 décembre 2000 mais n’a pas encore été ratifié jusqu’au jour d’aujourd’hui par la Knesset.

Economie : Israël a une économie très avancée industriellement et technologiquement. L’indicateur de développement humain de l’ONU a classé Israël au 22ème rang mondial sur le plan de développement. Au niveau du Proche-Orient, Israël est classé premier et troisième à l’échelle asiatique.

L’économie israélienne repose sur un système dit « capitaliste moderne » et se caractérise par un secteur public très fort et sur le secteur de la High-Tech dont la croissance est très rapide depuis plus d’une décennie. Les ressources naturelles modestes du pays et surtout le très haut niveau éducatif des Israéliens sont les facteurs essentiels dans le développement des technologies de pointe. Les entreprises israéliennes, notamment dans ce domaine précis (technologie), les entreprises israéliennes sont très appréciées et très bien notées au niveau des marchés financiers mondiaux. Après les Etats-Unis d’Amérique et la Chine, Israël est le pays qui possède le plus de sociétés cotées au NASDAQ. Selon cet organisme de cotation, Israël a pas moins de 98 entreprises cotées. Israël est connu également comme un pays qui consacre une enveloppe importante au secteur de la Recherche et du Développement. Il est connu également qu’Israël accueille de gros investissements étrangers.
L’apport des scientifiques israéliens est fort significatif dans les domaines de la médecine, la physique, l’agriculture, la génétique, l’informatique, l’électronique, l’optique, etc.

Langues et culture : Israël a deux langues officielles : l’hébreu et l’arabe. Et en sus de ces deux langues, les Israéliens étudient et emploient anglais. Le russe est également présent en Israël et cela est dû principalement à l’arrivée massive des immigrants de l’ex-URSS. La langue française tient une bonne place aussi puisque environ 20 % des Israéliens sont francophones. Ces francophones sont surtout venus de l’Afrique du Nord. Nonobstant l’importance de la population francophone, Israël ne fait pas partie de l’organisation de la Francophonie. Il semblerait que ce sont les Libanais qui s’opposent à l’adhésion d’Israël à la Francophonie.

Histoire : C’est surtout l’antisémitisme aveugle qui sévissait en Europe au dix-neuvième siècle suite à la montée du nationalisme que les intellectuels juifs, après une mûre réflexion, ont conclu que la solution idoine à la problématique du peuple juif est la sédentarisation. Mais où se sédentariser ? La terre des ancêtres : la Judée appelée aussi la Palestine. Franz Kafka a plaidé pour cette cause. Ses tourments étaient causés par ce sentiment d’être « apatride » depuis des milliers d’années. A sa mort en 1924, l’Etat israélien n’était pas encore né. Cependant, l’idée de création d’un Etat israélien fit une grande avancée. De son côté, le journaliste Théodore Herzl, Juif hongrois, a réussi à créer de grands bouleversements avec ses théories chez le peuple juif. Théodore Herzl est né dans un milieu bourgeois. Après de brillantes études universitaires, il choisit le métier de journaliste. Au début de sa carrière, l’homme voulait tout simplement exercer son métier de journaliste. Cependant, l’affaire du capitaine Dreyfus à laquelle il assista en 1894 qui le secoua pour faire de lui un sioniste. « Ce fut l’affaire Dreyfus, écrivit-il, à laquelle j’avis assisté en 1894, qui de moi un sioniste (…). Dans mes oreilles retentissent encore les cris de la foule, amassée dans la rue, devant le bâtiment de l’Ecole Militaire pendant la dégradation : « A mort ! A mort les juifs ! ». « Dans l’affaire Dreyfus, il y eut quelque chose de plus qu’une erreur judiciaire : l’acharnement du peuple français contre un juif et son désir de condamner en sa personne tous les Juifs. Depuis lors, le cri : « A bas les juifs !» est devenu le cri de bataille de la foule. Et où ? Dans la France moderne, dans la France républicaine et civilisée, cent ans après la Révolution… Si un peuple avancé, de haute civilisation, a suivi cette voie, que peut-on attendre des autres ? ». Et déjà Herzl concluait : « Il n’y a pas pour les juifs d’autre issue et d’autre moyen de salut que le retour dans le giron de leur nation et dans le pays de leurs ancêtres ».

C’est dans son livre « L’Etat juif » rédigé en 1895 que Théodore Herzl exprima ses idées. Ce livre sera publié la première fois en février 1896 à Vienne (Autriche) et seulement quelques mois plus tard, des traductions seront publiées à Paris et à Londres. « A mon avis, écrivait-il, la question juive n’est ni une question sociale ni une question religieuse, bien qu’elle ait l’un et l’autre de ces caractères. Elle est une question nationale et pour la résoudre, il faut en faire une question de politique mondiale, qui sera résolue dans les conseils des peuples civilisés (…). « Il faut obtenir d’abord des grandes puissances un acte public reconnaissant au peuple juif des droits sur un territoire déterminé ; et c’est seulement après qu’on aura obtenu cet acte qu’on pourra commencer à peupler le territoire avec des originaires des pays de la Diaspora ».

L’ouvrage de Théodore Herzl produit un grand effet. En effet, le sionisme commença à se propager. De tous les pays où ils étaient établis, les juifs se manifestèrent. Ce fut une ascension fulgurante. En I898, fut créée à Londres la banque coloniale juive (la Jewish colonial Trust). Théodore Herzl mourut le 3 juillet 1904 à Eldach, non loin de Vienne. Le fondateur du sionisme avait 44 ans.

Et curieusement, ce n’est que 44 ans après que l’Etat juif vit le jour. A noter que Théodore Herzl rédigea un autre livre où il y peignait par anticipation la terre verdoyante d’Israël. Théodore Herzl n’avait pas de visions prophétiques. L’homme était seulement doté d’une grande intelligence. Il est à considérer donc comme un visionnaire pour utiliser l’expression d’aujourd’hui comme l’était d’ailleurs son contemporain, Jules Verne. Seulement un siècle et huit ans après sa mort, le pays de ses ancêtres est devenu une puissance mondiale.

La déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël est lue le 14 mai 1948, soit le dernier jour du mandat britannique, par le président de l’Agence juive, David Ben Gourion. Ben Gourion sera aussi le premier Premier Ministre de l’Etat israélien.

Addenda : La proclamation de l’indépendance (14 mai 1948)

LE PAYS D’ISRAEL est le lieu où naquit le peuple juif. C’est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C’est là qu’il réalisa son indépendance et créa une culture d’une portée nationale et universelle. C’est là qu’il écrivit la Bible et en fit don au monde.

Exilé du pays d’Israël, le peuple juif lui demeura fidèle dans tous les pays de la dispersion, priant sans cesse pour y revenir et espérant toujours y restaurer sa liberté nationale.

Dominés par ce lien historique, les juifs s’efforcèrent, à travers les siècles, de retourner au pays de leurs ancêtres et d’y reconstituer leur Etat. Au cours des dernières décades, ils s’y rendirent en masse. Ils y défrichèrent le désert, firent renaître leur langue, bâtirent cités et villages et établirent une communauté vigoureuse en pleine croissance, ayant sa propre vie économique et culturelle. Ils n’aspiraient qu’à la paix, encore qu’ils aient toujours été prêts à se défendre. Ils apportèrent les bienfaits du progrès à tous les habitants du pays.
En 1897, le premier Congrès sioniste, inspiré par la vision de l’Etat juif qu’avait eue Théodore Herzl, proclama le droit du peuple juif à la renaissance nationale dans son propre pays. Ce doit fut reconnu par l’Assemblée Provisoire de l’Etat et son organe exécutif, l’Administration Nationale, constituera le gouvernement provisoire de l’Etat d’Israël.

L’ETAT D’ISRAEL sera ouvert à l’immigration des juifs de tous les pays où ils sont dispersés. Il développera le pays au bénéfice de tous ses habitants. Il sera fondé sur les principes de liberté, de justice et de paix enseignés par les Prophètes d’Israël. Il assurera une complète égalité des droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe. Il garantira pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture. Il assurera la sauvegarde et l’inviolabilité des Lieux Saints et des sanctuaires de toutes les religions et respectera les principes de la Charte des Nations Unies.

L’ETAT D’ISRAEL est prêt à coopérer avec les organismes et représentants des Nations Unies pour l’application de la résolution adoptée par l’Assemblée le 29 novembre 1947 et prendra toutes mesures pour réaliser l’union économique de toutes les parties du pays d’Israël.

NOUS FAISONS APPEL aux Nations Unies afin qu’elles aident le peuple juif à édifier son Etat et qu’elles admettent Israël dans la famille des Nations.

AUX PRISES avec une brutale agression, nous invitons cependant les habitants arabes du pays à préserver les voies de la paix et à jouer leur rôle dans le développement de l’Etat, sur la base d’une citoyenneté égale et complète et d’une juste représentation dans tous les organismes et les institutions de l’Etat, qu’ils soient provisoires ou permanents.

NOUS TENDONS la main de l’amitié, de paix et de bon voisinage à tous les Etats qui nous entourent et à leurs peuples, et nous les invitons à coopérer avec la nation juive indépendante pour le bien commun de tous. L’Etat d’Israël est prêt à contribuer au progrès de l’ensemble du Moyen-Orient.

NOUS LANCONS un appel au peuple juif de par le monde à se rallier à nous dans la tâche d’immigration et de mise en valeur et à nous assister dans le grand combat que nous livrons pour réaliser le rêve poursuivi de génération en génération : la rédemption d’Israël.

CONFIANTS EN L’ETERNEL TOUT-PUISSANT, nous signons cette Déclaration, sur le sol de la Patrie, dans la ville de Tel-Aviv, en cette séance de l’Assemblée Provisoire de l’Etat, tenue la veille du sabbat, 5 Iyar 5708, quatorze mai 1948.

Déclaration Balfour du 2 novembre 1917 et réaffirmée par le mandat de la Société des Nations qui accordait une reconnaissance internationale formelle aux liens du peuple juif avec le pays d’Israël et à son droit d’y reconstituer son Foyer National.

L’hécatombe nazie, qui anéantit des millions de juifs en Europe, démontra à nouveau la nécessité urgente de remédier au manque d’une patrie juive par le rétablissement de l’Etat juif dans le pays d’Israël qui ouvrirait ses portes à tous les juifs et qui conférerait au peuple juif l’égalité de droits au sein de la famille des nations.

Les survivants de la catastrophe européenne, ainsi que des juifs d’autres pays, revendiquant leur droit à une vie de dignité, de liberté et de travail dans la patrie de leurs ancêtres, et sans se laisser effrayer par les obstacles ni les difficultés, cherchèrent sans relâche à rentrer dans le pays d’Israël. Au cours de la seconde guerre mondiale, le peuple juif dans le pays d’Israël contribua pleinement à la lutte des nations éprises de liberté contre le fléau nazi. Les sacrifices de ses soldats et l’effort de guerre de ses travailleurs le qualifiaient pour prendre place à rang d’égalité parmi les peuples qui fondèrent l’Organisation des Nations Unies. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale des Nations Unies adopta une résolution prévoyant la création d’un Etat juif indépendant dans le pays d’Israël et invita les habitants du pays à prendre les mesures nécessaires pour appliquer ce plan. La reconnaissance
par les Nations Unies du droit du peuple juif à établir son Etat indépendant ne saurait être révoquée. C’est au surplus le droit naturel du peuple juif d’être une nation comme toutes les autres nations, et de devenir maître de son destin dans son propre Etat souverain.

EN CONSEQUENCE, NOUS, MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL représentant le peuple juif du pays d’Israël et le mouvement sioniste mondial, réunis aujourd’hui, jour de la cessation du mandat britannique, en assemblée solennelle, et en vertu des droits naturel et historique du peuple juif, ainsi que de la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies, proclamons la fondation de l’Etat juif dans le pays d’Israël, qui portera le nom de « Etat d’Israël ».

NOUS DECLARONS qu’à compter de la fin du mandat, à l’heure de minuit, dans la nuit du 14 au 15 mai 1948, et jusqu’à ce que des organismes constitutionnels régulièrement élus entrent en fonction conformément à une Constitution qui devra être établie par une Assemblée Constituante, d’ici le 1er octobre 1948, le présent Conseil National agira en tant qu’Assemblée.`

N.B / Références :
– American Jewish Year Bouk, 2006, (N.Y : American Jewish Commitee, 2006). Voir site : http/www.jewishvirtuallibrary.org.
– Les Cahiers de l’histoire, n° 57 du mois de juin 1966.

De Tizi-Ouzou, par Saïd Tissegouine

14 Commentaires

  1. Bravo et fellicitations.

    Combien d’Israeliens compte-t-on deja? moins de 6 millions – Une force mondiale. Le mieux, il y a a peines 2 mois leur President etait a Washington son opposition aux plans d’Obama qui lui demandait de ne pas se precipiter contre l’Iran, a l’interieur de la maison blanche et devant un parterre de journalistes.

    J’espere que la presse Israelienne reciproquera en faisant connaitre la Kabylie. L’ignorance souvent cultive’e, cas des Algeriens, cree la peur qui aboutit aussi souvent sinon assuremment a la haine…

    Il est clair, ni les Israeliens et Juifs en general, n’ont besoin d’autres conflits qu’ils en ont, ni nous autres Kabyles. Quelle demonstration que tout est possible, avec un peu de calirevoyance et de courage, c.a.d. la bonne et libre volonte’. Theme develope’ et disserte’ avec une logique unfaillible par pas autre qu’un des notres – Le St. Augustin, inspire’ justement des scriptures Bibliques, telles interprete’es et vecues par un Juif – Jesus.

  2. vous etes devenus la honte de la kabylie les nouveau kds aux service du zionisme plus zioniste que les zioniste plus arabe que les arabes plus islamofob que les islamofobs du front nationale meme jean marie le pen doit etre fiere de vous vous avez vendus votre honneur votre ames pour quelques shkols en plus IMTOURZAN IYZANZAN NIF DEL HORMA BECH AD 3AALAN LA PROPAGANDE FE OUDAYIAN
    AGRAW N’AKLIN AMDOUKOULAN ERGHAN AKHAM ENSSAN SI IFFASSAN ANSSEN OUGHALAN IKHEMASSAN N’OUDAYIAN TERWA NEL 3AMOUMITH N’IZOUKAR.
    AL WAKHDA ISSARAN ADERGHAL YOUGHAL DEL HAKAM ZWITT ARWITT ARNOU GHER ZZAAT ROH DEGAR IMANIK YENGHAK ALHIF YOUWIK ASSIFF YETCHAK UHEMMAL ERGHAN IGHSSANIK OUGHENAK IGUERFAN ERZAN IFFADAN EKNAN OUZLIGUAN TAHYIA TAHYIA SI AL PRIZIDAN AL HAMDOU-ALLAH MI TOURRA IRGAZAN AKFAN TAHYIA PRIZIDAN WALLAH OURYSSEWA TIBVESSALATH
    IYERKAN

  3. Azul,

    Et, voila un peuple qui a décidé de qu’il voulait et qu’il l’a fait. De plus, il est parmi les meilleures nations au monde en peu de temps. Serait it ainsi pour notre peuple Kabyle a les Kabyles yetsen di l’khelwa n l’abaro islamisme.

    Tanmirt.

  4. Israël est un exemple pour le peuple kabyle. Nous avons tout ce qu’il faut pour être indépendant. Bravo pour cet article sur ce beau pays qu’est Israël. Le peuple frère juif s’est libéré par lui-même de la tyrannie islamique et a su créer son Etat sur sa terre ancestrale. Et aujourd’hui Israël est respecté de par le monde. En 1967, Israël a foutu une raclée monumentale aux arabes pour que ceux-ci ne puissent ne plus jamais l’attaquer. Résultat des courses : la pseudo « nation arabe » est condamnée à la décadence comme l’indique tous les rapports de l’ONU dans tous les domaines. Vive la Kabylie indépendante, vive l’Etat d’Israël.

    Saga des Gémeaux

  5. ELLE EST BELLE ISRAEL (ex palestine) on dirait TIGZIRT !

    VIVE LA KABYLIE INDEPENDANTE, NOUS AVONS LES OLIVES, EUX (les arabes) ILS N’EN ONT PAS, nous avons IMAZIGHEN IMOULA eux ils n’en ont PAS!

  6. Eh hop!!! israêl d’une bague magique devient l’ami des kabyles, vous me faites rire…mais c’est incroyable….on rêve ou koi?
    Je n,ai rien contre les israêliens mais awdinigh yiwen b’wal, ayakhouzidh mâd.kunwi aykhdmene thimanith…lekvail snaghkoune, wellahi mathzmreme ats-chklame thayazitte. Maa-dhqmouche yougarikoune. Wellahi(même si je ne suis pas croyant) kounwi amine itsvchichéne dhirmel.
    Il n’y aura jamais d’autonomie de la kabylie encore moins de l’indépendance, nous les kabyles on pourra jamais s’entendre car nous avons une maladie incurable( encore pire que celle des arabes), cette maladie, s’appele, N,Hasse, L’vghadhe, Thismine…..
    Regarder autour de vous dans les villages et villes , comment les gens se rejuissent de nos malheurs, il y’a un dicton qui dit que si 2 kabyles se disputent il y’a toujours un qui va mourir.
    Estimons nous heureux d’avoir eu des envahisseurs qui nous ont donné un peu de civilisation sinon on serait encore a l’etat sauvage.
    Encore , ayakhouzidh, ayaqarqur madhkunwi ayssaoune thamourth….yougarikoune ouqmouche.
    Bcp de bruit pour rien.
    faktha lahna , finalement vous êtes pires que les arabomusulmans…..
    mais il y,a une question qui je me pose et je poserait aux lecteurs honnêtes.
    N’êtes vous pa manipulés justement par le pouvoir pour nous pourrir et saboter le vraie projet de l’autonomie de la kabylie?
    en faite qui est un projet de devellopement, d’ouverture et de fraternité.

  7. Peuple kabyle ,mediterranéen occidental

    Le peuple kabyle vous informe ,Messieurs Mesdames les Journalistes, Messieurs Mesdames de l’Académie, les Professeurs d’Histoire, décideurs politiques, …

    Nous en avons assez, à chaque fois qu’il s’agit pour vous de parler de l’Afrique du Nord dans vos articles écrits, à la radio ou à la télévision, que vous utilisiez le mot « arabe » pour nous désigner ! Non que nous ressentons ce terme comme stigmatisant, là n’est pas la question, mais nous en avons assez que vous ignoriez notre identité KABYLE amazighe, ou « Berbère, si vous préférez, lorsque vous évoquez le Maroc, l’Algérie ou la Tunisie.

    Est-ce franchement par ignorance, par mépris à notre égard, ou par complicité passive avec les régimes et courants politiques panarabistes ,tenants de la colonisation arabe , que depuis des décennies, vous effacez, en utilisant le vocable commode « arabe », la réalité de millions de KABYLES , indigènes et autochtones de Tamazgha , ou Afrique du Nord si cela vous convient, qui n’ont rien d’arabe dans leur gènes ni dans leur esprit ,mais seulement colonisés par les arabes ,comme ,ils furent hier colonisés par les romains,les ottomans,les français… ? Au nom de quels principes la colonisation arabomusulmane est elle plus légitimes que la française ??

    Est-ce par paresse ou absence de rectitude intellectuelle que vous persistez à accoler le terme générique « arabe » à notre peuple, dans l’enseignement de votre Histoire ( voir les manuels d’Histoire de Cinquième, concernant l’Histoire de l’Afrique du Nord et des conquêtes arabes ), dans vos discours politiques et votre verbiage journalistique ?

    L’Afrique du Nord, Tamazgha, n’est pas une terre arabe et ses habitants ne sont pas des arabes non plus, mais c’est le pays des Imazighens(kabyles….), depuis l’aube des temps.

    Pourtant nous sommes un peuple très ancien, que vous, Européens et Méditerranéens comme nous, vous fréquentez depuis l’Antiquité, si ce n’est depuis le Néolithique ! Comme vous nous avons connu les Grecs anciens et leurs légendes, les Romains et leur joug, les prémices et la propagation du christianisme, les invasions vandales, byzantines, sarrasines, turques et finalement les vôtres, le joli temps des colonies de vos grands parents…

    Nous avons partagé avec vous les mêmes événements de l’Histoire ancienne, moderne et contemporaine et nous n’avons jamais disparu de votre environnement proche.

    Pourtant, nous sommes un peuple très proche de vous, géographiquement, nous ne sommes ni des Antipodes, ni des Amériques, ni de l’Extrême et encore moins du Moyen ou Proche Orient ou de la péninsule arabe, pour que vous feignez nous ignorer complètement ! Est-ce parce que nous n’avions jamais fait de tapage sur la scène du monde ?

    Est- ce parce que nous n’avons jamais été un peuple conquérant et belliqueux ?

    Pourtant votre Église catholique nous connaît fort bien, puisque nos compatriotes KABYLES Tertullien, Augustin, Cyprien, Arnobe et bien d’autres illustres noms, tant de martyrs de la foi chrétienne de vos aïeux, furent des Imazigho-kabyles, ou Berbères, si vous préférez et font partie de votre héritage culturel et votre Histoire ecclésiastique. Si vous en doutez, de grâce, demandez à vos prestigieux théologiens, les gardiens de votre mémoire, et demandez-leur si les Saints Pères de l’Église africaine furent des arabes !NON !MILLE FOIS NON,ILS NE SONT QUE KABYLES.

    Parlez à vos hommes d’église, à vos militaires, vos historiens, vos explorateurs, depuis Hérodote jusqu’au Père De Foucauld et Théodore Monod, demandez-leur quels peuples, quelles traditions, quelles langues ils avaient rencontré sur nos rivages !

    Les Canariens, les Rifains, les Imazighens de l’Atlas, les Chleuhs qui vous avaient donné bien du mal dans la « pacification » du Maroc aux débuts du XXème siècle, les Kabyles, les Chawis et Touaregs et bien d’autres composantes d’un seul et même grand peuple Amazigh, étaient-ils des Bédouins de la Péninsule arabique ? Non !

    Chaque fois que vous persistez à accoler aux kabyles Imazighens ( ou Berbères, si vous voulez ) l’étiquette « arabe », vous gommez l’identité ethnique, linguistique, culturelle de millions de Méditerranéens du Sud. Vous devenez tout simplement les complices consentants d’un GENOCIDE silencieux, fomenté et programmé depuis des siècles par l’impérialisme linguistique, culturel et religieux oriental.

    Vous arrive-t-il de confondre les Bretons et autres Celtes avec les Latins ? Non.

    Pensez-vous que les Kurdes soient aussi des Arabes ou des Turcs ? Non plus.

    Confondez-vous les Arméniens, les Géorgiens, les Tchétchènes et autres caucasiens avec les peuples slaves ou Turc ? Jamais.

    Les peuples indigènes ou adoptifs des Amériques sont-ils pour vous les descendants des colons et autres conquistadors anglais et espagnols ? Non.

    Vous arrive-t-il de confondre Chinois, Japonais, Khmers, Thaïs et autres Asiatiques ? Non.

    Confondez-vous encore les Israéliens et les vrais arabes, bien qu’ils soient tous deux issus d’un même peuple sémite ? Que nenni.

    Vous êtes cultivés, sensibles à outrance au « politiquement correct », vous reconnaissez les spécificités et caractéristiques ethniques et culturelles de tous les peuples de la terre et vous vous faites un point d’honneur de les appeler par leurs vrais ethnonymes, même les plus lointains et étrangers à la sphère de la civilisation européenne occidentale.

    Pourtant vous persistez à ignorer le nom de notre peuple KABYLE , que vous daignez désigner par le terme péjoratif de « ARABE » , même lorsque vous faites un effort d’exactitude géographique, vous persistez à ignorer notre identité africaine et méditerranéenne, notre Histoire et notre présence pourtant si évidente à votre voisinage immédiat.

    Sommes-nous, KABYLES , un peuple si invisible, muet, inconsistant, sans identité propre, pour que vous nous ignoriez encore et toujours ?

    Pourtant nos compatriotes KABYLES issus de l’immigration sont si nombreux en Europe, particulièrement en France, si discrets et si francophiles, francophones de la première heure, illustres anciens combattants de la Première et Deuxième guerres mondiales, mineurs de fond, OS de Peugeot et Renault, leur progéniture s’est bien distinguée, à l’instar des Zidane, Adjani,achoui,danny boon,mickeil shumacher,jacques villeret,claude zidi,bashung,daniel prevost… et autres KABYLES de deuxième et troisième générations, pour que vous ne vous souciez pas de ménager leur susceptibilité et d’avoir quelques égards pour leur modeste personne, au moins pour leurs mérites ( quand on parle d’intégration, de discrimination positive, s’agit-il de confusion et de désintégration de soi ?).

    Quand il s’agit de parler de KABYLES , de grâce, évitez de nous englober dans l’arabité sans nous demander notre avis sur la question. Appelez-nous par notre vrai nom d’origine, Imazighen,KABYLES, ou Nord Africain, ce qui est correct, ou Berbères, ce qui est un moindre mal. On vous en sera gré pour un peu de reconnaissance, entre voisins de longue date, n’est-ce pas ? C’est la moindre des choses de s’appeler par nos vrais noms ; vous contribuerez aussi, croyez-moi, les spécialistes de la sociologie ne me contrediront pas, à aider notre jeunesse en mal de repères identitaires en lui rappelant ses racines méditerranéennes et non hedjaziennes arabes (péninsule arabique) et n’employez l’appellation « Arabe » que lorsqu’il s’agit des arabes du Proche Orient,en arabie terre des arabes .

    Non que nous ayons une dent enragée contre les arabes, nous avons de l’estime pour tous les peuples de la Terre, mais on en a vraiment assez de ne compter que pour du « beur »…

    « Rebeu », moi ? Non ! « BYLKA », monsieur le journaliste branché. BYKLA , dU kabyle , en verlan… Vous ne saviez- pas ? Tenez-le vous pour dit.

    Quant à ceux ignards et négationnistes de la francarabie qui viennent nous chantonner le “ « nos ancêtres les arabes” « si chére à la colonisation arabomusulmane ,vieille rengaine reprise que la colonisation française nous faisait ânnoner,enfants,à nous kabyles, de nos “ « anc^tres les gaulois” « ,nous disons ne vous en déplaise,monsieur le négationniste de l’histoire de notre peuple kabyle amazigh ,qui vient de fêter son 2958 YENNAYER (jourde l’an amazigh kabyle (bérbére),pour nous nous sommes et restons kabyles comme le sont nos méres ,nos péres et nos ancêtres . Nous ne vous laisserons plus falsifier notre histoire plusieurs fois millénaire au profit decelle de la colonisation arabomusulmane.

    Kabylement votre…

    ALKAPECA.

  8. «Aucune nation ne possède naturellement une base ethnique, mais à mesure que les formations sociales se nationalisent, les populations qu’elles incluent, qu’elles se répartissent ou qu’elles dominent sont “ethnicisées”, c’est-à-dire représentées dans le passé ou dans l’avenir comme si elles formaient une communauté naturelle […].» Dans : {{La forme nation : histoire et idéologie}}, de{ Etienne Balibar}, 1988.

    «L’état d’Israël, qui commençait à regrouper une partie des populations originaires des communautés juives de toute l’Europe, puis de nombreux juifs du monde musulmans, s’est trouvé confronté dans ses premières années au problème urgent de la cristallisation d’une nation et d’un peuple nouveau. […] D’après Mourant et ses collègues, par-delà les différences entre les “Ashkénazes” et les “Séfarades”, tous les fils d’Israël possédaient nécessairement une seule et même origine. Il s’efforça de prouver que les gènes des juifs de régions différentes se ressemblaient davantage entre eux qu’ils ne ressemblaient à ceux de leurs voisins. Bien que la théorie de Mourant fût approximative et dénuée de fondement, elle fournit une légitimation et donna un élan à la recherche du gène spécifique des juifs dans les facultés israéliennes. […]» Dans : {{Comment le peuple juif fut inventé}}, de {Shlomo Sand}, 2008.

    C’est l’enseignement que vous êtes allé chercher en Israël? Eugénisme, racisme, négationnisme,…

    Si vous voulez parler de l’état d’Israël, utilisez au moins des sources crédibles!!! C’est maintenant clair que c’est de la propagande que vous faites. Pourquoi? au service de quoi? de qui? Un jour vous allez être dévoilés.

    Et les prétendus nation et peuple kabyles, c’est sur ces bases là que vous voulez les créer?

    Tout ça est à méditer. Mais votre avenir est certainement incertain!!!

    A la bonne heure…

  9. Vous faites de la propagande d’une rare efficacité pour un état sous un régime d’apartheid. Une seule question : pourriez-vous nous indiquer les frontières de l’état d’Israël ? Et oui, le seul état au monde sans frontières. Et vous savez pourquoi ? je vous laisse poursuivre votre propagande.

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